De quoi ça parle ? Après des années passées loin du monde des humains, les frères Tortues entreprennent de gagner le cœur des New-Yorkais et d'être acceptés comme des adolescents normaux grâce à des actes héroïques. Leur nouvelle amie April O'Neil les aide à s'attaquer à un mystérieux syndicat du crime mais ils se retrouvent dépassés par les événements lorsqu'une armée de mutants se déploie contre eux.
Un studio français derrière le film
Si les Tortues Ninja peuvent faire leur retour au cinéma avec un nouveau look, c'est grâce au studio français Mikros Animation. Pendant plus de deux ans, 500 créateurs ont travaillé sur le film. "Ça peut être une journée pour certains plans, comme une semaine ou deux pour une seconde ou deux secondes d'animation", témoigne Kévin Simorre, chef des effets spéciaux chez Mikros Animation au micro de LCI. Le réalisateur Jeff Rowe a été séduit par le savoir-faire des artistes français : "Les créateurs français sont les meilleurs artistes du monde. Ils comprennent bien le style et le mouvement des personnages".
Par l'équipe de SuperGrave et Sausage Party
Fans de la première heure, Seth Rogen et Evan Goldberg n'en revenaient pas de se voir proposer Ninja Turtles Teenage Years par Brian Robbins, PDG de Paramount et Nickelodeon. "Pour être honnête, personne ne nous a jamais proposé de partir d’une licence aussi forte pour imaginer un film", reconnaît Goldberg. Ces deux amis de longue date ont écrit et produit de nombreuses comédies, telles que SuperGrave, Délire Express, C'est la fin et Sausage Party.
Et le réalisateur des Mitchell contre les machines
Phil Lord et Chris Miller, réalisateurs de La Grande Aventure Lego et producteurs des Mitchell contre les machines, sont de très bons amis de Seth Rogen et Evan Goldberg. Ce sont eux qui leur ont conseillé Jeff Rowe, qui a co-réalisé Les Mitchell, pour mettre en scène cet opus consacré aux Tortues Ninja.
Fan absolu, Rowe était ravi de la proposition mais pensait qu'il avait raté sa chance après deux rendez-vous qui s'étaient selon lui "très, très mal passés." Pourtant, il a obtenu un troisième rendez-vous avec Point Grey Pictures : "Je peux dire que cette réunion s’est bien passée, mais il a fallu que j’en fasse des caisses en affirmant ‘je vous en prie, j’adore ces personnages ! Je ferai un super boulot ! Prenez-moi !’"
Des inspirations surprenantes
Jeff Rowe avait des références visuelles étonnantes pour un film d'animation : Spike Jonze pour l’aspect authentique et quasi documentaire, Paul Thomas Anderson pour le dynamisme des mouvements d’appareil, et Alfonso Cuarón, en particulier pour son film Et... ta mère aussi ! et sa manière de rendre ses personnages attachants : "Son utilisation des plans-séquences vous donne envie de passer du temps en compagnie de ces personnages. Non pas parce qu’il se passe des événements extraordinaires – le film ne recherche aucun sensationnalisme – mais tout simplement parce qu’il fait en sorte de nous attacher aux pas des personnages. Du coup, on a vraiment l’impression de les connaître."
Une légende des arts martiaux au doublage
Splinter est doublé par Jackie Chan, dont Seth Rogen et Evan Goldberg sont d'immenses fans, comme en témoigne ce dernier : "Seth et moi sommes littéralement obnubilés par Jackie Chan. On regarde des films de Jackie Chan depuis la sortie de Jackie Chan dans le Bronx, qui nous l’a fait connaître. On trouve qu’il a un sens du rythme incomparable en matière de comédie, tout comme Buster Keaton et Charles Chaplin en leur temps. Il a su rendre ses scènes visuellement irrésistibles et captivantes. Et quand on sait qu’il s’agit d’une comédie d’arts martiaux animée, on ne pouvait pas rêver mieux que lui pour le rôle."