L’événement horrifique de l’été
Mia (Sophie Wilde), Jade (Alexandra Jensen) et son petit frère Riley (Joe Bird) rejoignent leurs amis le temps d’une soirée. Depuis plusieurs jours, l’attention du groupe est centrée sur un étrange objet, une main dont l’origine demeure floue. Selon la rumeur, la serrer permettrait de se laisser posséder par l’esprit d’un mort….
Un film au croisement des légendes urbaines
De la maison hantée d'Amityville aux dossiers Warren, en passant par le cultissime tueur de Psychose, on ne compte plus les films d’épouvante ayant pour sources d’inspiration des faits divers. Et pour cause, afin de garantir l’effroi aux spectateurs, rien ne vaut le fait de savoir que certains éléments du scénario ont bel et bien eu lieu dans la réalité.
Outre ses scènes de possession impressionnantes, qui lui ont valu d’être unanimement salué par la critique, La Main fait partie de ces œuvres dont les inspirations premières sont tirées de légendes urbaines inquiétantes.
Le Momo Challenge
Dans La Main, Mia et ses amis se lancent un défi : serrer la main le plus longtemps possible et poster la vidéo de la possession sur les réseaux sociaux. Un challenge qui n’est pas sans rappeler ceux qui se sont multipliés ces dernières années, à commencer par le célèbre “Momo Challenge”.
Depuis 2018, plusieurs adolescents déclarent avoir été contactés, voire harcelés, sur les réseaux sociaux par une étrange entité fantomatique du nom de Momo. Celle-ci leur enjoindrait d’accomplir des tâches, pour la plupart dangereuses, sous la menace de représailles. Si le “Momo Challenge” n’a jamais été qu’une légende, d’autres défis, tels que le “Blue Whale Challenge”, ont de leur côté bel et bien existé.
Le Ouija
Les terrifiantes séances de spiritisme de La Main vont sans doute vous évoquer un phénomène bien connu : le Ouija. À l’aide d’une planche gravée de lettres, les participants tentent d’entrer en contact avec les esprits, comme le fait la bande de lycéens du film, en serrant la mystérieuse main.
En novembre dernier, onze étudiantes d’une école colombienne ont d’ailleurs dû être transportées à l’hôpital le plus proche après qu’une séance de Ouija a mal tourné. Plusieurs d’entre elles étaient évanouies, d’autres étaient prises de convulsions, certaines encore avaient les yeux complètement révulsés… Un état d’anxiété intense auquel les protagonistes de La Main sont eux aussi soumis en permanence !
Polybius
Pousser une expérience à son paroxysme est rarement une bonne idée… De la même manière que les héros du long métrage de Danny et Michael Philippou, les joueurs de Polybius ne savaient pas non plus quand s’arrêter.
Borne d’arcade des années 80, Polybius était réputée pour provoquer chez ses joueurs des effets secondaires tels que des malaises, crises d’épilepsie ou d’angoisse, des visions… Pourtant, ceux qui osaient s’attaquer à Polybius s’amusaient de ce danger et tentaient d’y jouer le plus longtemps possible, quitte à s’évanouir complètement.
Si ces histoires relèvent de la légende en grande partie, La Main parvient à instiller l’horreur chez ses spectateurs par la cristallisation de peurs bien modernes. Dangerosité de défis poussés à l’extrême, circulation ultra-rapide d’images sur les réseaux sociaux… mais aussi la possession, terreur primaire dont la représentation dans ce film est plus terrifiante que jamais !
Qui sait, un objet aussi étrange et dangereux que la main existe peut-être, quelque part sur Terre…
Prenez votre courage à deux mains pour découvrir La Main, exclusivement au cinéma.