A quoi reconnaît-on un film de Wes Anderson ? Aux couleurs qui tirent vers le pastel, à la composition symétrique de ses cadres, à son humour à froid qui fait souvent mouche. Et à ses castings, toujours plus impressionnants d'un long métrage à l'autre.
Attendu le 21 juin dans nos salles, Asteroid City ne fera pas exception et sa bande-annonce le prouve, même si tous les comédiens et comédiennes n'y apparaissent pas.
On y croise cependant des nouveaux venus tels que Scarlett Johansson, Tom Hanks, Maya Hawke, Matt Dillon, Sophia Lillis ou Steve Carell, aux cotés d'habitués de l'univers du cinéaste que sont Jason Schwartzmann, Tilda Swinton (de dos), Jeffrey Wright, Liev Schreiber ou Rupert Friend. Ce qui est déjà costaud en soi.
Mais la bande-annonce nous rappelle qu'il faudra aussi compter sur Bryan Cranston, Edward Norton, Adrien Brody, Hong Chau (actuellement à l'affiche de The Whale), Willem Dafoe, Jeff Goldblum ou encore Margot Robbie. Rien que ça. Autant de personnes que l'on pourrait retrouver sur les marches du Festival de Cannes au mois de mai, puisqu'Asteroid City fait partie des candidats les plus crédibles pour la sélection.
Wes Anderson pourrait alors s'offrir une troisième participation à la Compétition, après y avoir été sélectionné avec The French Dispatch en 2021, et Moonrise Kingdom, qui avait également fait l'ouverture en 2012. Il n'en sera pas de même avec Asteroid City, car l'heureux élu doit sortir au même moment dans les salles françaises.
Mais on retrouve un peu de l'esprit de Moonrise Kingdom dans ces images, qui laissent entendre que la romance entre deux ados sera au cœur du récit. A ceci près que le camp scout sera remplacé par une convention spatiale censée réunir parents et enfants dans une ville fictive située dans le désert américain, pendant les années 50. Et que des extra-terrestres vont visiblement venir bouleverser ce petit monde propret.
Capture d'écran
Du Wes Anderson dans le texte donc, pour ce onzième long métrage dans lequel ne figurera pas l'habituel Bill Murray, qui a été remplacé par Steve Carell. Mais cette absence sera compensée par le reste du casting, absolument dingue, dans cette histoire qui paraît l'être autant.
Après avoir fêté l'été en sa compagnie, les fans de Wes Anderson auront droit à un second rendez-vous avec le réalisateur, puisque The Wonderful Story of Henry Sugar, mis en scène par ses soins d'après une histoire de Roald Dahl, sortira sur Netflix dans l'année.