En 1973, le très polyvalent Robert Lamoureux (il est à la fois comédien, humoriste, parolier, auteur, poète et cinéaste) réalise son troisième long-métrage, Mais où est donc passée la 7ème compagnie ?, un vaudeville militaire inspiré de sa propre expérience lors de la débâcle française de 1940. Produit par Alain Poiré, il est porté par un casting cinq étoiles, composé d’Aldo Maccione, Jean Lefebvre, Pierre Mondy, Alain Doutey, Pierre Tornade, Erik Colin et Robert Lamoureux lui-même. À sa sortie en salles, Mais où est donc passée la 7ème compagnie ? séduit 3,9 millions de spectateurs, ce qui en fait le troisième plus grand succès au box-office français de 1973.
Ce triomphe inattendu appelle évidemment une suite, co-écrite par Robert Lamoureux et Jean-Marie Poiré, qui voit le jour deux ans plus tard. Cette fois, les rescapés de la septième compagnie tentent de rejoindre le sud de la France, mais se font à nouveau attrapés. Déguisés en officiers, ils vont réussir à s’évader. On y retrouve la même distribution que dans le premier film, à l’exception d’Aldo Maccione, ayant quitté l’aventure en raison d’une mésentente avec Robert Lamoureux et Jean Lefebvre, remplacé par Henri Guybert, qui obtient là son premier rôle en tête d’affiche. À sa sortie, On a retrouvé la 7ème compagnie totalise 3,7 millions d’entrées, soit un score aussi bon que son prédécesseur.
Cette franchise, complétée par La Septième compagnie au clair de lune en 1977, ravive le genre français du comique troupier, tombé en désuétude avant d’être ravivé par Les Charlots avec Les Bidasses en folie. La trilogie de Robert Lamoureux se distingue néanmoins par son cadre authentique de la Seconde Guerre mondiale, et non celui, plus commun, du service militaire.
On a retrouvé la 7ème compagnie de Robert Lamoureux avec Erik Colin, Pierre Tornade, Jean Lefebvre...
Ce soir sur TMC à 21h25