C’est par son père que Cédric Klapisch développe une passion pour le vin. Depuis, il nourrit l’idée d’un film qui se déroulerait dans le milieu viticole et qui parlerait du lien familial, de l’héritage et de la transmission.
Les années passent. Son idée mûrit au rythme des vendanges. Ce n’est qu’une fois Casse-tête chinois terminé que le réalisateur se consacre enfin pleinement à ce projet.
Il contacte son partenaire d’écriture Santiago Amigorena, avec qui il a travaillé, entre autres, sur Le Péril jeune et Ni pour ni contre (bien au contraire), pour ses connaissances dans le domaine, sollicitant également le regard professionnel du viticulteur et comédien Jean-Marc Roulot.
Plutôt habitué à restituer l’effervescence urbaine, Cédric Klapisch pose ici sa caméra dans la nature, plus précisément dans la campagne bourguignonne.
Outre son esthétique naturaliste (grâce au travail du directeur photo Alexis Kavyrchine, issu du cinéma documentaire), le réalisateur tient également à respecter le cycle des saisons en étalant le tournage sur un an. Il livre ainsi une œuvre plus posée, remarquablement interprétée par Pio Marmaï, Ana Girardot et François Civil.
Cinq ans après Ce qui nous lie, Cédric Klapish s’attèle à rendre hommage à une autre de ses passions : la danse. Dans En Corps, il raconte l’histoire d’Elisa, grande danseuse classique, qui, après une blessure, se reconstruit au sein d’une compagnie de danse contemporaine.
Ce qui nous lie de Cédric Klapisch avec Pio Marmaï, Ana Girardot, François Civil...
Ce soir sur France 3 à 21h10