En 1988, Bruce Willis est révélé aux yeux du grand public grâce à Piège de cristal, dans lequel il tient le rôle principal, celui de John McClane, un policier new-yorkais pris au piège au sein du Nakatomi Plaza.
D’une hauteur de 150 mètres et composée de 34 étages, cette impressionnante tour à l’architecture post-moderne n’est autre que le Fox Plaza, siège de la 20th Century Fox. Un modèle réduit de l’imposant immeuble a ainsi été utilisé pour la spectaculaire séquence finale du film, qui voit les étages supérieurs partir en fumée.
Deux ans plus tard, Bruce Willis reprend du service pour une suite, intitulée 58 minutes pour vivre. Dans ce nouvel opus, librement adapté du roman éponyme de Walter Wager, John McClane se retrouve piégé dans un aéroport contrôlé par un groupe de mercenaires alors que l’avion de sa femme doit bientôt atterrir.
Mis en scène par Renny Herlin (et non par le réalisateur du premier volet, John McTiernan, retenu sur le tournage de À la poursuite d’octobre rouge), le film n’égale pas Piège de cristal.
Mais il tente d’en épouser les codes avec un véritable souci d’efficacité et d’empathie pour son héros "ordinaire" auquel Bruce Willis confère toute sa nonchalance et son cynisme. Un personnage d’autant plus génial qu’il est aux antipodes de ses confrères bodybuildés et surentraînés de l’époque (Stallone, Schwarzenegger, Bruce Lee, Chuck Norris, James Bond…).
Mention spéciale, aussi, à William Sadler en méchant qu’on adore détester et dont on se délecte des punchlines.
58 minutes pour vivre de Renny Harlin avec Bruce Willis, William Sadler, Bonnie Bedelia...
À partir de 10 ans
Ce soir sur W9 à 21h05