De la bataille de Stalingrad aux James Bond girls, des clichés aux faits historiques, AlloCiné vous livre à l’occasion des 20 ans de la chute de l’URSS un dossier- mezzés sur les "Rouges au cinéma". Enfilez votre chapka, prenez une faucille et un marteau, roulez les « r » : « C’est parrrti, camarrrade ! » Dossier réalisé par Corentin Palanchini
Impossible d’évoquer la représentation des soviétiques à l’écran sans faire une petite parenthèse sur les réalisateurs russes. Dès 1919, le cinéma est nationalisé en URSS. Le cinéma d’État va faire son apparition, et avec lui, la censure. Lorsqu’en 1944, Eisenstein tourne la première partie de l’histoire d’Ivan le Terrible, personnage symbolisant la révolution léniniste, le cinéaste obtient le prix Staline. En revanche, la seconde partie du film, montrant les excès d’Ivan, devenu tyran de son pays, déplait à Staline qui interdira cette deuxième partie, qui ne sortira qu’en 1958, cinq ans après la mort du "Petit père des peuples".
© Collection Christophe L.
Cette censure n’empêche pas le cinéma russe d’avoir un retentissement mondial. Ce sera le cas avec le mythique Le Cuirassé Potemkine (Eisenstein, 1925), la mondialement célèbre adaptation de Tolstoï Guerre et Paix (Serguei Bondartchouk, 1967), Oscar du meilleur film étranger, ou le mélodrame Quand passent les cigognes (Mikhail Kalatozov, 1957), palme d’or du festival de Cannes en 1958. Andrei Tarkovski eut également de nombreuses démêlées avec la censure soviétique pour son film Andreï Roublev (1969), et obtiendra à Cannes le prix du meilleur réalisateur pour Nostalghia (1983). Pour mémoire, La Ballade du soldat, (Grigori Chukhrai, 1959) sera également nommé aux Oscars et à la palme d’or à Cannes.
Quand passent les cigognes (extrait)
Ces metteurs en scène ont eu une influence considérable sur de grands réalisateurs comme Steven Soderbergh (pour Solaris), Lars von Trier, ou le turc Nuri Bilge Ceylan (Uzak). Ces cinéastes se réclament de leurs homologues russes, qui furent parmi les plus novateurs, notamment sur la technique du montage.
Adolf Hitler, bien connu pour son sens de la formule avait dit, en évoquant le front russe : "la prise de Stalingrad est pour des raisons psychologiques une nécessité urgente. Il faut priver le communisme de son lieu saint". Le résultat ? Lire page suivante.
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