De la bataille de Stalingrad aux James Bond girls, des clichés aux faits historiques, AlloCiné vous livre à l’occasion des 20 ans de la chute de l’URSS un dossier- mezzés sur les "Rouges au cinéma". Enfilez votre chapka, prenez une faucille et un marteau, roulez les « r » : « C’est parrrti, camarrrade ! » Dossier réalisé par Corentin Palanchini
On l’a échappé belle ! Le cinéma américain nous a abreuvé de films catastrophes qui nous promettaient une troisième guerre mondiale déclenchée par ou contre les Russes. Cette attaque est bactériologique dans Un Cerveau d'un milliard de dollars (1967) avec Michael Caine, dans lequel un milliardaire américain décide de raser l’URSS de la carte ! War Games (1983) se centrait sur la menace nucléaire, décrivant comment un petit génie de l’informatique manque de déclencher une troisième guerre mondiale en s’introduisant dans le système informatique militaire des USA.
La réunion de crise (de rire) du Dr Folamour
© Columbia Pictures
On retrouve la menace aérienne voire nucléaire dans Point limite (1964) de Sidney Lumet et son pendant comique, Docteur Folamour de Stanley Kubrick, sorti la même année. Le premier a souffert de la drôlerie du second, mais le sujet est similaire : la menace d’une troisième guerre mondiale entre Russie et États-Unis. Le cinéma des années Reagan se fera une spécialité du film de propagande : Top Gun et l’excellence des aviateurs américains, le nanar Invasion U.S.A. et son Chuck Norris butant des « cocos » en assénant des répliques fracassantes, l’uchronie L' Aube rouge sur des résistants américains luttant contre l’envahisseur soviétique, Superman (IV) qui affronte Nuclear Man !… Hors années Reagan, on pourrait évoquer le scénario de Salt (2010) avec Angelina Jolie.
Le documentaire "La Bataille de Tchernobyl" par Thomas Johnson (2006)
Cette propagande découle en partie de la catastrophe de Tchernobyl (rappel : en 1986 une centrale nucléaire soviétique explose, causant des dommages dramatiques encore difficiles à évaluer précisément). Le documentaire L' Oasis de Youri Chatchevatsky, montre le site dix ans après la catastrophe, ses habitants, etnous présente le responsable du site qui, tout en interdisant l’accès à la zone, déclare se promener sur le site pour se détendre…
Les « Rouges » brillaient souvent par leur savoir-faire en matière d’espionnage. On en parle page suivante.
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