D'Alien à Jason X en passant par Event Horizon, nombreuses sont les tentatives en matière d'horreur intergalactique. Alors que sort Apollo 18, sorte de Projet Blair Witch à la sauce spatiale, une petite rétrospective de la SF d'horreur s'impose... [ATTENTION, RISQUE DE SPOILERS !]
Dossier réalisé par Louis Daubresse
De quoi ça parle ?
Après 57 ans de dérive dans l'espace, Ellen Ripley est secourue par la corporation Weyland-Yutani. Malgré son rapport concernant l’incident survenu sur le Nostromo, elle n’est pas prise au sérieux par les militaires quant à la présence de xénomorphes sur la planète LV-426 où se posa son équipage… planète où plusieurs familles de colons ont été envoyés en mission de "terraformage". Après la disparition de ces derniers, Ripley décide d'accompagner une escouade de marines dans leur mission de sauvetage... va de nouveau devoir affronter la Bête... Tout sur le film
Du voyage sidéral à l’horreur abyssale
Une suite tout aussi novatrice que le premier volet. James Cameron prend une toute autre direction que celle vers laquelle tendait Ridley Scott. Le réalisateur de Terminator insiste davantage sur l'idée de conflit ouvert entre humains et xénomorphes, reléguant au second plan la part d'angoisse distillée dans le film de Scott. Les aliens, cette fois-ci en grand nombre (d'où le titre du film), rivalisent avec des soldats armés jusqu'aux dents et dotés des équipements de dernier cri. Notons que les monstres restent absents du film pendant la première heure. Le temps de bien préparer le terrain avant l'affrontement général. L'aspect militarisé d'Aliens le retour et son ambiance façon guérilla seront des sources d'influence majeure dans l'univers de la science-fiction.
A propos du monstre
La découverte du film reste la Reine-Mère des Aliens, qui pond les oeufs contenant les fameux facehuggers. D'une taille de quatre ou cinq fois plus imposante que celle d'un Alien ordinaire, elle est d'autant plus féroce et redoutable lorsqu'on tente de faire du mal à ses petits. Son design fut imaginé et dessiné par James Cameron en personne, en accord avec H.R. Giger.
La scène horrifique
Lorsque Bishop l'androïde se fait transpercer puis découper en deux par la Reine-Mère des Aliens. Heureusement que le sang d'un androïde est de couleur blanche, autrement le film aurait très certainement été interdit aux moins de 16 ans !
Une réplique qui tue
(A propos des Aliens) : "Eux au moins, ils ne s'entretuent pas pour des histoires de pourcentage !"
Le saviez-vous ?
Hormis Michael Biehn, dépêché sur le tournage à la dernière minute, les acteurs jouant les Marines ont dû se soumettre à une préparation intensive de deux semaines chez le S.A.S. (Special Air Service), la fameuse unité des forces spéciales britanniques. De plus, James Cameron leur a demandé de lire le roman de Robert A. Heinlein, Starship Troopers, popularisé plus tard par l'adaptation cinématographique de Paul Verhoeven.
L'un des décors ayant été gardé intact après le tournage, il fut réutilisé trois ans plus tard pour figurer l'intérieur de l'usine Axis Chemical dans le Batman de Tim Burton.
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