D'Alien à Jason X en passant par Event Horizon, nombreuses sont les tentatives en matière d'horreur intergalactique. Alors que sort Apollo 18, sorte de Projet Blair Witch à la sauce spatiale, une petite rétrospective de la SF d'horreur s'impose... [ATTENTION, RISQUE DE SPOILERS !]
Dossier réalisé par Louis Daubresse
De quoi ça parle ?
En 2040, l'Event Horizon, engin spatial révolutionnaire capable de se déplacer plus vite que la lumière, disparaît à la sortie de notre système solaire sans laisser de traces. Sept ans plus tard, il est signalé aux abords de Neptune. Accompagné du physicien William Weir, l'équipage du vaisseau Lewis & Clark a alors pour mission de rejoindre l'épave de l'Event Horizon, d'y récupérer les éventuels survivants et de déceler les causes de sa mystérieuse avarie. Nul ne le sait encore, mais pendant ces sept années, l'Horizon est allé au-delà des limites de l'univers et de toute réalité scientifique... Tout sur le film
Du voyage sidéral à l'horreur abyssale
Il s'agit, selon l'aveu de Paul W.S. Anderson, d'un film de maison hantée dans l'espace. Le cinéaste a utilisé Shining et La Maison du diable comme sources d'inspiration directes. Les décors sont d'un vide glaçant, à la limite du claustrophobique. Le climat du film, quant à lui, est ultra-travaillé. Apparitions et bruits étranges laissent peu à peu la place au gore radical...
A propos du monstre
Ici, le monstre ne revêt pas une forme physique spécifique. Il s'agit de l'Event Horizon lui-même. En effet, le vaisseau spatial est habité par les forces de l'Enfer. Il est devenu vivant et réagit vivement face à ses occupants. Notons également la terrifiante apparition finale de William Weir, devenu suppôt des Ténèbres et transformé en créature démoniaque.
La scène horrifique
Lorsque Laurence Fishburne découvre Jason Isaacs accroché à des crochets, la cage thoracique grande ouverte et les tripes répandues au sol...
En outre, les images subliminales que Sam Neill instille dans l'esprit de Fishburne durant le climax du film sont d'un sadisme absolu, à mi-chemin entre les peintures fantastiques de Jérôme Bosch et la photographie baroque de Joel-Peter Witkin.
Des répliques qui tuent
(Laurence Fishburne et Jason Isaacs en pleine discussion):
- "Ce vaisseau connaît mes peurs et mes détresses..."
- "Vous me dites qu'il serait vivant ?
(Laurence Fishburne face à un Sam Neill énucléé)
- "Qu'est-il arrivé à vos yeux ?"
- "Là où nous allons, nous n'avons pas besoin d'yeux pour voir."
Le saviez-vous ?
Dans la première ébauche de scénario, les étranges phénomènes qui se produisent sur le vaisseau spatial étaient le fait d'extraterrestres. Ayant pénétré leur dimension, l'Event Horizon les avait ramené à son bord. Paul W.S. Anderson a vite abandonné cette idée, craignant les comparaisons immédiates avec Alien.
L'architecture du vaisseau de l'Event Horizon reprend en très large partie celle de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Le premier montage d'Event Horizon: le vaisseau de l'au-dela durait 2h10. A cause de difficultés survenues pendant la post-production du film, la projection-test s'est avérée être un fiasco total. Les producteurs ont alors exigé que des coupes soient effectuées. Paul W.S. Anderson a donc retiré de nombreuses séquences orgiaques et dantesques jugées trop grand-guignolesques.
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