D'Alien à Jason X en passant par Event Horizon, nombreuses sont les tentatives en matière d'horreur intergalactique. Alors que sort Apollo 18, sorte de Projet Blair Witch à la sauce spatiale, une petite rétrospective de la SF d'horreur s'impose... [ATTENTION, RISQUE DE SPOILERS !]
Dossier réalisé par Louis Daubresse
De quoi ça parle ?
Lors d'une expédition sur la comète Halley, des cosmonautes découvrent trois sarcophages de verre contenant chacun un corps humain parfaitement conservé. Ramenés sur Terre, ces trois humanoïdes se révèlent être des extra-terrestres possédant d'inquiétants pouvoirs surnaturels. Ils représentent une menace réelle pour toute l'humanité et vont mettre la ville de Londres à feu et à sang... Tout sur le film
Du voyage sidéral à l'horreur abyssale
Lifeforce est quelque peu en marge du concept science-fiction d'horreur, et ne se déroule que très partiellement dans l'espace. Mais le film, sorti en 1985, surfe sur le récent succès d'Alien, le huitième passager Et son cinéaste n'est autre que Tobe Hooper, spécialiste du film gore. D'ailleurs, bon nombre d'effets spéciaux de Lifeforce recyclent les motifs visuels de Poltergeist: champs énergétiques, flux lumineux, pratiques télékinésiques... Dans ce cadre, on préfèrera parler de SF fantastique même s'il n'est jamais bon de faire dans l'estampillage.
A propos des monstres
Il s'agit d'extraterrestres revêtant une apparence humaine, dont une femme au physique affriolant, interprétée par Mathilda May, qui se promène toute nue chaque fois qu'elle apparaît devant la caméra. Ils sont capables d'absorber l'énergie vitale des humains par le biais d'un simple baiser mortifère et les transforment en morts-vivants en voie de putréfaction.
La scène horrifique
Excepté la nudité excessive de Mathilda May, susceptible de troubler les mentalités puritaines, aucune image-choc n'est à signaler. On est pourtant dans un film de Tobe Hooper, l'homme qui aimait filmer des corps découpés à la tronçonneuse, nom d'une pipe ! Ah si, une séquence où du sang jaillit du corps d'un personnage (joué par Patrick Stewart) et "s'unifie" pour reconstituer une entité. Ça ne casse pas non plus des briques...
Une réplique qui tue
"Je m'intéresse à la mort. Thanatologie de son vrai nom. La mort pour vous est juste un problème bureaucratique."
Le saviez-vous ?
Tourné en 1985, le film permet de constater que Patrick Stewart, qui joue ici un petit rôle, n'avait déjà plus aucun cheveu sur le sommet du crâne.
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