D'Alien à Jason X en passant par Event Horizon, nombreuses sont les tentatives en matière d'horreur intergalactique. Alors que sort Apollo 18, sorte de Projet Blair Witch à la sauce spatiale, une petite rétrospective de la SF d'horreur s'impose... [ATTENTION, RISQUE DE SPOILERS !]
Dossier réalisé par Louis Daubresse
De quoi ça parle ?
Un vaisseau spatial transportant une quarantaine de civils est percuté par une météorite et se crashe sur une planète inconnue. Les membres de l'équipage périssent dans l'accident, à l'exception de quelques survivants. Parmi eux, une jeune pilote, un imam et ses disciples, un antiquaire, une géologue, une adolescente, le chasseur de Johns et Riddick, un criminel endurci en cours de transfert vers sa prison. Alors que le petit groupe tente de s'organiser sous un climat aride de jour perpétuel dominé par trois soleils, ils découvrent qu'une éclipse va bientôt frapper la planète, permettant à de monstrueuses créatures nocturnes de se mettre en chasse. Tout sur le film...
Du voyage sidéral à l'horreur abyssale
Au premier abord, Pitch Black ne ressemble peut-être pas à un croisement à l'état pur entre science-fiction et horreur. Le film n'est pas tant dominé par un sentiment d'angoisse permanente que par une structure narrative en forme de survival. Pourtant, les ingrédients du genre sont bel et bien présents : une planète déserte, des créatures hostiles, des personnages décimés les uns après les autres, un sombre climat (c'est le cas de le dire). Comme dans Mimic, les enfants ne sont pas épargnés par les monstres et périssent souvent d'une mort cruelle.
A propos du monstre
Les créatures du film ressemblent à des dinosaures volatiles. A vrai dire, elles sont le fruit d'une improbable hybridation entre un requin-marteau et un ptérodactyle, et l'oeuvre du Français Patrick Tatopoulos, designer sur Independence Day, Godzilla, Underworld ou I, robot. John Cox, chargé de la création des monstres, en donne les caractéristiques physiques : "Elles mesurent 2,40 mètres de haut, avec des bras longs de 1,20 mètres et des ailes de 2,40 mètres d'envergure. Mais la tête est probablement la plus effrayante avec son énorme gueule". Leur seule faiblesse : toute forme d'éclairage, solaire ou artificiel. La lumière blesse leur peau et provoque chez elles des lésions irréversibles.
La scène horrifique
Pas de grand-guignol ici, seulement un chasseur de primes qui se fait bouffer le crâne comme une tomate, ou encore un affrontement entre Riddick et l'un des monstres à l'issue duquel ce dernier voit ses tripes se répandre sur le sol.
Une réplique qui tue
"Tu crois qu'on peut naître dans une poubelle, le cordon ombilical autour du cou, et ne pas croire en Dieu? Je crois en Dieu de toute mon âme. Aussi fort que je le déteste."
Le saviez-vous ?
Le premier jour de tournage fut déstabilisant pour Vin Diesel. Ainsi, le comédien ne put retirer les lentilles spéciales qu'il portait pour simuler le regard phosphorescent de Riddick. L'équipe tournant dans un coin reculé d'Australie, un ophtalmologiste dut être amené d'urgence de la ville la plus proche.... située à trois heures d'avion.
Une fin alternative aurait été tournée, dans laquelle le personnage de Riddick succombait sous les attaques des créatures. Face à ce personnage très porteur, les producteurs décidèrent finalement d'adopter une fin permettant son retour.
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