D'Alien à Jason X en passant par Event Horizon, nombreuses sont les tentatives en matière d'horreur intergalactique. Alors que sort Apollo 18, sorte de Projet Blair Witch à la sauce spatiale, une petite rétrospective de la SF d'horreur s'impose... [ATTENTION, RISQUE DE SPOILERS !]
Dossier réalisé par Louis Daubresse
De quoi ça parle ?
Deux astronautes, le Lieutenant Payton et le Caporal Bower se réveillent dans un gigantesque vaisseau spatial après un long séjour en hyper-sommeil. Désorientés, ils ne se souviennent ni de leurs identités ni de leur mission. Le Caporal Bower part en exploration et ne tarde pas à découvrir quelques survivants qui vivent cachés, traqués par d'effroyables créatures. Ensemble ils vont essayer de découvrir ce qui s'est réellement passé lors de cette mission... Tout sur le film
Du voyage sidéral à l'horreur abyssale
Pandorum, sorti en 2008, propose un savant croisement entre Alien, Ghosts of Mars et Event Horizon. Le scénario, qui mise essentiellement sur le sentiment de claustrophobie, se construit sur une avancée à tâtons, avec sa part de mystère et quelques rebondissements inattendus. A l'image des protagonistes, le spectateur reste dans l'incertitude totale. Quelques courses-poursuites et visions hallucinatoires complètent le tout.
A propos des monstres
Les créatures tribales du film sont semblabes à celles vues dans Ghosts of Mars. Sauf que dans Pandorum, elles sont nettement plus rapides, plus vives, plus promptes. Revêtues d'une tenue celtique, elles possèdent une peau blanchâtre, de gros yeux affreusement cruels et un crâne de gobelin. De surcroît, elles ont des tendances anthropophages.
La scène horrifique
Un passager du vaisseau spatial se réveille subitement de son hyper-sommeil et se fait dévorer tout cru par les voraces créatures. On n'aimerait pas être à la place du malheureux !
Une réplique qui tue
"Dans l'espace, il n'y a ni retour ni renforts possibles !"
Le saviez-vous ?
Le titre Pandorum renvoit au "Syndrome Orbital Dysfonctionnel". Une pathologie liée à l'immensité de l'espace et au sentiment d'isolement et de solitude qu'il procure. " Ce dysfonctionnement empêche de distinguer le bien du mal et se manifeste par des hallucinations, des saignements de nez et des tremblements".
Il semblerait que Pandorum ne soit que le commencement d'une fresque selon les dires du réalisateur Christian Alvart : " Pour être honnête, ce n'est que le premier chapitre d'une trilogie qui me permettra d'explorer bien plus encore le monde de Pandorum ".
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