Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
samedi 19 juin 2010 - 06h00
Le film mexicain "Année bissextile", en salles cette semaine, a remporté à Cannes la 33e Caméra d'or, qui récompense le Meilleur premier film, toutes sections confondues. A cette occasion, AlloCiné revient sur 10 anciens lauréats, et sur le chemin qu'ils ont parcouru depuis...
4 / 12
Présidente du jury : Marthe Keller
Comment elle en est arrivée là
Si dès sa jeunesse se révèle déjà un engagement social et féministe ancré à sa personne, Pascale Ferran, née en 1960, est tout autant habitée par le septième art et, à 20 ans, elle intègre la prestigieuse IDHEC, depuis devenue Fémis. Elle y rencontre notamment Arnaud Desplechin, Eric Rochant ou encore Pierre Trividic avec qui elle formera plus tard une certaine génération dorée du cinéma français d’auteur. Le diplôme en poche, elle parfait sa formation par des expériences d’assistante à la télévision puis au cinéma tout en développant coscénarios et contributions avec ses ex-camarades de promo. C’est par un cheminement « classique » qu’elle parvient elle-même à la réalisation : des courts dès 1989 qui lui offrent l’honneur d’une séléction cannoise (Le Baiser en 1990).
Un film prometteur...
A la base de ce film se trouve une productrice, Alice Méhovel, et une « foi inébranlable » en un scénario qui annonce pourtant un projet difficile à concrétiser. A l’instar des autres membres de la troupe issue de l’Idhec, ce film est réalisé en complète synergie avec un producteur tenace, jeune et capable de concrétiser les plus amibitions les plus ardues. Le film voit le jour après plus de deux ans à plancher sur le scénario coécrit par Trividic. C’est l’histoire de trois personnages marqués par la mort d’un proche dans leur enfance, perte devenue pour longtemps source de culpabilité. Au-délà de sa capacité à faire ressurgir au spectateur un regard d’enfant, ce film observe et cherche à comprendre un mystère qu’il ne peut pourtant pas dévoiler. Et marque par une maîtrise du temps qui devait devenir un aspect fondateur du cinéma de Pascale Ferran.
Depuis la Caméra d'Or...
Elle débute bientôt la réalisation de L' Age des possibles, fiction initiée par Arte, qui le diffuse avant une sortie en salles. Le film séduira une nouvelle fois la critique et obtiendra des récompenses, comme le prix Fipresci à Venise. Suite à plusieurs projets qui ne voient pas le jour, ce n’est qu’en 2003 que débute la production de Lady Chatterley inspirée du célèbre roman érotique. Elle renouvelle sa confiance à Arte et l’exclusivité qui va avec. Et le scénario de se répéter puisque sa sortie postérieure au cinéma obtiendra encore un succès tant populaire que critique. Elle fera main basse sur l’édition 2007 des Césars, qu’elle marquera aussi par un discours virulent où elle manifeste son inquiètude face à la difficulté de création dans le cinéma d’auteur en France. La même année, elle préside le jury de la section cannoise Un Certain Regard.
Comment elle en est arrivée là
Si dès sa jeunesse se révèle déjà un engagement social et féministe ancré à sa personne, Pascale Ferran, née en 1960, est tout autant habitée par le septième art et, à 20 ans, elle intègre la prestigieuse IDHEC, depuis devenue Fémis. Elle y rencontre notamment Arnaud Desplechin, Eric Rochant ou encore Pierre Trividic avec qui elle formera plus tard une certaine génération dorée du cinéma français d’auteur. Le diplôme en poche, elle parfait sa formation par des expériences d’assistante à la télévision puis au cinéma tout en développant coscénarios et contributions avec ses ex-camarades de promo. C’est par un cheminement « classique » qu’elle parvient elle-même à la réalisation : des courts dès 1989 qui lui offrent l’honneur d’une séléction cannoise (Le Baiser en 1990).
Un film prometteur...
A la base de ce film se trouve une productrice, Alice Méhovel, et une « foi inébranlable » en un scénario qui annonce pourtant un projet difficile à concrétiser. A l’instar des autres membres de la troupe issue de l’Idhec, ce film est réalisé en complète synergie avec un producteur tenace, jeune et capable de concrétiser les plus amibitions les plus ardues. Le film voit le jour après plus de deux ans à plancher sur le scénario coécrit par Trividic. C’est l’histoire de trois personnages marqués par la mort d’un proche dans leur enfance, perte devenue pour longtemps source de culpabilité. Au-délà de sa capacité à faire ressurgir au spectateur un regard d’enfant, ce film observe et cherche à comprendre un mystère qu’il ne peut pourtant pas dévoiler. Et marque par une maîtrise du temps qui devait devenir un aspect fondateur du cinéma de Pascale Ferran.
Depuis la Caméra d'Or...
Elle débute bientôt la réalisation de L' Age des possibles, fiction initiée par Arte, qui le diffuse avant une sortie en salles. Le film séduira une nouvelle fois la critique et obtiendra des récompenses, comme le prix Fipresci à Venise. Suite à plusieurs projets qui ne voient pas le jour, ce n’est qu’en 2003 que débute la production de Lady Chatterley inspirée du célèbre roman érotique. Elle renouvelle sa confiance à Arte et l’exclusivité qui va avec. Et le scénario de se répéter puisque sa sortie postérieure au cinéma obtiendra encore un succès tant populaire que critique. Elle fera main basse sur l’édition 2007 des Césars, qu’elle marquera aussi par un discours virulent où elle manifeste son inquiètude face à la difficulté de création dans le cinéma d’auteur en France. La même année, elle préside le jury de la section cannoise Un Certain Regard.
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