Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
samedi 19 juin 2010 - 06h00
Le film mexicain "Année bissextile", en salles cette semaine, a remporté à Cannes la 33e Caméra d'or, qui récompense le Meilleur premier film, toutes sections confondues. A cette occasion, AlloCiné revient sur 10 anciens lauréats, et sur le chemin qu'ils ont parcouru depuis...
7 / 12
Présidente du jury : Maria de Medeiros
Comment il en est arrivé là
Né en 1957 à Nunavut, une province du Grand Nord canadien, Zacharias Kunuk n'a pas tardé à découvrir la magie du cinéma, puisqu’il se lance dans la réalisation vidéo au début des années 1980 grâce à une petite caméra achetée à Montréal à l'occasion d'un voyage dans une galerie d'art inuit. Déjà résolument activiste, son but est alors de filmer les histoires que les chasseurs racontaient en revenant de la chasse. Cofondateur avec Norman Cohn de la première compagnie de production inuite, Inuit Isuma, il en devient président en 1990. Il se bat pour conjurer l'oubli collectif de la culture Inuit en combinant la technologie moderne à l'histoire traditionnelle, transmise par voie orale. Il produit ainsi des vidéos largement acclamées, des portraits détaillés de la vie traditionnelle des autochtones de la région d'Igloolik, filmés dans un style mariant documentaire et fiction.
Un film prometteur...
Zacharias Kunuk s’attèle à la réalisation d’Atanarjuat, la légende de l'homme rapide en 1998 mais la production, victime d'une série de problèmes financiers et logistiques, ne se termine que deux ans plus tard. Ce film, première réalisation dans son dialecte maternel, l’Inuktitut, est également le premier long métrage écrit, joué, produit et réalisé par des Inuits. L’histoire mêle action et suspense haletant et se déroule sur l'ancien site d'Igloolik, terre d’enfance du réalisateur devenue théâtre d’affrontements acharnés. De puissants personnages tant humains que surnaturels s'y confrontent dans un combat marqué par l'amour, la jalousie, le meurtre et la vengeance. Inspiré par une légende que les réalisateurs craignaient de voir disparaître avec l’arrivée des télévisions, le film est plébiscité dans les festivals du monde entier et acclamé à Cannes. C’est cette effarante blancheur dans ce vide à perte de vue qui ne laisse pas indifférent, comme si on assistait au début du monde, où les Inuits seraient les seuls habitants. Grâce à ce film, il devient le premier canadien à remporter ce prix si convoité.
Depuis la Caméra d'Or...
Il continue depuis à se battre pour la préservation du patrimoine Inuit tant culturel qu’écologique et sa maison de production multiplie les expériences cinématographiques où s’exprime toute la diversité d’un héritage en péril. Via la technologie (qu’il a toujours jugée utile si elle est bien utilisée...), se fédére sur Internet une communauté d’échange et d’expression dont il est en partie à l’origine. Son œuvre personnelle se poursuit par la réalisation d’une trilogie « Atarnajuat » voulue pour exprimer à une plus juste mesure l’ampleur de sa civilisation ancestrale. C’est ainsi que voit le jour, en 2006, The Journals of Knud Rasmussen, puis Before Tomorrow trois ans plus tard. Son travail militant se voit également récompensé en 2002 par l’Ordre du Canada, l’une des plus hautes distinctions civiles.
Comment il en est arrivé là
Né en 1957 à Nunavut, une province du Grand Nord canadien, Zacharias Kunuk n'a pas tardé à découvrir la magie du cinéma, puisqu’il se lance dans la réalisation vidéo au début des années 1980 grâce à une petite caméra achetée à Montréal à l'occasion d'un voyage dans une galerie d'art inuit. Déjà résolument activiste, son but est alors de filmer les histoires que les chasseurs racontaient en revenant de la chasse. Cofondateur avec Norman Cohn de la première compagnie de production inuite, Inuit Isuma, il en devient président en 1990. Il se bat pour conjurer l'oubli collectif de la culture Inuit en combinant la technologie moderne à l'histoire traditionnelle, transmise par voie orale. Il produit ainsi des vidéos largement acclamées, des portraits détaillés de la vie traditionnelle des autochtones de la région d'Igloolik, filmés dans un style mariant documentaire et fiction.
Un film prometteur...
Zacharias Kunuk s’attèle à la réalisation d’Atanarjuat, la légende de l'homme rapide en 1998 mais la production, victime d'une série de problèmes financiers et logistiques, ne se termine que deux ans plus tard. Ce film, première réalisation dans son dialecte maternel, l’Inuktitut, est également le premier long métrage écrit, joué, produit et réalisé par des Inuits. L’histoire mêle action et suspense haletant et se déroule sur l'ancien site d'Igloolik, terre d’enfance du réalisateur devenue théâtre d’affrontements acharnés. De puissants personnages tant humains que surnaturels s'y confrontent dans un combat marqué par l'amour, la jalousie, le meurtre et la vengeance. Inspiré par une légende que les réalisateurs craignaient de voir disparaître avec l’arrivée des télévisions, le film est plébiscité dans les festivals du monde entier et acclamé à Cannes. C’est cette effarante blancheur dans ce vide à perte de vue qui ne laisse pas indifférent, comme si on assistait au début du monde, où les Inuits seraient les seuls habitants. Grâce à ce film, il devient le premier canadien à remporter ce prix si convoité.
Depuis la Caméra d'Or...
Il continue depuis à se battre pour la préservation du patrimoine Inuit tant culturel qu’écologique et sa maison de production multiplie les expériences cinématographiques où s’exprime toute la diversité d’un héritage en péril. Via la technologie (qu’il a toujours jugée utile si elle est bien utilisée...), se fédére sur Internet une communauté d’échange et d’expression dont il est en partie à l’origine. Son œuvre personnelle se poursuit par la réalisation d’une trilogie « Atarnajuat » voulue pour exprimer à une plus juste mesure l’ampleur de sa civilisation ancestrale. C’est ainsi que voit le jour, en 2006, The Journals of Knud Rasmussen, puis Before Tomorrow trois ans plus tard. Son travail militant se voit également récompensé en 2002 par l’Ordre du Canada, l’une des plus hautes distinctions civiles.
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