Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
samedi 19 juin 2010 - 06h00
Le film mexicain "Année bissextile", en salles cette semaine, a remporté à Cannes la 33e Caméra d'or, qui récompense le Meilleur premier film, toutes sections confondues. A cette occasion, AlloCiné revient sur 10 anciens lauréats, et sur le chemin qu'ils ont parcouru depuis...
5 / 12
Président du jury : Michel Deville
Comment il en est arrivé là
Très tôt passionné par différentes formes d’expression artistiques (littérature, photo), Jafar Panahi, fils d’ouvrier, tourne dès son plus jeune âge des films en 8mm. Il étudie la réalisation au collège de cinéma et de télévision et de Téhéran, et travaille ensuite pour la télévision. Pendant son service militaire, il tourne un documentaire sur la guerre Iran-Irak.
Un film prometteur...
Pendant le tournage d’Au travers des oliviers, en 1994, Jafar Panahi, assistant du réalisateur Abbas Kiarostami, raconte à ce dernier la trame d’un court métrage qu’il souhaiterait mettre en scène. Séduit, Kiarostami encourage le jeune homme à en faire un long métrage, et se propsoe d’en écrire le scénario. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, Le Ballon blanc, plongée dans Téhéran à travers le regard innocent d’une fillette de 7 ans, n’est pas sans évoquer le cinéma de Kiarostami, par son style et ses préoccupations. Lorsque le jury de Michel Deville décerne la Caméra d'or au film, le cinéma iranien occupe une place de choix sur la carte du monde cinéphile. Le Goût de la cerise de Kiarostami décrochera la Palme d’or en 1997, et en 2000, un autre premier film iranien remportera la Caméra d’Or : Un Temps pour l'ivresse des chevaux de Bahman Ghobadi.
Depuis la Caméra d'Or...
Après la révélation, la confirmation. Le Miroir, encore centré sur une petite fille, obtient le Léopard d’Or à Locarno en 1997. Trois ans plus tard, c’est un Lion d’or qui vient saluer Le Cercle, œuvre virtuose et plus politique sur la condition féminine. Sang et or et Hors jeu sont tout aussi remarqués, mais jusqu’en 2006 les films de Jafar Panahi sont le plus souvent interdits d’écran en Iran. Plus grave, en mars 2010, son soutien aux opposants au régime lui vaut d’être incarcéré pendant près de trois mois. Il sera libéré sous caution le 25 mai juste après le Festival de Cannes, qui l’avait invité en tant que membre du jury. Pendant la cérémonie de clôture, une chaise est restée vide, en signe de soutien à l’artiste emprisonné.
Comment il en est arrivé là
Très tôt passionné par différentes formes d’expression artistiques (littérature, photo), Jafar Panahi, fils d’ouvrier, tourne dès son plus jeune âge des films en 8mm. Il étudie la réalisation au collège de cinéma et de télévision et de Téhéran, et travaille ensuite pour la télévision. Pendant son service militaire, il tourne un documentaire sur la guerre Iran-Irak.
Un film prometteur...
Pendant le tournage d’Au travers des oliviers, en 1994, Jafar Panahi, assistant du réalisateur Abbas Kiarostami, raconte à ce dernier la trame d’un court métrage qu’il souhaiterait mettre en scène. Séduit, Kiarostami encourage le jeune homme à en faire un long métrage, et se propsoe d’en écrire le scénario. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, Le Ballon blanc, plongée dans Téhéran à travers le regard innocent d’une fillette de 7 ans, n’est pas sans évoquer le cinéma de Kiarostami, par son style et ses préoccupations. Lorsque le jury de Michel Deville décerne la Caméra d'or au film, le cinéma iranien occupe une place de choix sur la carte du monde cinéphile. Le Goût de la cerise de Kiarostami décrochera la Palme d’or en 1997, et en 2000, un autre premier film iranien remportera la Caméra d’Or : Un Temps pour l'ivresse des chevaux de Bahman Ghobadi.
Depuis la Caméra d'Or...
Après la révélation, la confirmation. Le Miroir, encore centré sur une petite fille, obtient le Léopard d’Or à Locarno en 1997. Trois ans plus tard, c’est un Lion d’or qui vient saluer Le Cercle, œuvre virtuose et plus politique sur la condition féminine. Sang et or et Hors jeu sont tout aussi remarqués, mais jusqu’en 2006 les films de Jafar Panahi sont le plus souvent interdits d’écran en Iran. Plus grave, en mars 2010, son soutien aux opposants au régime lui vaut d’être incarcéré pendant près de trois mois. Il sera libéré sous caution le 25 mai juste après le Festival de Cannes, qui l’avait invité en tant que membre du jury. Pendant la cérémonie de clôture, une chaise est restée vide, en signe de soutien à l’artiste emprisonné.
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Myles
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