Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
jeudi 13 mai 2010 - 10h00
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00H20 – Bateau Arte – Il y a du monde ce soir pour fêter le retour (la libération ?) d’un génie du Slapstick français : Pierre Etaix dont Le Grand amour a été diffusé pour la première fois depuis près de 40 ans. Entre deux pas de danse, on y apprend qu'Apichatpong Weerasethakul devrait finalement être bien présent à Cannes pour son film Uncle Boonmee Who Can Recall His Past Lives.
9h45 - Dans la presse et au Marché du Film : Et une nouvelle moisson d’affiches toutes fraîches, et une ! Mais pas n’importe lesquelles puisqu’il s’agit d’affiches de films français destinées aux ventes internationales…
10h03 - Dans la presse : Christian Clavier passe derrière la caméra… Après Gérard Jugnot, Michel Blanc, Josiane Balasko et Marie-Anne Chazel, il sera donc le 5ème membre de la Troupe du Splendid à s’essayer à la réalisation avec une comédie d’aventure encore sans titre qui sera produite par Les Films du Kiosque. Le tournage devrait se dérouler début 2011, une fois terminées les représentations de la pièce à succès La Cage aux folles…
11h15 - Grand Théâtre Lumière : après La Mémoire dans la peau, Mr. & Mrs. Smith ou Jumper, qui aurait cru un jour que Doug Liman viendrait fouler le tapis rouge cannois pour affronter des habitués comme Alejandro González Inárritu, Ken Loach ou Abbas Kiarostami en compétition ? Invité surprise de cette édition 2010, le réalisateur est donc entré dans la danse ce matin avec Fair Game, qui n'est en rien un remake du nanar du avec Cindy Crawford. Non, ici, c'est de l'Irak et d'une histoire vraie qu'on parle : celle de Valerie Plame, agent de la CIA chargé de l'enquête sur la possible présence d'armes de destruction massives au pays de Saddam Hussein, avec l'aide de son mari Joe Wilson, diplomate envoyé au Niger sur les traces d'une supposée vente d'uranium enrichi. Problème : l'admnistration Bush ignore leurs conclusions et déclenche une offensive en Irak. Autre problème : la réaction de Joe, via un éditorial publié dans le New York Times va indirectement concourir à griller la couverture de son épouse.
Pour qui ne connaît pas cette histoire, Fair Game se révèlera être un thriller intéressant. Pour les autres, le long métrage manquera un peu de relief et d'éléments nouveaux. Mais tout le monde s'accordera quand même à dire que cette adaptation est globalement solide : sans dépasser le cadre classique du genre, ni même chercher à sur-enfoncer l'administration Bush, Doug Liman signe une mise en scène nette et sans bavure, tandis que ses acteurs font (bien) le boulot, Naomi Watts moins fragile qu'à l'accoutumée dans son rôle d'agent de la CIA, et Sean Penn crédible au fur et à mesure que son personnage prend de l'importance et termine par un discours sur lequel on sent que le comédien a du se faire plaisir. Mais à part ça, l'ensemble, bien qu'efficace et tout à fait regardable, ne s'élève pas au-dessus de la moyenne des films ayant l'Irak pour toile de fond. Ah, et on me souffle dans l'oreillette que le documentaire Le Monde selon Bush est plus complet que Fair Game sur l'affaire Valerie Plame. (Max)
11h30. De notre bureau. Carlos cartonne. Canal+ annonce que le premier volet de la série Carlos (Carlos), diffusé mercredi soir, a réuni 822 000 abonnés, soit 13,2 de part d'audience. La chaîne cryptée précise, de façon un peu alambiquée, qu'il s'agit d'un record pour une fiction politique depuis 2005. Même s'il a dit tout le mal qu'il pensait de cette fiction, il n'est pas impossible que, depuis sa cellule, le fanfaron Ilitch Ramirez Sanchez en retire un peu de fierté...
11h34 - Salle de conférence de presse : Naomi Watts a sa façon bien à elle de parler de sa préparation au rôle de l’espionne Valerie Plame dans Fair Game : « D’ordinaire, y’a peu d’actrices qui, en même temps, donnent le sein à leur enfant et apprennent le maniement des armes comme j’ai dû le faire… »
13h45 - Plage Baoli Beach : le réalisateur Doug Liman se rappelle en interview de sa réaction lorsqu’il a appris que son film Fair Game allait être présenté en Compétition à Cannes : « J’étais en montage avec Sean Penn, et je me souviens d’avoir d’abord été tout excité puis effrayé à l’idée de me voir en smoking. »
15h26 - Sur la Croisette : Lindsay Lohan continue de défrayer la chronique… L'actrice américaine, grande amatrice de fêtes cannoises, fait en effet l’objet d’un mandat d'arrêt lancé par un juge de Los Angeles, car, bloquée à l'aéroport de Nice après le vol de son passeport dans sa chambre d'hôtel, elle n’a pu honorer une convocation de la justice américaine chargée de statuer sur sa probation dans le cadre d'une procédure en cours pour conduite en état d'ivresse. A l'ouverture de l'audience, la juge Revel a estimé que le vol de son passeport ne suffisait pas à excuser l'absence de Lindsay Lohan dans l'enceinte du tribunal. "Elle aurait dû soit ne pas aller à Cannes, soit rentrer deux jours plus tôt", a-t-elle déclaré. En conséquence, la comédienne sera mise aux arrêts dès son retour aux Etats-Unis et pourrait risquer la prison à moins qu’elle ne paie sa caution, dont le montant a été fixé à 100 000 dollars…
16h45 - Salle Debussy : On se serait cru à l’école des fans… Assistant à la projection officielle du teen movie Simon Werner a disparu…, Hippolyte Girardot n’a pas manqué de filmer avec son appareil photo numérique l’arrivée sur l’estrade de sa fille Ana Girardot, actrice principale du long métrage en présentation.
18h10 - Simon Werner a disparu… : un premier long métrage, c’est toujours une découverte, surtout lorsque son propos se veut ambitieux. Et ici d’ambition, il en est bien question, puisque Simon Werner a disparu… que l’on doit à un certain Fabrice Gobert est un véritable mélange des genres empruntant aux codes du teen-movie, du film d’ambiance voire du thriller… Début des années 90, région parisienne, une bande de lycéens, une très jolie fille objet de toutes les convoitises (Ana Girardot), un garçon lunaire (Jules Pelissier), une histoire de flirts puis une succession de disparitions mystérieuses… Le décor est planté…
Pour ses débuts au cinéma, Fabrice Gobert n’hésite pas à déstructurer son récit, cherchant à recomposer façon puzzle les versions enchevêtrées de chacun de ses personnages. Un habile travail narratif qui vise à mieux rendre compte de la complexité des interprétations et des fantasmes individuels. Parallèlement à cela, on appréciera l’intelligence de cadrage et la fluidité de la mise en scène, même si celle-ci tend à être trop lisse et le sens du rythme un peu faiblard. Pour toutes ces raisons, Fabrice Gobert mérite le statut de cinéaste à suivre. (GM)
18h20 – Grand théâtre Lumière. Fin de la projection de Route Irish de Ken Loach, présenté en Compétition. La Route Irish se situe en Irak. C’est la seule est unique voie qui relie l’aéroport de Bagdad en Irak à la Zone verte, sécurisée. Un terrain particulièrement propice aux attaques terroristes… Et c’est ici qu’a lieu le décès de Frankie, membre d'une entreprise de sécurité privée.
Après Fair Game de Doug Liman, ce jeudi cannois est décidément placé sous le signe de la guerre en Irak. Seulement ici, pas de Star Hollywoodienne au casting, nous sommes chez Ken Loach. L’essentiel de l’action se déroule donc à Liverpool d’où Fergus, ami intime de Frankie va enquêter sur le décès. Complot visant à cacher certains secrets inavouables ou véritable accident ? L’enquête est avant tout un prétexte pour dresser le portrait de ce Fergus, ancien des services spéciaux obsédé par la personne qu’il était... avant la guerre. Si la sensibilité réaliste de Loach est toujours bien présente, on peut toutefois reprocher l’étonnante simplicité de son propos sur la guerre et les dégâts qu’elle peut engendrer sur ses acteurs. La mise en scène parfois trop proche d’un téléfilm fait qu’on lui préfère malheureusement des films comme Dans la vallée d'Elah ou encore Redacted, qui plus est plus prompts à la réflexion.
19h15 - Une espionne sur les marches... Pour la première fois dans l'histoire du Festival de Cannes, une ex-agent de la CIA a foulé le fameux tapis rouge. En l'occurrence Valerie Plame, la véritable héroïne de Fair Game à qui Naomi Watts prête ses traits dans le film de Doug Liman. Le cinéma français était également bien représenté sur les marches, puisqu'on a pu y apercevoir l'équipe de Mammuth - Gustave Kervern, Benoît Delépine, Gérard Depardieu, Fred Poulet - Emma de Caunes, Salomé Stévenin, Gaspard Ulliel, Jean-Pierre Mocky ainsi que le réalisateur Eric Lartigau, sa compagne Marina Foïs et le producteur Pierre-Ange Le Pogam venus à Cannes présenter L' Homme qui voulait vivre sa vie au Marché du Film.
22h.Théatre Debussy.Le show et l’effroi. Un de ces jours, on verra naître un festival des films tournés en France par des cinéastes étrangers. Y seraient programmés Le Voyage du ballon rouge du Taiwanais Hou Hsiao Hsien, Un Couple parfait du Japonais Nobuhiro Suwa, et donc Rebecca H du New-Yorkais Return to the dogs. Ce réalisateur intransigeant et rare (3 films seulement depuis 1993 : Clean, Shaven, Claire Dolan, Keane) revient avec un film qui n’a pas manqué de dérouter la Croisette. Rebecca H : un titre énigmatique pour un film court (1h17), inconfortable, perturbant, et qui exerce une rare fascination chez le spectateur, pour peu que celui-ci accepte de se prendre au jeu.
Et de jeu, il est constamment question dans Rebecca H puisque le film, qui multiplie les mises en abyme, est bati autour d’une actrice. C’est Géraldine Pailhas qui se prête, corps et âme, à cette expérience singulière : elle joue (peut-être) le rôle d’une actrice, en plein tournage d’un biopic consacré à Grace Slick, la chanteuse du groupe psychédélique Jefferson Airplane. On la voit avant et pendant les prises (son partenaire est Pascal Greggory, son réalisateur Lodge Kerrigan !), mais aussi dans le cadre d’une interview, d’une conférence de presse… Et, histoire de déstabiliser un peu plus le spectateur, s’ajoute l’histoire d’une jeune femme mystérieusement assassinée... A la fin, bien des questions restent en suspens, et on peut se demander si Kerrigan a eu le temps de terminer ce film-chantier comme il le souhaitait. En l’état, Rebecca H s’impose assurément comme un précieux document(aire) autour d’une comédienne dans tous ses états (on pense un peu à H Story de Suwa avecBéatrice Dalle). On en saura plus demain, puisqu'on doit interviewer le réalisateur et son actrice.
22h00. Espace Miramar. Premier palmarès. C'est le signe que la fin du festival approche... Le premier palmarès vient de tomber : le Grand prix de la Semaine de la Critique a été décerné à Armadillo de Janus Metz, un documentaire danois sur de jeunes engagés en Afghanistan, chargés d'assurés la sécurité des civils. A noter que la présence d'un documentaire dans cette section, en compétition, est rarissime. Berik, signé par un autre Danois, Daniel Joseph Borgman, remporte le Prix du court métrage, tandis que le prix SACD revient au film vietnamien Bi, Don’t Be Afraid ! (Bi, dung so!) de Phan Dang Di.
23h02 - Cap d'Antibes : L'amfAR fait le plein de stars… Mick Jagger, Jennifer Lopez, Alain Delon, Marion Cotillard, les jurés du Festival de Cannes Benicio Del Toro et Kate Beckinsale, les couturiers Karl Lagerfeld, Tom Ford et Giorgio Armani, Grace Jones, Paris Hilton, Ornella Muti, Diane Kruger ou encore Edgar Ramírez… Tout ce beau monde a assisté ce soir au gala de l'amfAR, la fondation américaine contre le sida (recherche, prévention et aide aux malades), qui se tenait comme à l’accoutumée au Cap d'Antibes. Lors de ce dîner facturé 150 000 dollars la table de 10 couverts, les 850 convives présents ont pu profiter d’un mini-concert donné par la chanteuse de r’n’b Mary J. Blige. Parmi les lots prestigieux et insolites qui ont été mis aux enchères, on peut faire mention d’une journée entière pour deux personnes à passer en la compagnie de l'ancien Président américain Bill Clinton ainsi que d’un vrai rôle dans une comédie avec Hugh Jackman, Kate Winslet et Naomi Watts.
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