Cannes 2010 - Cannes en direct !
jeudi 13 mai 2010 - 10h00

Vivez Cannes au jour le jour, minute par minute, grâce à la rédac' !

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  • La Minute du jour



  • 9h30-Lu dans la presse- French connection. La tendance est aux remakes américains de films français : il y a quelques jours, on apprenait que la réalisatrice de Frozen River allait s'atteler à une version US de Ressources humaines, le poignant premier film de Laurent Cantet, qui révéla Jalil Lespert. Guillaume Canet, lui, expliquait sur la Croisette qu'il collaborait avec James Gray pour écrire Rivals, un film inspiré des Les Liens du sang. Et ce matin, Variety annonce déjà que L'Age de raison avec Sophie Marceau (en salles le 28 juillet) fera aussi l'objet d'un remake...

    10h32 - Des hommes et des dieux : troisième et dernier film français en lice pour la Palme d’Or, Des hommes et des dieux est le 4ème long métrage de Xavier Beauvois. Voilà cinq ans que le cinéaste n’avait pas fait parler de lui (si ce n’est pour un court métrage, Notre ami Chopin), depuis Le Petit lieutenant pour être précis. Entre-temps, Beauvois-acteur nous avait gratifiés de quelques apparitions inattendues, figurant notamment au générique de Disco… Pour son retour derrière la caméra, Beauvois-réalisateur s’attaque à un sujet (un peu) moins léger que le film d’Onteniente, le massacre des sept moines de Tibéhirine, frères catholiques du monastère Notre-Dame de l’Atlas exécutés en 1996 en Algérie. L’enquête attribuera leur disparition aux fondamentalistes du GIA.



    Dans Des hommes et des dieux, Beauvois s’intéresse aux dernières semaines de ces martyrs malgré eux. Et nous plonge dans le quotidien de ces hommes de foi en proie au doute. Mais pas un doute métaphysique, leur questionnement est beaucoup plus concret. Doivent-ils rester au monastère et risquer la mort ? Doivent-ils quitter la région et abandonner leurs ouailles aux islamistes ? Ce qui intéresse Beauvois c’est la façon dont chacun répondra à ces questions. Et si le Très-Haut est au centre de leurs préoccupations, l’humain occupe une place déterminante. Pas de fous de Dieu ici. Ces hommes ont peur, souffrent, sont tentés de fuir. A contrario de tout fondamentalisme, ils se forgent une conviction qu’ils mettent au service de la foi, et non l’inverse. Le film en devient passionnant. Et les scènes de liturgie d’apparaître comme des rituels guerriers (les moines se galvanisent pour affronter le danger) et non seulement religieux. La fraternité qui se dégage de l’ensemble rend cette marche vers la mort poignante. Le film entre ici en résonance avec Le Petit lieutenant, autre récit d’un gâchis prévisible et inacceptable. Les acteurs, comme toujours chez Beauvois, sont parfaits, Lambert Wilson et Michael Lonsdale en tête.

    10h50 - Terrasse du Palais -Pas très catholique. Xavier Beauvois se fiche d'être en odeur de sainteté : pendant le photocall de son film Des hommes et des dieux, il tient un tee-shirt sur lequel est écrit en gros "Polanski"... Quelques instants après, c'est Lambert Wilson qui fait des siennes en embrassant fougueusement, et sur la bouche, Sabrina Ouazani, puis Xavier Beauvois ! Il faut dire que ni l'une ni l'autre ne se sont fait prier...



    11h16 - Salle de conférence de presse : pour Lambert Wilson, la décontraction est de mise. Portant une veste de survêtement orange vif sans rien dessous, l'acteur s'est déclaré en "en pleine forme". "Je n'étais pas là pour des raisons de santé mais mon péritoine est toujours intact", a-t-il indiqué aux journalistes s'agissant de son absence à la projection officielle de La Princesse de Montpensier. Interrogé un peu plus tard sur la difficulté de jouer un rôle empreint de spiritualité, l'acteur a également confié : "Depuis certains événements récents de ma vie qui ont été compacts et denses, je suis arrivé à une concentration décontractée qui me permet de manier avec une énorme facilité ces thèmes si essentiels".



    11h45 - Rencontre avec Xavier Dolan et ses deux comédiens. Malgré la fatigue (que voulez-vous, quand on enchaîne les interviews et les fêtes), tous gardent leur fraîcheur et leur enthousiasme. La conversation se poursuit une fois la caméra éteinte, Dolan nous parle de son amour pour Happy Together de Wong Kar-Wai, un choix guère étonnant quand on a vu Les Amours imaginaires, une oeuvre également riche en couleurs, en chansons, en sentiments. Mais Dolan tient à préciser que ses références sont moins cinématographiques que picturales.

  • L'interview




  • 12h02 - Salle du Soixantième : Et non, ce ne sont pas les journalistes qui ont eu la primeur de découvrir Les Mains en l'air, le nouveau long métrage de Romain Goupil présenté en Séance spéciale, mais plus de 400 enfants qui ont su lui réserver un accueil enthousiaste.

    12h26 - Les Mains en l'air : c'est à Cannes, en 1982, que la carrière de réalisateur de Romain Goupil prend son envol. Lauréat cette année-là de la Caméra d'or avec son documentaire Mourir à trente ans, il s'est depuis construit une filmographie "militante", s'intéressant à quelques faits de société comme le port du voile islamique (Sa vie à elle, 1995), la peur du sida (A mort la mort !, 1999) ou encore le problème des sans-papiers (Une Pure coïncidence, 2002). Avec son nouveau long métrage, le cinéaste revient sur ce dernier thème d'actualité toujours aussi brûlant, mais en l'abordant de manière plus légère. Ainsi, il fait des héros de son film une bande d'enfants prêts à tout pour sauver leur amie tchétchène menacée d'expulsion...



    D'ordinaire, un film interprété par des enfants peut vite s'avérer insupportable, surtout lorsqu'on leur demande de singer des adultes. Or ici, à partir d'un joli choix de casting - on ne manquera pas de craquer pour l'adorable frimousse de la petite Linda Doudaeva - Romain Goupil s'attache à ne rendre compte à l'écran que de leur innocence et de leur spontanéité par opposition à un monde adulte plus enclin à sombrer dans l'incompréhension et une vaine agitation politique. Grâce à ce jeu de contrastes savamment élaboré, le metteur en scène engagé parvient ainsi à faire des Mains en l'air un bel hymne à la jeunesse et à ses idéaux que l’on croyait perdus. (GM)



    13h02 - Salle de conférence de presse : instant émotion avec Juliette Binoche... L'actrice a en effet fondu en larmes après qu'une journaliste de l'assistance eut dit que le cinéaste Jafar Panahi, emprisonné à Téhéran, avait débuté une grève de la faim. Avant cela, Abbas Kiarostami, le réalisateur iranien de Copie conforme, avait délivré un émouvant message réclamant la libération de son compatriote. "Le fait qu'un réalisateur ait été emprisonné est en soi intolérable, avait-il ainsi déclaré. Face à cette mobilisation internationale, le gouvernement iranien sera bien obligé de reconnaître qu'il a fait une erreur (...) Il nous faut une explication, parce que je ne comprends pas comment un film peut être considéré comme un crime, alors qu'il n'a pas encore été réalisé." Et d'ajouter : "Lorsqu'un réalisateur, un artiste est emprisonné, c'est l'art tout entier qui est attaqué."

    13h30 Semaine de la Critique - Fin de projection du réjouissant Sound of Noise. En lice pour la Caméra d’Or, ce premier long métrage du tandem Ola Simonsson & Johannes Stjärne Nilsson est en réalité un prequel de leur Music for one apartment and six drummers, candidat à la Palme du court métrage en 2001. Un titre obscur pour une œuvre qui l’est beaucoup moins : il faut résumer la chose ainsi ("tu sais, les batteurs qui font de la musique dans une cuisine avec tout ce qui leur passe sous la main") pour que votre interlmocuteur réalise qu’il a, lui aussi, assisté au premier concert de ces musiciens de génie, encensés par des millions d’internautes depuis la mise en ligne du film sur Youtube.



    Pour en revenir à Sound of Noise, le long métrage évoque donc la rencontre de ces "terroristes" musicaux, décidés à utiliser la ville comme instrument de musique. La bonne idée ici, c’est de ne pas se contenter de la musique, mais d’élaborer une véritable trame narrative autour du concept, en opposant aux "drummers" un inspecteur de police musicophobe et allergique à la moindre note. Résultat : des morceaux musicaux d’anthologie (dont un concert au bulldozer !) et un humour aussi décalé que rafraîchissant. (YS)

    14h03 - Salle Debussy : le cours de drague du jour, c'est à Ryan Gosling qu'on le doit ! Dans Blue Valentine, il complimente Michelle Williams d'un bon : "Pour moi, plus une fille est jolie, et plus elle est folle. Ce qui fait de vous une folle à lier." Classe...



    14h30 Ponton du Majestic - Drum-battle entre cinq des six "drummers" de Sound of Noise. Quelques minutes impressionnantes, et une victoire de Anders Vestergård (photo).



    15h30 Ponton du Majestic - Drum-battle (bis) entre cinq des six "drummers" de Sound of Noise. Quelques minutes impressionnantes, et une victoire de Anders Vestergård (photo).

    15h58 - Salle Debussy : beaucoup (trop) de jours ensemble ? Que faire lorsque la vue de son conjoint ne provoque, au mieux, que de l'indifférence ? Arrêter les frais ou se donner une dernière chance, en évoquant le passé, le présent et le futur ? Dans Blue Valentine (Un Certain Regard), Ryan Gosling et Michelle Williams optent pour le second choix le temps d'une nuit qui leur permet de faire le point, et nous vaut de découvrir, à travers quelques flash-backs, à quoi ressemblait leur amour aux premiers instants de leur vie commune.



    On a beau tout faire pour se sortir ça de l'esprit, mais impossible de ne pas penser à Eternal Sunshine of the Spotless Mind ou (500) jours ensemble face à Blue Valentine, qui repose plus ou moins sur le même concept, et développe une vision sans clichés de l'amour. Sans les pointes de fantastique de Michel Gondry, ou l'écrin pop de Marc Webb, le premier long métrage de Derek Cianfrance se révèle plus réaliste (voire plus cru), mais pas forcément plus original et mieux rythmé. Des défauts qui n'empêchent cependant pas cette comédie dramatico-romantique (ou romantico-dramatique) d'être regardable, grâce à une poignée de belles scènes et - surtout - son couple vedette, qui parvient à rester crédible tandis qu'il passe par toutes sortes d'états, et cherche ce qui a peut les conduire là. Au bout du chemin, les révélations fracassantes sont aux abonnés absents, mais la fin rattrape le coup, en évitant un happy end qui aurait été en adéquation totale avec le ton de ce long métrage certes imparfait, mais séduisant par instants. (Max)

    16h - Patio Canal + - Carlos, vous êtes cerné !. Interview autour de Carlos avec le toujours passionnant Olivier Assayas et son acteur Édgar Ramírez, sensationnel dans la peau du fameux terroriste. Le comédien vénézuelien, qui parle français suite à un séjour au Canada, est arrivé hier soir à Cannes. Encore émerveillé par le tournage de Carlos, il nous confirme que le projet sur Pablo Escobar, dans lequel il avait été annoncé, est en suspens.



    Assayas, lui, nous raconte, avec humour mais aussi un certain accablement, les difficultés de tous ordres qu’il a dû affronter au cours du tournage. On lui fait remarquer l’ironie de la situation : cette oeuvre inclassable, qui dynamite toutes les frontières (ciné/télé, film d’auteur/thriller, etc) retrace justement le parcours d’un homme insaisissable, qui a constamment brouillé les pistes et changé d’identité. A l’arrivée, le film, à la hauteur de sa folle ambition, balaye toutes les polémiques qui accompagnent sa projection à Cannes (et sa diffusion quasi-simultanée sur Canal+).

    Carlos, c’est indiscutablement du cinéma (on reconnait la mise en scène nerveuse d’Assayas), mais avec une réjouissante dimension feuilletonesque : le récit est découpé en 3 épisodes d’environ 1h45 chacun, mais on rêve à d’éventuels spin-offs centrés sur les multiples personnages secondaires qui peuplent cette œuvre foisonnante. Loin de donner une vision romantique du terrorisme, Assayas montre un personnage, et une époque, dans toute leur complexité, sans esquiver les sujets qui fâchent. A la fois romanesque et très instructif, ce Carlos, que son réalisateur situe « dans un no man’s land de la production cinématographique », ne ressemble à rien de connu. Il avait donc évidemment toute sa place au Festival de Cannes.

    16h23 - Pavillon Unifrance : Romain Goupil nous décrypte Godard... Interviewé pour Les Mains en l'air, le réalisateur a bien voulu nous dire deux mots sur le Film Socialisme de son confrère, sous la direction duquel il a travaillé à ses débuts : "Il ne faut pas chercher du sens là où il n'y en a pas. Ce que Godard a à nous proposer, c'est quelque chose de déstructuré, un croquis constitué de choses éparses. Parmi mes plans préférés, il y a celui du lama (...) Godard passe son temps à chercher sans trouver. C'est tout à son honneur."



    15h30 Ponton du Majestic - Drum-battle (bis bis) entre cinq des six "drummers" de Sound of Noise. Quelques minutes impressionnantes, et une victoire de Anders Vestergård (photo).

    17h17 - Notre bureau : au tour de Sean Penn ! L'acteur américain ne sera pas à Cannes ce jeudi, pour la présentation de Fair Game. Motif : le comédien participera à une commission d'enquête sur l'organisation des secours du tremblement de terre. Encore un forfait qui fait de la... Penn !



    18h57 - Dans la presse : Un heureux événement pour Louise Bourgoin ! L'ensorcelante actrice de L'Autre monde sera l'héroïne du prochain film de Rémi Bezançon adapté de l'oeuvre d'Eliette Abecassis. Egalement interprété par Pio Marmai, ce long métrage brisera les tabous de la maternité via le journal intime tragi-comique d'une jeune femme qui devient mère de famille.



    19h28 - Palais des Festivals : pas grand monde à signaler pour la montée des marches Des hommes et des dieux. Hormis l'équipe du film, on notera la présence d'Anaïs Demoustier, Louis Garrel et d'Emmanuelle Béart.

    22h- Palais Stéphanie – Engageant. Quinzaine des Réalisateurs, terre de constrastes. Ce matin était programmé Two Gates Of Sleep, intrigant film-trip, quasi-muet, autour de deux frères qui entreprennent une mystérieuse traversée pour satisfaire les dernières volontés de leur mère. Changement total de registre ce soir avec la saisissant Illegal du Belge Olivier Masset-Depasse.



    L’héroïne, Tania (remarquable Anne Coesens), une immigrante russe, mère d’un jeune garçon, est arrêtée et envoyée dans un centre de rétention. Masset-Depasse dénonce le traitement dégradant réservé aux sans papiers dans ces espaces déshumanisés, de façon d’autant plus convaincante qu’il évite le manichéisme, donnant une chance à tous ses personnages (y compris les gardiennes). Le public de la Quinzaine a chaleureusement applaudi à la fin de la projection, qui avait comme d’habitude été précédée par le court métrage On bosse ici ! On vit ici ! On reste ici !, réalisé par un collectif de cinéastes en soutien aux sans-pepiers.
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    Commentaires

    • JAPLM

      Palme d'or ex-aequo Un homme qui crie et Uncle Boonmee

    • tuda

      Ridley Scott au festival ?
      je croyais qu'il ne pouvait pas venir...

    • crhompepette

      Jean Reno en commissaire Juve ????????? C est a n y rien a comprendre...Qui s occupe du casting????

    • Ilwan

      "en raison d’un différend", avec un -d. SVP.

    • BondJamesBond1995

      D'accord avec Chrispopof.

    • jjguga

      Je suis d'accord avec les précédents commentaires. Quel est l'intérêt de ce blog cette année? Cannes au jour le jour? Minute par Minute? Plutôt une update toutes les deux jours avec une info sans intérêt. Ou sont les critiques de films et les infos intéressantes sur Cannes? Je conseille à Allociné d'eviter de vous payer des vacances gratos l'année prochaine...

    • annereporter94

      Zanzibarland, l'homme qui voit les films avant leur projection et qui sait déjà que le palmarès sera de la merde: décidément, il y a vraiment beaucoup de comiques (pas drôles) sur ce forum!

    • chrispopof

      Pour l'instant les critiques de la presse semblent plutôt enthousiastes sur plusieurs films. A mi parcours, le programme est pour l'instant à la hauteur.

    • jjguga

      Non mais sans déconner qu'est ce que vous foutez à Cannes les journalistes d'Allociné?

    • Gh0st-D0g

      Excellent pour Lindsay Lohan :D
      Go to Jail Lindsay !

    • alastor78

      non jjguga, visiblement il fait des films pour un groupe de "spectateurs" élitistes arrogants et frustrés auquel tu appartiens sans aucun doute.

    • jjguga

      oh tu veux dire des gens avec un cerveau? des gens qui se donnent la peine de réfléchir ou au moins de se renseigner un minimum avant de donner leur opinion sur un sujet qu'il ne maitrise pas?

    • alastor78

      non non je voulais vraiment dire les gens élitistes et arrogants qui aiment étaler leur connaissance pour se moquer de nous autre la simple "populace". D'ailleurs je sais pas pourquoi je m'obstine, c'est pas comme si on pouvait entendre quoique ce soit d'intelligent sortir de la bouche d'un type qui a une vision aussi stéréotypé des gens (ici des adolescents apparament...).

    • jjguga

      En même temps je suis désolé mais tu ne fais vraiment rien pour arranger ma vision de ces "adolescent sans culture". Commencer à raconter n'importe quoi sur le film (qui a toujours été envisagé comme une production télévisuelle) ou énoncer que "Carlos n'est pas si connu ça" démontre que tu te permets de donner ton avis alors que tu ne sais vraiment pas de quoi tu parles. Tu es peut-être trop jeune pour connaitre l'histoire de Carlos et ça n'est pas bien grave (quoique j'ai 25 ans et je sais quand même qui il est), mais ce n'est pas très compliqué de vérifier ce que l'on raconte avant de se lancer dans des théories alambiquées. Essaye la prochaine fois, ça t'évitera peut-être de passer pour un ado stupide.

    • alastor78

      d'une part je ne suis plus adolescent, tu es juste parti dans ton délire là dessus et je t'ai laissé faire parce que je m'en fou.
      Pour le film, si on se fit au dossier "Au départ, une fiction unitaire, intitulée Le Prix du chacal (en une seule partie)". Ce que veut donc dire qu'à la base c'était bien un film pour la télé, et non une série...un téléfilm donc!

      Ensuite je n'ai pas dis que je ne connaissais pas Carlos, je dis que la promo de canal exagère beaucoup sa renommé qui a diminué avec les années. D'ailleurs tu parles des "adolescents incultes" mais parlons-en. Les jeunes connaissent peu le personnage, les programmes d'histoires n'en parlent pas, ou peu. Son impact historique est limité, les manuels d'histoires accordent beaucoup plus d'importance au terrorisme qui sévit à partir de 2000 2001. Alors oui pendant les années 70 il était connu, mais sa "célébrité" à diminué avec le temps et aujourd'hui, il n'est plus si connu que ça.
      ça me semble cohérent comme propos, mais si il y a erreur j'espère que toi jjguga le juste viendra sur ton cheval blanc rectifié la vérité. Bonne chance dans ta lutte contre l'ignorance des jeunes en tout cas, ça à l'air de te tenir à coeur comme combat...

    • Gilouf

      Pour revenir sur la compétition officielle, quel sont vos pronostics ou pressentiments? à votre avis le jury va faire confiance aux réalisateurs déjà reconnus ou au contraire récompenser des films qui partent avec moins de chances?

      Perso je verrais bien le film ukrainien "Mon bonheur" remporter le prix. C'est un film qui est décrit comme étant une fiction très réaliste. Le réalisateur Serguei Loznitsa vient d'ailleurs du "milieu" documentaire.

      ça me permet d'ailleurs de répondre à Benjo3857(ou un numéro comme ça) : ça peut être difficile de séparer clairement documentaire et fiction quand on y pense. Les documentaires peuvent être romancés dans un sens. Par contre je sur le ressenti je suis d'accord avec toi: un documentaire ne me produit pas le même effet qu'un film. Même il existe quelques rares exceptions documentaires qui arrivent à se rapprocher de la fiction grâce au montage essentiellement.

      Autrement je suis d'accord avec le mécontentement général contre allociné qui n'a pas un super dossier sur tous les films présentés à Cannes. Mais bon internet est vaste heureusement...

    • Brielberg

      La Palme sera française à nouveau ! Amalric ou Beauvois !

    • Vincent Galiano

      Pour répondre à Gilouf, bien que je n'ai évidemment rien vu, je verrai bien Apichatpong et Beauvois dans le palmarès, avec Bouchareb, Amalric. J'imagine un truc genre palme pour Apichatpong mais à mon avis il aura plutôt le grand prix ("récompense le film qui manifeste le plus d'originalité ou d'esprit de recherche") et peut-être la palme pour Beauvois. Un prix pour le film Poetry aussi, et peut-être Kiarotami. Mais bon le festival n'est pas fini.

    • Ormusd

      Moi je pense que c'est Inaritu qui va l'avoir....

    • cristal

      Je pressens une Palme pour Lee Chang-Dong ("Poetry"), qui en tout cas la mérite pour ses précédents films! Sinon dans le palmarès, je verrai bien le film de Beauvois ou de Kitano pour la mise en scène, "Uncle Bonmee" ou le Tavernier en Grand Prix, scénario chez Ken Loach ou "Un homme qui crie" (le cinéma tchadien est si rare qu'il ne passera pas pas inaperçu au palmarès), pour l'interprétation masculine soit Elio Germano ou Javier Bardem ("La Nostra vita" / "Biutiful"). Et chez les femmes, un second prix pour Jeon-Do Yeon pour "Housemaid"? Ou bien l'actrice de "Poetry"... Et un prix du jury pour "Tournée" me semble de mise!

    • shedliaoun

      tout ce tapage autour de carlos!! détendez-vous les gars!!!

    • flo940

      Apichatpong Weerasethakul, est un cinéaste extraordinaire, Tropical Malady est certainement un des meilleurs films que j'ai pu voir. Pasa grand monde ne sait encore si cette palme est méritée, mais au moins, le fait que cette palme lui soit décernée permettre aux distributeurs français de mieux distribuer ce film et de le faire sortir dans un nombre conséquents de salles, contrairement à ces précédents films, qui avait bénéficiés d'une dstribution totalement ridicule.

    • Metamorphe

      J'ai été ébloui par Blissfully Yours, hypnotisé par Tropical Malady, sollicité par A Syndrome & A Century. Je suis heureux ce soir que l'un des cinéastes contemporains les troublants soit mis àl'honneur. Son cinéma de la transe douce peut évidemment déranger, rebuter. S'y laisser dériver est pourtant le plus étrange bonheur.

    • Krokodebil

      Je sais pas si la palme va vraiment changer quelque chose : Tropical malady avait eu le grand prix et aucune distribution convaincante. A la fin du festival je crois que le film n'avait même pas encore trouvé de "preneur" ... La palme va surement y changer quelque chose, mais de là à ce que le film soit bien distribué et connaisse un succès à la hauteur de sa qualité...

    • minot13

      En tout cas c'etait un Festival bin chiant.
      Aucun film ne semblait bien hormis Outrages de Kitano.
      La fin du festival ? Plus de stars , plus de films grand public ( different du cinema d'auteur mais tout de même) , pas de nouvelles.
      A oublier

    • annereporter94

      Minot 13... un festival chiant auquel tu as manifestement pas participé. Tu devais sans doute regarder TF1 et ses superbes films du dimanche soir... Car, de l'avis de la majorité des critiques, le film de Kitano fut l'un des plus décevants de la quinzaine cannoise.

    • BenLCDC

      On ne va pas reprocher au jury d'être audacieux. puis à mon avis ( je n'ai pas eu la chance de voir le film ) mais la Palme d'Or consacre le cinéma de Weerasethakul dans son ensemble plutôt qu'un seul film, c'est histoire de dire ce gars là est génial, regardez ses autres films, géniaux aussi. Enfin c'est mon avis

    • Anachnu

      "Cannes, c'est un endroit bizarre où l'on montre des films qui ne sont pas sûrs de sortir à des gens qui ne sont pas sûrs d'y aller". Gilles Jacob, président du Festival. Je pense que cette remarque résume bien l'esprit de ce Festival. Pour ceux qui veulent du grand spectacle et grand public, il reste les multiplexes et les grands groupes de télévision. On peut ne pas aimer les films plus "confidentiels", plus cinéma dit "d'auteur". Mais de là à cracher dessus, il y a un gouffre énorme. Je suis conscient en revanche que nous avons tous besoin, de temps en temps, de laisser vagabonder notre esprit, et donc de voir des films qui n'ont pour seul vocation que la détente. C'est le même principe pour les séries télé etc. Mais nous ne pouvons pas constamment nous repaitre de cette culture de masse...

    • Ame-Stram-Gram

      Quel film de Apichatpong Weerasethakul me conseillez-vous avant de découvrir Uncle Boonmee ?

    • Brielberg

      AmeStramGram : Tropical Malady. Bravo à allociné pour ce dossier exceptionnel !

    • Ame-Stram-Gram

      Merci, c'est le film le plus souvent cité dans ce topic ;)
      Maintenant, encore faudrait-il que j'arrive à me le procurer...

    • Anachnu

      Tropical Malady, d'autant plus qu'il est fait référence dans ce film à un oncle qui parvient à se remémorer ses vies antérieurs :) Si tu as une médiathèque par chez toi, tu devrais trouver. Sinon, sur le site de la Fnac il est vendu.

    • brunord

      Preuve que le jury de cette année avait bon goût : JLG est reparti bredouille.

    • Ame-Stram-Gram

      Il n'y est pas à la médiathèque de chez moi :(
      brunord : J.-L. Godard était hors-compétition, il ne pouvait donc rien gagner.

    • ZaZag

      festival français pourri comme tout les ans

    • andika

      en lisant le synopsis du film, je ne suis pas etonné que Burton ai apprécié!

    • marguerite151

      je me demande ce qu'il y aura ce soir.

    • KilianK

      Un début qui commence fort !

    • thescottish

      Cette affaire sur Polanski est bien dommage
      On pense ce que l'on veut de l'affaire, très bien, on le pense coupable ou non, chacun est libre de penser ce qu'il veut.
      Mais pour moi, Cannes est un lieu de cinéma, et non de politique, et si y'a besoin d'un festival de cinéma pour que les gens signent la pétition, c'est bien dommage.

    • Charlotte G.

      TROP la chance d'être à Cannes !! on fait comment pour bosser au festival? faut être journaliste quoi.. ?..

    • jujulcactus

      "Petite" erreur sur votre site "Cannes inside" avec les films en compétitions The Housemaid et Poetry qui sont bien évidemment des films SUD-coréens et non nord-coréens !!! ... A réctifier ;)

    • robin L.

      Trop envie de voir le Kitano! Celui qui met le plus l'eau à la bouche!

    • romeck

      J y suis!!!

    • pacinodeniro

      Sympa de nous faire vivre les grands moments du Festival heure par heure. On trouve enfin un peu de critique sur Allociné (par ses journalistes), c'est bien! Continez!

    • Moudoudou

      l'année dernière, vous postiez une revue de presse pour chacun des films présentés en sélection officielle. ça manque vraiment cette fois-ci, c'est à se demander l'utilité du blog

    • lepade

      100% d'accord avec Moudoudou : l'absence des critiques de films cette année est assez incompréhensible et limite l'intérêt du blog.

    • zanzibarland

      vraiment un palmarés de merde cette année sauf le dernier Kitano qui évidemment ne repartira avec rien, Burton va s'arracher les cheveux!!!:D

    • elinarotar

      Dans un certain regard ...Aurora un film tres original sans comerce avec le merde holywoodienne qui a innonde cette annee le festival...philosophie particulière sur le crime...un Mersault camusien...l'art comme ethique sublimee

    • chrispopof

      Quels films as tu vu de la compétition Zanzibar ? Comment as tu pu les voir sachant que très peu ont été présentés pour l'instant ?
      Ou alors tu es juste un *** prétentieux qui juge des films sans les avoir vus. Je comprends mieux :lol:

    • awax54

      Il me semble que zanzibarland confonde la notion de palmares avec la notion de programme. tout un palmares!!!

    • Vincent Galiano

      Je me permet de râler aussi. Avoir constamment un jour de retard, peu de réels avis sur les films en compétition, cette année c'est pas terrible du tout. Et les trucs sur twitter c'est vraiment pas intéressant.

    • alastor78

      j'ai l'impression que le seul film dont on parle à canne c'est Carlos est c'est personnellement le film qui m'indiffère le plus, parce que la publicité déguisé de canal + et qui passe par le biais de critiques élogieuses venant de leurs proches partenaires ça va 5 minutes et parce qu'un metteur en scène qui fait un film de 5h45 c'est un réalisateur qui n'a pas vraiment l'esprit de synthèse (c'est d'ailleurs étrange parce que beaucoup de personnages plus important et plus connu (car non carlos le terroriste n'est pas si connu que ça, c'est le film qui le fait découvrir au public) sont abordés dans des films plus courts).
      Bref la promo du film qui vise à créer un buzz artificiel en essayant de nous faire croire que tout le monde parle de ce film est assez énervante non?

    • Babystar

      Bah beaucoup de monde en parle à cannes justement, c'est la principe même du buzz. Ils essaient rien de nous faire croire. Et le réalisateur a déjà fait des films d'1h30. Là on lui a demandé de faire une série. Donc ça fait 5H30

    • jjguga

      Carlos n'est pas si connu que ça? C'est une blague? Le chacal a longtemps le terroriste le plus craint dans le monde. T'es né en 1997 ou t'as juste une mémoire de poisson?

    • jjguga

      Ha oui aussi vérifie tous les sites spécialisés qui suivent le festival (pas comme allociné qui donnent des news toutes les 36h), tous parlent de Carlos et l'encensent (particulièrement les sites anglophones). C'est pas un buzz artificial, c'est un vrai buzz.

    • rayonvert

      Le commentaire d'alastor78 est d'une rare bêtise.

    • Benjamin F.

      "Le Grand prix de la Semaine de la Critique a été décerné à Armadillo de Janus Metz, un documentaire danois [...]". Ce genre de palmarès me laisse toujours un goût amer au fond de la gorge...

      Je ne suis pas favorable à ce qu'on crée des sections pour chaque Genre comme le souhaitait Dany Boon avec un César de la meilleure Comédie. Par contre, je serai favorable à ce qu'on distingue les fictions des documentaires. Il est évident qu'on ne peut pas juger avec de la même façon une fiction et un documentaire fait d'images réelle. Le niveau d'implication, l'impact émotionnel, ne sont pas les même. C'est incomparable. Enfin ce n'est que mon humble avis...

      Je ne remet cependant pas en cause la qualité de ce doc qui mérite certainement d'être vu.

    • Brielberg

      moi aussi je trouve alastor 78 super bête

    • Brielberg

      Ce dossier est excellent. On s'y croit. Merci beaucoup.

    • Akashar1

      Heu peut-être que tu ne connais pas Carlos plus que ça, mais sur la seconde moitié du XXe siècle ce type est aussi tristement célèbre qu'un Bel Laden ou que Landru. Bien évidemment, cela moins la médiatisation hyperdéveloppée des années 2000

    • alastor78

      bah apparament vous êtes super naïf. La publicité de canal + est excellente parce qu'elle a artificiellement créer un buzz autour d'un projet qui il y a quelques semaines était quasiment inconnu. On parle de carlos parce que la pub dit que tout le monde en parle, et ainsi ça devient un phénomène de société intégralement inventé. C'est juste brillant comme pub et canal a bien compris qu'il fallait miser sur une campagne qui vent le film comme un favoris autoproclamé du festival.

      Pour la durée je rappelle qu'à l'origine le film était beaucoup plus cours et vu qu'il la tourné avec une équipe et de l'équipement prévu pour le cinéma c'est bel et bien qu'il voulait faire un film et non une série! Donc je maintiens: il aurait pu synthétisé tout ça, dotant que d'après les premiers échos des gens suivant la série sur canal, même en 5h30 le tout est quand même trop rapide et difficile à saisir si on a pas de connaissance en la matière (je cite ce que j'ai lu dans les commentaires sur la fiche).

      En clair ce qu'est embêtant avec ce genre de film c'est que ça fait "in" d'en parler et donc que les gens se sentent piqué au vif dès qu'on à le malheur de dire ce que beaucoup d'autre gens pensent: carlos n'est pas le film de cannes qui semble le plus intéressant. Et je trouve ça amusant de me faire insulter par deux guignols pour un commentaire sur un film. Vous mettez beaucoup de passion dans un simple festival quand même.

    • alastor78

      oui en fait je me suis mal exprimé, carlos est célèbre, ludlum s'en est d'ailleurs beaucoup inspiré dans sa trilogie jason bourne puisse que le chacal est l'ennemis que jason bourne poursuit.
      Mais il est vrai que depuis Ben Laden et les nouveaux terroristes du XXI ème siècle les anciens ont été un peu eclipsé alors en voyant l'affiche de canal "le terroriste qui a fait tremblé le monde" j'ai été un peu septique parce qu'on a vu des attentats tellement dramatiques depuis qu'on se focalisent forcément sur la vague terroriste contemporaine et quand lisant le slogan de l'affiche on croit qu'on nous parle de quelque chose de plus récent que ça.

    • jjguga

      Ouais enfin bon après c'est pas vraiment le problème du réalisateur si ta connaissance de l'histoire contemporaine se limite aux cinq dernières années. En l'occurrence je ne pense pas qu'Assayas fasse des films pour un public d'ados sans culture auquel tu appartiens sans aucun doute.

    • Ame-Stram-Gram

      La Palme à "Soleil trompeur" !!!

    • Desaix

      Il aurait été bien pour un site censé s'y connaitre en cinéma de dire que le Monde du silence n'est pas que de Louis Malle, car il a été coréalisé aussi avec Jacques Yves Cousteau

    • cameradine

      Je suis super contente pour Juliette Binoche !!

    • douggystyle

      C'est quoi le Jury Oecuménique?

    • toxigen42

      Un homme qui crie,je veut le voir parce que je crois en lui pour la palme

    • toxigen42

      PALME D'OR DU COURT METRAGE - Elle va à "Chienne d'histoire" de Serge Avedikian .

    • toxigen42

      PRIX DU JURY - Il est décerné à Mahamat-Saleh Haroun, Tchadien, pour "Un homme qui crie". C'était le seul film africain en compétition.

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