Avis sur Diversion

Le film d'escroc, pour être réussi, doit respecter certaines règles élémentaires. D'une part, il doit avoir un minimum de crédibilité. Or, ici, c'est du grand n'importe quoi, on n'y croit pas une seconde. D'autre part, il ne doit pas se disperser : l'essentiel doit se concentrer sur la "grosse arnaque". Ici, pour en arriver à cette arnaque, qui ne tient pas davantage debout que les précédentes, on a droit à toutes sortes d'épisodes décousus. Seul le charme des deux principaux acteurs évite à ce film la nullité absolue et sa seule originalité est de mettre en scène un couple blonde-black, ce qui est désormais politiquement correct. Les dialogues sont affligeants et donnent l'impression d'avoir été écrits au kilomètre par un vieux pro qui a recyclé tous les poncifs du genre. Bref, une comédie médiocre comme Hollywood en produit des dizaines par an...

Honnêtement je suis allé voir ça juste parce que Margot Robbie est physiquement très intelligente... Bon c'est pas le film le plus nul du monde, mais Dieu que c'est poussif et mal écrit... mal mis en scène aussi... parce qu'il ne faut pas se leurrer, mais les tours de passe-passe pour que ça passe sur grand écran faut pas les filmer aussi platement, là on voit très bien que c'est bidon... avec un champ contre-champ... trop facile de mettre dans un personnage un objet... Et puis je sais pas, ça me rappelle un peu haute pègre de Lubtisch, en nul... (ce dernier est un chef d'oeuvre).

L'histoire est improbable et forcément incohérente... je te laisse trouver le gros gros plot hole dans la scène au stade...

Et puis l'histoire ne tient pas debout... c'est la première fois je crois qu'un film ne tente même pas d'expliquer le bordel qu'il fait tant c'est improbable...

Il y a un ou deux trucs qui font sourire, parfois on rit du film aussi... c'est pas un si mauvais moment à passer, mais pff qu'est ce que ça ne vole pas haut... waouh... il y a des moments où on touche le fond.
Dans le genre couple d'escrocs, j'avais trouvé Duplicity beaucoup mieux mené, bon après c'est réellement la même chose mais bon...

Et puis ça me dérange un peu de faire l'apologie du type qui vole un mec qui essaye d'en sauver un autre... que le type vole les salauds, pourquoi pas... mais le médecin qui tente de sauver son pote ? C'est vraiment nul... Surtout que bon les pickpocket je les préfère chez Bresson... et surtout j'ai déjà vu ces gens à l'oeuvre (vous savez les gens qui veulent vous faire signer une pétition en se faisant passer pour des sourds et qui en fait fouillent dans votre sac...) c'est quand même beaucoup moins glamour... Bref vous aurez compris à qui je fais référence...

Je trouve du coup le plus pathétique qu'autre chose...

Mais Robbie est physiquement intelligente, mais genre vraiment...

Focus..... Diversion en version française.... Ou le retour gagnant du prince de Bel air dans ce qui est sans doutes possibles l'un des meilleurs films d'arnaque depuis Ocean's Eleven (2002) ou Opération Espadon (2001) au choix. Une réussite sur tous les plans. Réalisation impeccable. Jamais la caméra ne nous perd, au contraire, elle nous balade tout du long comme Nicki "Guimauve" Will Smith. Alternant entre les Flash back dynamiques, et les scènes de tension où la bande son (très réussi au passage) sait habilement se faire oublier pour renforcer la force de ce qui se passe sous nos yeux. Les acteurs sont excellents. Bien sûr Will Smith en tête d'affiche explose littéralement l'écran. L'acteur qui s'était fait discret depuis quelques années à l'exception du très discutable After Earth (où Lui était très bon, mais où tout le reste péchait), fait un retour fracassant sur le devant de la scène prouvant, si certains n'en était pas déjà convaincu, qu'il ne doit définitivement pas son succès ni sa popularité uniquement à sa belle gueule. Margot Robbie (Révélation du Loup de Wallstreet) est elle aussi impeccable. L'alchimie entre les deux acteurs est palpable. Du coup j'ai déjà hâte de retrouver ce duo en 2016 dans Suicide Squad, l'adaptation du comics DC dans lequel la donzelle blonde y jouera la turbulente et excentrique Harley Quinn et Monsieur Smith le tueur à gage Deadshot. Le reste du cas réserve aussi son lot de surprises (avec un Rodriguo-Xerces de 300-Santoro surprenant et un Adrian Martinez hilarant) . Quand au scénario.... Et bien il est très bon, et réserve un bon lot de surprises. Pour peu qu'on se montre attentif aux détails qu'il nous distille durant la première partie du film, il révèle toute l'ingéniosité de la mise en scène dans le dernier quart d'heure. On se surprend à sourire bêtement en se disant : "Il l'as expliqué dès le début en plus.....".
Bref, à voir absolument.

Diversion (Focus, en version original) est attirant avec son affiche ultra-glam et son duo d'escrot composé du très populaire - et bankable- Will Smith et de la superbe actrice australienne Margot Robbie. Bien calée dans mon fauteuil, j'espère visionner un grand film d'arnaque bluffant à souhait. Fin du suspense dès les 5 première minutes écoulées où le personnage de Jess se révèle prévisible et bien peu mystérieux. Les dialogues sont pauvres, l'intrigue plate et la relation entre les deux protagoniste est moins passionnée que celle que j'entretiens avec ma paire de chaussures préférée. Will Smith est toujours au bord des larmes, sans raison. On ne s'étonne pas donc, qu'Emma Stone et Kristen Stewart aient refusé d'apparaître au casting, de même que Brad Pitt ou Ryan Gosling.

Au bout d'un certain temps, on se demande si c'est une blague, une comédie, un thriller ou un épisode de Sexy Dance à la sauce vol à l'étalage. C'est un ballet de répétition des mêmes dialogues où seules changent les tenues de Margot Robbie. Et même ça ne suffit pas à faire Diversion. Jouer sur le seul physique de son actrice principale, c'est très mince. Quand même : de très belles vues de New York au tout début du film.

En Bref : 7/20. Pas d'alchimie, pas d'adrénaline et très peu de scénario.

Film commercial vu et revu avec toutes les ficelles complètement "bateau" et sans intérêt.
Et de la frime et du bling bling bien énervants.

"Diversion" constitue une distraction amusante. Les deux acteurs principaux assurent le divertissement. Mais cela reste invraisemblable et surtout prévisible. Le récit est cousu de fil blanc et la saune peine à prendre. Il y a beaucoup mieux dans le genre.

Navet total ! me demande pourquoi je n'ai pas quitté la salle. Scénario nul, acteurs qui s'en foutent ou qui surjouent ! pas de mise en scène ! musique tonitruante qui n'apporte rien !

Voilà le retour des réalisateurs de Crazy Stupid Love (John Requa et Glenn Ficarra) en nous présentant sa Diversion ou plutôt son Focus (en v.o). Ils font valser les codes du genre entre le film d’arnaque et celle de la comédie romantique avec une belle élégance. Un scénario classique qui va devenir léger et amusant au final. Il procure en prime assez d'idées astucieuses aux futurs malfaiteurs. L'univers des voleurs est bien satisfaisant et très captivant. Cela rend l'oeuvre intrigante dans son ensemble. Mais Diversion joue avec les flous, les non-dits, les suppositions et les doutes pour vouloir déjouer le spectateur, détourner son attention vers autre chose pour lui voler ses repères. Le cinéphile reste étonner grâce à ses innombrables entourloupes qui s'avèrent omniprésentes. Et puis, la fin du récit est surprenante et inattendue en tout point, impossible de la deviner. Le film possède une atmosphère mystérieuse mais elle n'est pas dérangeante pour autant. Des décors magnifiques, on se ballade à New York puis dans la Nouvelle-Orléans en passant par Buenos Aires. C'est une ambiance très colorée. De plus, sa mise en scène est assez bonne, voir plaisante. Néanmoins, il y a quelques longueurs comme par exemple spoiler: la scène des paris lors de la partie de football. Elle est interminable (même si on comprend plus tard pourquoi elle est si longue)
mais malgré tout, le rythme reste honnête. La bande sonore vient sauver la mise. La musique - discrète, mais toujours présente - justifie et enrichit cette énigme. Plein d’humour et de dialogues finement ciselés, les protagonistes s'en donnent à cœur joie. On a un casting vraiment rafraîchissant. Avec Will Smith qui s'endosse dans la peau d'un gentleman cambrioleur et séducteur, est sympathique. Son retour au cinéma s'avère agréable. Margot Robbie, la bombe du Loup de Wall Street est tout simplement sublime et très sexy. Les robes que portent Robbie et les coiffures qu'elle arbore sont éblouissantes. Le duo à l'écran forme un couple glamour et virevoltant en jouant au jeu du chat et de la souris. Rodrigo Santoro n'éprouve pas assez de charisme pour nous convaincre entièrement. Adrian Martinez, est à son tour, très drôle dans sa performance. Et, Gérald McNarey est un personnage troublant... Malin et séduisant, Diversion est un thriller savoureux qui passent en un clin d’œil. Les réalisateurs et scénaristes nous bluffent dans ce récit aux multiples rebondissements. Ce film possède tous les éléments nécessaires pour en faire un succès. Un cocktail mélangeant le fun et la romance parfaitement dosé. Du bon divertissement !

Quand le tandem à l’origine du très remarqué Crazy, Stupid Love s’attaque au genre, un peu délaissé depuis quelques années, du film d’arnaque, ils ne peuvent pas s’empêcher de lui donner un arrière-gout de comédie romantique. Voulant réunir le couple de leur précédent film, Emma Stone et Ryan Gosling, les réalisateurs durent se « contenter » de Margot Robbie et Will Smith, un casting qui fonctionne tant ce dernier retrouve enfin sa cool-attitude et le couple est parfaitement glamour. Mais peut-être que le charme de leur relation, et le côté « imposture amoureuse » vient vampiriser le reste du récit, dont la dramaturgie et la mise en scène vont s’aligner sur son imagerie tape-à-l’œil. Pourtant certaines arnaques sont des perles de divertissement (la conclusion des paris avec le joueur chinois est tout bonnement hilarante), mais l’inévitable twist final déçoit puisque le jeu de poker menteur entre les personnages aurait pu aller plus loin dans la manipulation psychologique et se montrer plus tordu et perfide.

"Diversion" est un thriller plus divertissant qu'intelligent, saupoudré d'humour et d'histoire d'amour. Un film bien trop simple et facile où les arnaques ne seront ni inventives, ni crédibles. "Diversion" sera destiné à un public préférant la détente à la réflexion. Le thriller du fond de tiroir refait son apparition !

La première partie du film est d'une efficacité incroyable, on se met alors à douter des notes moyenne du film même si on retrouve Will Smith dans un rôle qu'il avait déjà exploité auparavant : le professeur en séduction dans Hitch et le professeur en larcin dans celui-ci, on aurait pu croire qu'il s'agissait de la même personne. La seconde partie du film venue, on s'enfonce dans un ennui intersidéral avec une révélation finale que j'avais personnellement découvert à dix minutes de la fin. Dommage.

Margot Robbie est.. sublime ! Cela ne fait pas tout malheureusement. LE point négatif que je trouve à ce film c'est qu'il n'est pas assez percutant.
les arnaques sont bien huilés et.. elles sont crédibles ! J'ai particulièrement adoré la scène durant le match de football, mémorable celle-ci !

Film sans intrigue et sans réel intérêt. Vraiment très décevant, ce n'est même pas un film à regarder un dimanche après-midi pluvieux. Pour un retour de Will Smith, on a connu bien mieux. Vraiment on s'ennuie pendant 1h45, et pendant ces interminables minutes, le film ne démarre jamais. Bref, à éviter.

Concernant l’art de l’entourloupe, Hollywood a livré quelque chef d’œuvre dont L’arnaque de George Roy Hill, Ocean’s Eleven de Steven Soderbergh ou encore American Bluff que nous présentions l’année dernière. Bien que les deux compères soient à leur deuxième incursion dans le genre qu’ils avaient déjà survolé avec leur premier film : I Love you Phillip Morris, Diversion, le dernier film de Glenn Ficarra et John Requa tente sans succès de suivre ses illustres prédécesseurs.

Nicky Spurgeon (Will Smith) est un professionnel de l’arnaque. Jess Barrett (Margot Robbie) est une débutante. En essayant de le piéger, elle se rend ridicule. Nicky décide néanmoins de lui apprendre les ficelles du métier. Une idylle débute et brusquement, Nicky la quitte. Trois ans plus tard, il se retrouve par hasard.

Ce n’est pas que Diversion soit passer à côté de son sujet mais un bon nombre d’aspects rendent le long-métrage agaçant. Le premier, et non des moindres, est de rendre l’arnaque et son univers comme quelques choses de bling-bling. Ce qui est nécessairement à distinguer de la classe. Un bon carambouilleur, un véritable escroc est classe, mais son commerce ne l’est pas. Son commerce est dangereux, offre du challenge mais reste un métier de voyou. C’est dans son exécution que peut naître une grande élégance. On ne s’intéresse guère aux butins d’Arsène Lupin, ce qui est passionnant, c’est de connaître ses méthodes, son bagou et la finesse de son art. Ici, une très longue première partie s’applique juste à nous en jeter plein les yeux sur sa fortune sans qu’il soit question de suivre des tromperies dignes de ce nom. Les intrigues à suivre n’ont de plus, rien d’extraordinaire, Nicky faisant preuve de duplicité, certes, mais jamais de génie.

Second point exaspérant, le rôle confié à Margot Robbie n’est qu’un rôle de potiche manipulable, faire-valoir de l’acteur masculin. Effectivement, Jess a perpétuellement un train de retard sur les événements. Pire, elle n’agit que par sensiblerie. Comme si les scénaristes de Diversion ne pouvaient envisager une femme, de surcroît blonde, comme un partenaire doué de la moindre intelligence. Cette approche rend le personnage de Jess simplement insupportable. On le dirait tout droit sorti d’une comédie potache pour adolescent, une sorte de second rôle sorti des entrailles de Scarie Movie, parodie de Scream dont on apprécie pourtant l’humour décalé. Potiche anencéphale, Jess n’apporte rien à l’intrigue. Dommage, une vraie confrontation entre les deux rivaux amoureux aurait pu apporter du sel à un scénario doucereux et déjà-vu. Le twist final est aussi conventionnel que le reste et n’arrive guère à sauver le film qui n’échappant, ni au cliché du mentor antipathique ni à celui de la bimbo écervelée, peine à convaincre.

Romance du pauvre, sans la moindre émotion, thriller ennuyant sans suspense, film d’arnaque sans bravoure, Diversion n’arrivera qu’à nous détourner des salles obscures.

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nul. nul. et re nul on se demande si c'est une histoire d'amour ou de braquage. pour moi le film est raté. à côté de plaque. Chaque scène est prévisible.
c'est nian nian