Kingdom – Quand les Zombies Envahissent le Choson
Alors que l’Occident sature nos écrans avec des zombies qui traînent des pieds comme des syndicalistes en grève, Kingdom débarque avec des morts-vivants en kimono et ça claque ! Ici, les infectés courent plus vite qu’un ado qui s’échappe d’une soirée familiale. La série met un gros coup de pied dans le derrière d’un genre qui commençait sérieusement à puer le rance.
Faut-il encore rappeler que la Corée du Sud est devenue la patrie des séries qui osent ? Après Train to Busan, Parasite, et j’en passe, Kingdom prouve que les Coréens savent écrire des histoires où la tension te fait serrer les fesses pendant 60 minutes. Décors d’époque sublimes, costumes dignes d’un défilé royal, et une ambiance aussi pesante que la cantine d’un collège un lundi midi.
Le prince, interprété par Ji-hoon Ju, c’est un peu Jon Snow version asiatique : perdu, acculé, mais prêt à sauver tout le monde. Accusé de trahison, il doit gérer une invasion de zombies et une cour royale aussi pourrie que les politiciens d’aujourd’hui. En gros, c’est du Game of Thrones avec moins d’inceste mais plus de morts qui te bouffent la jugulaire.
Fini les marcheurs qui traînent la patte comme si leur réveil avait sonné à 5h du matin. Ici, les morts-vivants ont été réveillés par une plante chelou et courent comme des sprinteurs dopés à la potion magique. La mise en scène des attaques est si efficace que tu transpires comme si tu avais mangé un bibimbap trop épicé.
Bon, on ne va pas se mentir, certains comédiens en font des caisses. Il y a des regards dignes d’un drama de 1995 et des monologues où tu te dis qu’un zombie devrait interrompre ça au plus vite. Mais honnêtement, c’est tellement stylé que tu finis par te dire : “Allez, ça passe.”
Kingdom, c’est une série qui redéfinit le genre zombie en mélangeant historique, thriller et horreur avec un soin du détail qui force le respect. Si tu veux voir des zombies qui courent, des intrigues politiques dignes d’un House of Cards médiéval, et des bastons sanglantes, fonce. Sinon, retourne te faire bercer par des séries insipides.
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