Si la série lorgne davantage sur la comédie noire que sur la comédie pure, elle n'est pas assez sombre pour que le drama fonctionne vraiment et pas assez tranchante pour que la comédie prenne. Elle veut être tout à la fois, passe d'un genre à l'autre trop rapidement.
Intelligente, divertissante, profonde, remplie de personnages bien pensés; plusieurs couches dans les intrigues à déchiffrer, des références à repérer... que vouloir de plus d'une série adaptée des oeuvres de Stephen King ?Smart, fun scares; deeply felt, well-founded characters; layers of story to decipher, along with the references--what more could you want in a new piece of the Stephen King library? Smart, fun scares; deeply felt, well-founded characters; layers of story to decipher, along with the references--what more could you want in a new piece of the Stephen King library?
Camille est un personnage littéralement recouvert de clichés mais Adams est tellement juste, remplie de nuances, qu'elle parvient à ne jamais la faire basculer dans la farce. Adams a confiance en son réalisateur, confiance en le scénario et elle se fait elle-même confiance. Sharp Objects est surtout construite avec des flashbacks mais elle est toujours très brûlante.
Qu'on la considère comme une comédie noire, un brutal drama familial, ou les deux, Succession est une sacrée bonne série qui devient encore meilleure au fil du temps.
Here and Now est remplie de performances puissantes, et notamment celles de Peter Macdissi et Holly Hunter, mais elles ne parviennent pas à supplanter un sentiment d'artificialité perturbant. Des personnages écrits autour de sujets de discussion à la dynamique familiale en elle-même, c'est toute la série qui paraît écrite - sur-écrite.
Qu'il s'agisse de Sherlock Holmes, de , de ou de , et plus récemment de , ce genre d'histoire a déjà été traitée maintes fois. Les tueurs en série fascinent car ils semblent différents de ce que nous sommes, mais The Alienist qu'une simple variation violente et graphique autour de ce thème.
Future Man c'est de la pure évasion, encore et encore, mais toutes ces références peuvent parfois aller contre elle. Elles rappellent aux téléspectateurs ce qui a été fait et invitent à une comparaison qui est rarement en faveur de la série.
Il se murmure que Marvel a dépensé beaucoup d’argent sur les effets spéciaux, et cela se voit à l’écran. Mais cela ne peut pas compenser une narration pleine de défauts, que ce soit à cause d’incohérences scénaristiques, de personnages mal développés, ou d’une réalisation terne.
Plus Ghosted est zinzin, mieux c'est (...). Il est évident que (la série] peut s'améliorer dans les épisodes à venir, particulièrement si elle booste ses quantités. Il y a (en effet] suffisamment de place pour plus de charme, plus de blagues, plus de lunettes maintenant que le gros des scènes d'exposition est derrière nous.
Il est difficile d'imaginer comment tous les gens impliqués dans ce projet ont pu se balader tranquillement sur le plateau de tournage et regarder ces épisodes sans se rendre compte combien l'imitation de Star Trek était ratée.
Il y a bien plus à retirer de cette première saison que le sexe, les drogues et le rock'n'roll. Les téléspectateurs ont plutôt intérêt à scruter chaque scène avec attention, même s'il est plus facile de se laisser porter sans trop réfléchir.
Aucune des scènes d'horreur n'est conçue pour évoquer un sentiment de suspense. Il y a quelques jump scares, mais même les téléspectateurs qui se cachent derrière leurs mains pendant les films interdits aux moins de 12 ans (...) n'ont rien à craindre ici. C'est caricatural, quand ce n'est pas putassier - et c'est parfois les deux à la fois.
Les moments les plus forts de la série ont lieu lorsque ces femmes incroyables et compliquées parlent entre elles de ces sujets [l'âge et le genre]. Ce n'est pas uniquement parce que ce sont les dialogues les plus réussis, mais avant tout parce qu'ils aménent la série au-delà du simple constat bien connu qu'être une femme à Hollywood, ça craint.
Making History s'essouffle un peu après son pilote proche de la perfection, mais les 4 épisodes fournis à la presse font ressortir une bonne humeur et un esprit créatif assez communicatifs.
Cette série n'est pas révolutionnaire, en tout cas pas au point de demander à ceux qui n'ont pas aimé The Good Wife de se lancer. Mais pour ceux qui l'ont aimée, ils ne vont pas regretter leur investissement et voudront qu'elle fasse partie de leurs vies. Après tout, une bonne série est une bonne série. Et The Good Fight ne montre aucun signe contraire à cela.
Bien que Taboo semble donner la priorité au style plutôt qu'à la profondeur, le résultat est addictif, l'histoire monte en puissance et le voyage sacrément divertissant.
Dire que Crisis in Six Scenes est un désastre serait exagéré (...) Mais il n'y a simplement rien de neuf ou de marquant dans ces six épisodes, dont l'essentiel du temps d'antenne est consacré au recyclage des mêmes vieilles caricatures, philosophies et débats traités dans les films de Woody Allen depuis six décennies (...) On avait besoin du meilleur d'Allen, à la place on a droit à une crise artistique.
The Good Place possède toutes les bonnes intentions. Elle a de grandes idées. Elle a les bons joueurs aussi. Mais elle a besoin de quelqu'un qui saura mieux les utiliser.