Servant est, avant tout, un bon divertissement. C'est souvent drôle, loufoque car la série assume son goût pour l'étrange. Dommage que cela ne soit pas plus amusant à regarder.
La série See n'est jamais meilleure que lorqu'elle est une simple histoire de survie, qui mixe l'écriture sérieuse, typique, de Steven Knight, avec un peu de science-fiction divertissante. L'équilibre n'est pas encore vraiment là, les épisodes ne méritant pas exactement leur durée. Jason Momoa, quant à lui, est parfait dans le rôle.
Il faut plusieurs épisodes avant que la série ne sorte des histoires déjà traitées mille fois d'époux distants et infidèles, d'enfants mal éduqués... Chaque personnage est d'emblée tourné vers un propos unique. Ce n'est qu'après plusieurs heures que de nouvelles dynamiques naissent et qu'une toile galactique se tisse. Un peu trop tard.
L’intrigue de la série est parfois cousue de fil blanc, mais la route qui mène vers ces révélations est parsemée de saillies impertinentes servies impeccablement par un casting resplendissant.
Pour un public qui a grandi avec Newport Beach, Chuck et Gossip Girl, Looking For Alaska titille parfaitement leur côté nostalgique. La série vous fera revivre des moments inoubliables de votre adolescence où les discussions tournaient autour de la vie, la mort, la musique, l'art... Looking For Alaska est la nouvelle série incontournable et authentique sur l'adolescence. Pour toutes ces raisons, elle se démarque des autres.
L'envergure de la série est étonnante compte tenu de son sujet, et encore plus si l'on prend en compte le fait qu'elle ne cesse d'être divertissante. Avec les six premiers épisodes, Watchmen fournit déjà de nombreuses théories intelligentes à étudier et débattre, mais c'est également une série conçue pour passer un sacré bon moment.
Rien ici n'est particulièrement novateur, mais Raising Dion n'a pas cette ambition artistique à tout prix. Elle veut divertir, amuser, émouvoir et même informer un peu. Ce drama est pêtri de bonnes intentions.
La série est époustouflante et bien jouée, bien que son rythme trop rapide l'empêche de creuser les problématiques qu'elle aborde. Mais les performances du casting apportent un peu de piquant à la salle d'audience, grâce à des dialogues accrocheurs et une caméra qui suit parfaitement les mouvements de la distribution. Tous ces ingrédients combinés devraient suffisamment divertir le public de CBS.
La manière dont la série exécute sa première enquête offre beaucoup d'espoir pour la suite. Stumptown semble parée pour se faire une place dans l'univers déjà bien fourni des dramas de network. Avec un clin d'oeil, un gloussement, ou encore un poing prêt à frapper en cas de besoin, Dex est un personnage dont on pourrait bien entendre parler durant encore un bon moment.
Godfather of Harlem est simplement un divertissement agréable. Malgré les bonnes intentions de Bumpy dans une série qui prend la direction de suivre les problèmes de son époque qui étaient capitaux pour les Afro-Américains, [le show] vise plutôt le popcorn que les Emmys.
Il faut tellement s'accrocher pour regarder les deux premiers épisodes qu'il est absolument impossible de trouver une bonne raison de continuer la série.
The Politician ne cherche jamais à faire preuve de réalisme et chaque personnage est vraiment un personnage de télé, jamais ils ne ressemblent à quelqu'un que l'on pourrait croiser dans la vraie vie, et pourquoi pas, après tout.
L'intrigue des années 60 est la plus émouvante, celle des années 80 est la plus humoristique et la contemporaine est la plus confuse. Difficile de dire si tout cela aboutira sur quelque chose de satisfaisant mais pour le moment, le ton et le visuel splendide suffisent à nous faire rester.
Bizarrement vu le titre de la série, The Loudest Voice commence à paraître moins intéressante mais plutôt salace quand elle abandonne la nuance pour les bruits lourds.
Tout cela se déroule de manière prévisible, mais l'écriture fine l'empêche de tomber dans les travers du genre, et le soin apporté à la mise en scène permet de garder l'ensemble frais.
Pennyworth pose une [intrigue au long terme] et introduit un nombre de personnages auxquels vous vous attacherez assez vite. Bannon est un premier rôle talentueux, charmant et fort, alliant une assurance immédiate (...) et son caractère à plus long terme.
Dès les toutes premières minutes du pilote, The Boys offre du sang, des vomissements et des jurons (...) Alors que les histoires de super-héros sont généralement de l'ordre du divertissement, The Boys est totalement désintéressé par un tel programme et en propose une parodie des plus efficaces.
The Rook s'embourbe rapidement avec tout ce qui lui manque en comparaison de tout ce qu'elle offre. C'est un peu maladroit dans la structure, et elle a dû mal à se rendre lisible, malgré ses nombreuses tentatives.
City on a Hill peut se perdre un peu dans la bureaucratie autour de laquelle elle se construit, mais c'est également ce qui la maintient enracinée dans le réel.