Il y avait du potentiel pour créer une histoire captivante à la Robin des Bois. Hélas, c'est CBS, et seul le temps nous dira si les créateurs et showrunners de la série, Andrew Marlowe et Terri Miller, réussiront à aborder des sujets plus intéressants.
Il s’agit d’une série bien animée et habilement écrite comme un hommage à tout ce qu’ont aimé les fans dans Star Wars, mais c’est également l’une des rares production dérivée d’une grosse franchise qui n’a pas l’air d’avoir été créée par un commité ou par des enquêtes de sondage au détriment de l’aspect artistique.
La série HBO Scenes from a Marriage est une œuvre empreinte de curiosité qui se démarque du film original de Bergman, ses moments de tendresse et ses performances mesurées la rendant plus accessible. Mais pour tout ceux qui ont déjà suivi l’étude complexe des personnages du classique sorti en 1973, cette nouvelle version ne vaut très certainement pas d’y consacrer un mal de tête.
Parodiant légèrement les vrais podcasts criminels tout en racontant un polar qui tient la route, la comédie policière de Steve Martin et John Hoffman est un plaisir finement conçu.
What If ne va pas révolutionner l’univers des super-héros, mais si vous commenciez à ressentir de la lassitude envers la plus grosse franchise Disney, la série fera peut-être l’effet pour vous d’un antidote à cela.
Cruel Summer ravira facilement les fans de Pretty Little Liars mais il y a tout autant de points de comparaison avec Big Little Lies dans cette histoire de privilégiés brisés par le crime. Les performances d’Olivia Holt et de Chiara Aurelia sont un des points forts, tout comme la production technique de la série. C’est une délicieuse tranche de plaisir qui s’apparente à une bonne lecture de plage.
Au final, Physical est une véritable vitrine pour Rose Byrne qui vous fera sauter dans tous les sens même si les histoires semblent un peu déséquilibrées.
La narration, la construction de l’univers et le travail des personnages sont assez efficaces pour vous permettre d'éteindre facilement votre cerveau et de profiter de l'aventure (c'est-à-dire si vous pouvez dépasser The Sick). Sweet Tooth n'offre peut-être pas un repas complet, mais parfois tout ce dont vous avez besoin est un bon morceau de chocolat.
Il doit sûrement exister une version de cette série qui parvient à utiliser l’inconstance de ce jeu pour révéler quelque chose sur la manière dont les adolescents se traitent les uns et les autres et ce que les aînés attendent d’eux. Mais toutes les incohérences, le rythme irrégulier et les intrigues effilées rendent le fond trop mince pour que cela nous importe.
S'il est trop tôt pour dire exactement ce que cela donnera en tant que saison, et encore plus en tant que série, Invincible devrait réussir à laisser ses téléspectateurs sur leurs gardes - pour de bonnes raisons - à une époque où beaucoup de la télévision dite "ambitieuse" paraît bien trop prévisible.
Malgré une idée de départ fascinante et un casting plutôt solide, la série donne l'impression d'être plus un exercice de genre qu'une histoire sur l'être humain.
Les pièces mises en place au cours de ces huit épisodes offrent une base solide pour une exploration plus approfondie de l'univers. Mais il est difficile de voir quelle autre histoire pourrait alimenter une autre saison...
Big Sky veut faire croire à ses spectateurs qu’ils assistent à une oeuvre nouvelle, différente et géniale. Au bout de deux heures, on se rend compte qu’il ne s’agit que d’un écran de fumée et pire encore, la série n’est même pas un bon procédural.
La série est clairement un copié-collé d’autres séries policières du même genre mais c’est surtout son désintérêt pour le personnage central de Clarice qui s’avère impardonnable.
Levez votre verre pour porter un toast à The Wilds qui est une œuvre rare dans le paysage télévisuel : une série de genre sur un groupe diversifié d'adolescentes pertinent, important et auquel on peut s'identifier.
Bly Manor se présente comme un mélange ambitieux de genres et arrive à son dénouement avec une gravité appropriée. Ce n'est pas une grande histoire de fantômes, ce n'est pas une grande histoire d'amour, mais la série reste obsédante.
La série peine à remplir son temps avec un développement significatif et abandonne trop rapidement sa nature franche pour des rebondissements temporels et un jargon insatisfaisants. Pire, après le grand et somptueux spectacle proposé dans les premiers épisodes, Raised by Wolves finit par apparaître comme petit.