Bien que la série ne respecte pas pleinement la promesse de son titre, la dynamique de base entre Maddie Phillips et Anjelica Bette Fellini l'alimente à elle seule.
Dispatches From Elsewhere donne l’impression d’être aussi déconnectée que son titre, comme si chaque épisode était un message d’un autre monde avec des gens d’un autre monde qui sont trop stéréotypés et trop plats pour y croire vraiment.
La série est vouée à s'améliorer l'an prochain. Perry Mason est un polar délicatement travaillé fait pour ceux qui apprécient le genre - ou simplement ceux qui apprécient les récits réfléchis, complexe et avec une intention en général.
The Great ne porte pas exactement bien son titre. Fanning et l'équipe font des merveilles mais on ne sait pas vraiment à qui la série s'adresse. C'est trop grivois pour les adolescents (le public de "Dickinson") et pourtant trop peu intellectuel pour ceux qui ont consommé "Downton Abbey". Et si vous avez apprécié "La Favorite", [la série] vous paraîtra une version coupée à l'eau de ce qui fonctionnait parfaitement dans le film.
Blood & Water aurait pu faire un bon thriller si elle avait privilégié les thématiques assez sombres qu'elle essaye d'aborder. Mais elle a préféré prendre la forme d'un mélodrame pour ados peu inspiré qui manque de mordant. (...) Tout est très soapesque, sans être vraiment addictif.
La série de USA Network paraît trop vue et revue pour devenir un succès, mais elle pourrait avoir un avenir si elle se lâche un peu et embrasse son côté sauvage.
Space Force est un divertissement qui fait illusion. […] Quiconque s’attend à une satire du niveau de Veep ou à une surprise comme The Office peut être déçu. La saison 2 de Space Force, qui semble inévitable compte tenu des talents impliqués, pourrait facilement s’améliorer. Pour le moment, Space Force est une série faite avec joie.
Le premier épisode de I Know This Much Is True amorce une grande partie de l’angoisse ressentie et reflétée dans ce drame familial en six épisodes. Même s’il n’est pas entièrement représentatif de la beauté qui en découle, le ton sombre de la série peut parfois éclipser sa réalisation incroyable, ses performances exigeantes et ses intrigues personnelles poignantes.
The Last Dance place le spectateur dans une position de coéquipier de Michael Jordan à travers sa course. Cela permet de se rendre compte du dynamisme autoritaire et compétitif de Jordan qui conduit souvent à des tics lors des victoires et qui tend également les relations entre coéquipiers tout du long.
La saison 1 est totalement éloignée de la vision cinématographique de Bong Joon-Ho, et n'atteint pas le niveau nanardesque de télévision requis pour pouvoir inciter au hate-watching béat. La série est correcte. Juste correcte. Dans un twist beaucoup trop évident, c'est exactement le genre de drama SF que la chaîne TNT produit depuis près de dix ans.
Tourné dans un style criant de vérité (aussi bien pour les décors français que pour les performances musicales qui cadrent l’histoire), The Eddy trouve un rythme convaincant et mélange les genres - entre le drame familial, le show musical et le thriller -, en tâtonnant parfois mais avec des montées en puissance qui accentuent l’émotion.
Mes premières fois est une série amusante et incontournable pour les adolescentes pour son attention portée aux détails. L'excitation ressentie quand un mec mignon se lie d'amitié avec vous (et tant pis s'il flirte avec une autre fille) ou la frustation d'avoir une mère qui ne vous comprend pas. Bien que la série mette quelques épisodes à prendre son envol, une fois que cela est fait, c'est un vrai moment magique.
Quand Outer Banks verse dans le mélodrama avec délectation, il y a assez de fun à côté, ridicule parfois certes, pour garder l'attention d'un public affamé d'intrigues et d'avancées.
Au fil des épisodes, Unorthodox construit une intrigue émotionnelle stable qui culmine dans ses scènes finales vivifiantes. Mais l’intrigue ne serait pas aussi forte sans l’authenticité de Shira Haas qui crève l’écran.
Alors que les oscillations émotionnelles de la série illustrent les différents états dans lesquels se trouve Syd, [Sophia] Lillis parvient à faire le lien entre elles (...) Pendant les rares moments où Syd, Dina et Stan peuvent opérer en tant que groupe, la série nous donne une petite idée de ce qu'elle pourrait devenir si elle va au-delà de ces sept premiers chapîtres. Même quand ils sont séparés, I Am Not Okay With This existe à l'intersection de son rythme et de son étendue, qui donne à l'histoire de Syd la place nécessaire pour respirer.
La série de Sorrentino reste l'une des plus singulières, énigmatiques et exaltantes expériences de télévision, que vous pouvez regarder aussi bien pour le fun que pour sa profondeur ou une folle combinaison des deux.
La série essaye d'être trop de choses à la fois : une enquête autour d'un meurtre, un commentaire social, et une exploration des liens familiaux, tout ça à la fois. Et si mélanger les genres et les styles n'est pas interdit, dans ce cas, il manque quelque chose qui rend la série désaccordée. Toujours est-il que son point fort est son casting, en particulier Spencer et Paul.