Fille d'un prof de guitare et d'une infirmière, Adèle Exarchopoulos prend, dès l'enfance, des cours de théâtre. La première fois qu'on la repère au cinéma, c'est dans le film autobiographique de Jane Birkin, Boxes (2006) : elle y joue le rôle de la benjamine de la famille, clairement inspiré de Lou Doillon. Comme la mère de celle-ci, elle pourrait d'ailleurs chanter "Di doo di doo daj, J'ai je ne sais quoi d'un garçon manqué", quand on pense à ses rôles de gamine qui n'ont pas froid aux yeux dans Les Enfants de Timpelbach, Tête de Turc ou, sur un registre plus grave, La Rafle.En 2011, Adèle Exarchopoulos fait partie des 30 espoirs du cinéma français sélectionnés par l'Académie des César. Puis, c'est la consécration avec La Vie d'Adèle (2013) d'Abdellatif Kechiche. Son rôle, celui d'une adolescente qui s'éveille à l'amour et à la sexualité grâce à une ...
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