Sur les 1 112 personnes parties par le premier convoi vers Auschwitz en mars 1942, seulement une vingtaine a survécu. Douze d’entre eux refont le parcours un demi-siècle plus tard, des lieux de leur arrestation parisienne jusqu’à Auschwitz, en passant par le camp de transit de Drancy. La mise en scène affirme une dramatisation de la lumière, un jeu avec la caméra qui a quelque chose de théâtral, de chorégraphique. Ce témoignage impressionnant et douloureux traverse les ténèbres, voisine avec la mort mais prend le parti de la vie, du mouvement.