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Synopsis
Fille d’une bonne famille aristocratique, introduite à la cour impériale de Kyoto, O-Harru tombe amoureuse d’un homme d’une classe sociale inférieure. Dès lors, sa vie ne sera que tristesse et humiliation. Ce magnifique mélodrame est un portrait de femme bouleversant.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
13 942 abonnés
12 478 critiques
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5,0
Publiée le 12 avril 2011
Les six dernières annèes de la vie du grand Kenji Mizoguchi furent particulièrement riches en chefs d'oeuvre, en tête desquels il faut placer "La vie d'O'haru, femme galante", qui contient de grandes beautès! Superbement photographiè, Mizoguchi filme en miniaturiste et prouve dèfinitivement qu'il est l'un des maîtres du cinèma japonais, où il met admirablement en scène les aventures de O'Haru, descendante d'une noble lignèe de ...
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Antonin T.
37 abonnés
48 critiques
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4,0
Publiée le 16 décembre 2014
Ardant défenseur de la cause des femmes. Mizoguchi dépeint un Japon médiéval ou règne l'injustice des hommes. Construit sur un grand flash-back le film captive par le beauté de sont noir et blanc et par la précision implacable de ses cadres. Le réalisateur sait donner à l'histoire une intensité poignante.
JoeyTai
20 abonnés
445 critiques
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3,5
Publiée le 13 octobre 2021
Film japonais poignant s'il en est ! Une femme commet un acte inqualifiable dans le Japon féodal : avoir une relation avec un homme de caste inférieure. Une lente descente aux enfers commence alors pour elle. Tous ceux qu'elle rencontre la traitent en fonction de leurs intérêts égoïstes et immédiats : donner un héritier à une illustre famille et la chasser dès que l'objectif est atteint, coucher pour quelques pièces, se sentir grandi ...
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Un visiteur
4,5
Publiée le 31 août 2012
Histoire intéressante d'une femme, de sa vie, de ses amours, de ses combats. Mais au delà de cela, Mizoguchi, en sa qualité de formidable metteur en scène, réalise une magistrale peinture de la société japonaise d'antan. L'amour est bani; au point que le monde se transforme en chaos inimaginable : pas de pitié, on ne peut plus sortir sans se faire assassiner, pas de justice, l'argent plus fort que tout, les parents qui protistuent leurs ...
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La Vie d'Oharu, femme galante a reçu le lion d'argent au Festival International du film de Venise en 1952, ex-aequo avec L' Homme tranquille de John Ford. Le succès ouvrit de nouveaux horizons pour le cinéma japonais en Europe tout comme l'avait fait Rashomon l'année précédente et relança la carrière de Kenji Mizoguchi. Au Japon, l'accueil public fait au film fut plutôt timide.
Des collaborateurs fidèles
On retrouve dans La vie d'Oharu, femme galante deux fidèles collaborateurs de Kenji Mizoguchi à savoir le scénariste Yoshikata Yoda et l'actrice Kinuyo Tanaka. Cette dernière a rencontré le cinéaste pendant la guerre et joué sous sa direction dans de nombreux films comme Musashi Miyamoto (1944), Flamme de mon amour (1949), Les Contes de la lune vague après la pluie (1953) ou L' Intendant Sansho (1954). Yoshikata Yoda a commencé à travailler avec
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Portrait de femmes
La Vie d'Oharu, femme galante est le portrait d'une noble déchue qui tombe dans la prostitution. Le choix d'un tel sujet n'est par surprenant de la part de Kenji Mizoguchi. Le cinéaste japonais est surtout connu pour ses portraits de femmes comme dans La Rue de la honte (1956), Le Destin de madame Yuki (1950), Cinq femmes autour d'Utamaro (1946) ou L' Elegie d'Osaka (1936).