Magnifique film sur la cruauté humaine.
Filmé en caméra subjective, l’action se déroule au travers du regard contemplatif d’un Bull Terrier nommé Baxter.
De prime abord tronquée par sa petite taille, simplifiée par sa condition animale, la vision que le chien a du monde va cependant se révéler d’une acuité et d’une lucidité effrayantes.
Baxter raconte, au travers d’une voix paisible et monotone, la quête qu’il va ...
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Yetcha
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4,0
Publiée le 15 janvier 2016
Un film noir, original, une voix off flippante, des scènes dures et froides. Vous ne regarderez plus jamais un bull terrier de la même façon. Ce qui m'est arrivé il y a 25 ans et aujourd'hui encore, c'est le même regard. Un très bon film.
rogerwaters
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4,5
Publiée le 22 décembre 2016
Vu à l’époque lors de sa diffusion sur Canal , Baxter m’avait interpellé par son aspect étrange et inconfortable sans que j’en saisisse vraiment tous les tenants et aboutissants car j’étais adolescent et donc pas encore assez mûr pour en comprendre les subtilités. Revu dernièrement, le film a acquis pour moi une valeur supplémentaire d’autant qu’il est issu de l’esprit tortueux de Jacques Audiard. Et l’on reconnaît ici ...
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VodkaMartini
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5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Très étrange film, assez bien maitrisé, où l'empathie avec l'animal se fait très facilement (trop facilement?) non pas en jouant sur la sympathie et la pitié mais bien sur le pire de ce qui nous habite. Volontiers misanthrope, "Baxter" n'est pas la pour plaire. Bluffant!
Directeur de la photographie sur Baxter, Yves Angelo passera ensuite à la réalisation en 1994 avec Le Colonel Chabert.
Sélectionné à Avoriaz
En 1989, Baxter fut sélectionné pour la compétition officielle du festival fantastique d' Avoriaz, mais ne remporta aucun prix.
Une idée pas si originale
Ce n'est la première que l'on voit au cinéma un chien pensant ou même parlant. En effet, cette idée était déjà la base de You never can tell, un film de Lou Breslow de 1951, dans lequel un chien est réincarné en inspecteur de police et enquête sur une mystérieuse et excentrique millionnaire. Par ailleurs, en 1997, Alain Chabat reprennait encore ce thème avec sa comédie familiale: Didier, césar du meilleur premier film cette année là.