Le film raconte cinq ans de la vie des habitants d'une rue de Sarajevo. Une rue où, en 1993, 1994 et 1995, nous avons filmé la "Chronique d'une rue assiégée". Puis, en 1997, nous avons filmé à nouveau et retrouvé Amila, Nino, Cefika, Yasmina, Haris... Une rue, le temps qui passe : avec le tournage de l'hiver 1998, la trame est donc là pour être au plus près des drames et des espoirs de certains des habitants de la rue Hadjuk Velkova et pour supprimer ainsi la distance qui s'instaure toujours entre une réalité lointaine, compliquée, et notre capacité d'attention éphémère.