En 1963, dans une Allemagne qui semble avoir oublié la guerre et le national-socialisme, l'ouverture du procès de Francfort met fin à l'amnésie collective : d'anciens soldats SS sont jugés pour leur implication dans le fonctionnement du camp d'Auschwitz, près de vingt ans après la fin des procès de Nuremberg. Témoins et accusés défilent à la barre durant cent quatre-vingts jours, les uns décrivant le pire dont l'humanité est capable, les autres se réfugiant derrière des procédures et des ordres, preuve d'un déni persistant.