Né à Lisbonne en 1950, Paulo Branco a produit près de 300 films, dont les œuvres de Manoel de Oliveira, Raoul Ruiz, Wim Wenders, João César Monteiro et Alain Tanner. Hanté par cette mémoire cinéphilique, Boris Nicot se rend au Portugal dans l’espoir de rencontrer le producteur qui semble le fuir. Les extraits de films, la voix-off, les témoignages lus par une actrice et les visites au gré des rencontres transforment le film en journal de voyage qui fait la part belle à l’imaginaire. Quand enfin Paulo Branco apparaît, il évoque avec nostalgie un cinéma de fidélité et de résistance.