Des paysannes et des paysans ont repris des savoirs populaires ancestraux sur la production, la transformation et les usages médicinaux des plantes aromatiques. Dans une relation de confiance entre producteurs et usagers, le partage de ce patrimoine de l’humanité est la condition de son expansion.
Mais cette démarche se heurte à la règlementation conçue pour la grande industrie qui débouche sur une situation absurde : la plante n’a pas d’existence légale.
Tandis que de leurs côtés la médecine et la pharmacie conventionnelle interdisent aux producteurs de donner des conseils d’usage sur les plantes qu’ils connaissent si bien. Entravant ainsi, à la fois le développement de la connaissance populaire et le libre accès aux Simples remèdes.
En butte à ce dispositif mortifère, on ressent d’autant mieux l’attention et le respect portés à la nature par ces paysans herboristes, une relation symbiotique entre l’humain et la plante, une relation aux autres et à soi dans un art de vivre avec simplicité.