Le destin de Vivian Barret, femme suisse et aisée de la seconde moitié du XXe siècle, est raconté à travers les fragments de son journal intime, dans une fresque d’images familiales aux couleurs vives et saturées. Quête du bonheur, amour, voyages, exotisme, luxe et trahison composent alors le quotidien romanesque de la haute bourgeoisie. A moins que la citation en épigraphe du film - « Les mensonges ne sont qu’une autre façon de dire la vérité » - ne nous mène sur une autre piste. Avec ce premier film, Nuria Giménez tisse une trame brillante et invente un genre, le mélodrame documentaire.