Mon oncle maternel avait quitté l’Algérie en 1961… J’avais 13 ans. Et depuis je n’avais plus eu de relation, ni avec lui, ni avec sa famille… Je n’étais pas non plus allé à son enterrement, il y a 10 ans… Je l’aimais pourtant. Ce n’est donc pas lui que j’avais boycotté, mais le pays qu’il avait choisi… Israël. Qu’est-ce qui durant plus de 50 ans avait empêché le Juif algérien communiste que j’étais ? Ma fille Naouel a voulu m’accompagner dans cette aventure et j’ai accepté. Une dette à rembourser.
Partie II : Hanouka : Mais pourquoi le monde ne s’était-il intéressé qu’aux réfugiés arabes ? En Algérie, où j’avais vécu jusqu’en 1993, seul le malheur arabe palestinien avait un nom : " la Naqba ". Le monde arabo-musulman ne s’était-il pas purgé de tous ses Juifs… ? Et si, il n’y avait pas eu… une… mais deux " Naqbas " ? Chaque jour s’approfondit le fossé entre celui que j’avais été et celui que je devenais… Et peu à peu se reconstitue ma famille, jusque-là fantôme… Près de sa tombe, aurai-je le pardon de l’Oncle ?
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.