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Synopsis
A la fin du XIXème siècle, deux colons portugais inexpérimentés, mus par un vague désir de civiliser les colonies, débarquent dans un coin reculé du fleuve Congo afin d’y assurer l’organisation d’un avant-poste commercial. Le temps passe et leur incapacité à tirer profit du trafic d’ivoire les mine de plus en plus. Au cœur de la jungle tropicale, leur isolement est renforcé par un sentiment de défiance réciproque et par l’incompréhension entre eux et les locaux. Confrontés l’un à l’autre, ils commencent une véritable descente aux enfers.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
L'huis-clos colonial est un triste théâtre qui vire au burlesque jusqu'à ce qu'arrive le drame. Avançant par petites touches, jouant des corps autant que de la symbolique, la force du film d'Hugo Vieira da Silva est d'en installer la perception physique. (lire la critique sur le site africultures.com)
Un visiteur
3,5
Publiée le 12 mai 2017
Vers 1870, une partie du Congo, le Cabinda, est encore sous protectorat portugais. Au prétexte de missions pacifiques, des comptoirs commerciaux installés le long du fleuve Congo, servent de base à de précieux trafics : or, ivoire et esclaves... C’est dans un de ces villages de brousse, que débarquent du vapeur deux colons portugais. Ridicules « Laurel et Hardy à la Compagnie », boudinés et suffocants dans leur livrée immaculée. On ...
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Cinéphiles 44
1 386 abonnés
4 208 critiques
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2,0
Publiée le 16 mai 2017
Un avant-poste de Progrès traite du colonialisme du Congo par le Portugal à la fin du XIXème siècle. Nous suivons deux colons, qui malgré leur désir de civiliser les colonies, sont totalement inexpérimentés et ne parviennent pas à tirer profit du trafic d’ivoire. Hugo Vieira da Silva a fait le choix de tourner son récit presque comme un huit clos. En effet, pendant deux heures il nous montre l’ennui et l’abrutissement des deux ...
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Pour Hugo Vieira da Silva, Un avant-poste du progrès traite en premier lieu du colonialisme portugais, reflétant l’idéologie civilisationniste européenne de l’époque mais renfermant également des caractéristiques très spécifiques, la présence du Portugal au 19ème siècle en Afrique datant de 400 ans. Le metteur en scène explique :"A la fin du 19ème siècle, le Portugal a commencé à importer dans ses colonies les nouveaux modèles anglo-saxons de “pr
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Noms de nobles et habits de cour
Dans le film, Hugo Vieira da Silva a donné aux Africains des noms de nobles européens et les a vêtus d’habits de cour. Le réalisateur justifie ce choix : "Dans ma version libre d’Un Avant-Poste du Progrès, tout comme dans l’originale, le présent interfère avec le passé, effaçant toute chronologie. Dans la même scène apparaissent dans le temps présent du film (la fin du 19ème siècle) les spectres de personnages oubliés de ces 400 ans de relations.
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Aspect théâtral
Un avant-poste du progrès est une sorte de "huit clos" tourné en Afrique, un continent auquel on associe toujours des images de grands espaces, des jungles interminables et des territoires sans limites. Hugo Vieira da Silva explique pourquoi il a voulu insister sur cet aspect théâtral dans son long métrage : "Je travaillais dans les régions tropicales et subtropicales de l’Afrique centrale, le long de la rivière du Congo, un endroit avec des jung
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