C’est avec cette Iphigénie inspirée de Racine que Gluck entre à l’Académie royale. Minutieusement concertée par le librettiste Du Roullet et le compositeur, Iphignéie en Aulide, première « tragédie lyrique » du Chevalier multiplie les innovations, comme l’ouverture récapitulative, les scènes polymorphes d’Agamemnon, ou le rôle furieux de Clytemnestre, annonçant l’Electre de Mozart.