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Synopsis
Nankin, de nos jours, au printemps. La femme de Wang Ping le soupçonne d'infidélité. Elle engage Luo Haitao pour l'espionner et découvre ainsi l'amour que son mari porte à un homme, Jiang Cheng. C'est avec lui que Luo Haitao et Li Jing, sa petite amie, se jettent alors à corps perdu dans une folle équipée amoureuse. C'est pour tous trois le début de nuits d'ivresse suffocantes, qui égarent l'esprit et exaltent les sens. Un sulfureux voyage aux confins de la jalousie et de l'obsession amoureuse.
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Emotion a fleur de peau, laissez vous emporter par ce film poétique et sensible, beau et fulgurant, tout en sentiments inavoués. Le film va vosu étreindre le coeur !
Lucille T.
34 abonnés
375 critiques
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4,0
Publiée le 22 octobre 2010
Douceur, n.f. : qualité de ce qui procure aux sens un plaisir délicat
Les nuits d'ivresse printanière, Sans espoir comme celle-ci, Je les passe à errer dehors, En attendant qu'elles blanchissent.
Vareche
35 abonnés
191 critiques
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4,5
Publiée le 4 mai 2010
nuit d'ivresse et de printemps inscrit dans une même phrase, une même mesure de temps, les actes concentrés des destins de trois personnages tragiques, trois flux, trois identités banales, qui perdent leur souveraineté, l'emprise se délitant au contact de la chaire. C'est à cette déroute que Lu Ye convie, déroute autrement plus essentielle que celle de London Dreams, puisqu'elle met en relation des réalités entre elles, refusant de ...
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Sylvain P
311 abonnés
1 337 critiques
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4,0
Publiée le 27 avril 2010
Dans les nuits d'ivresse printanières d'une tristesse sans nom de la Chine urbanisée inhumainement, des êtres s'aiment et se déchirent. Si le film illégal de Lou Ye traite d'homosexualité, il traite surtout d'amour et de vie en société, dans une société intolérante. Un beau film peu bavard, mais jamais élitiste.
Lou Ye est habitué à ce que ses films fassent polémique dans son pays. En effet, son premier film, Weekend lover (1994) a été censuré, son deuxième, Suzhou River (2000), tourné clandestinement dans les rues de Shanghai a été interdit en Chine (bien qu'il reçut le Grand Prix au Festival de Rotterdam). Et Une jeunesse chinoise, présenté à Cannes en 2006, a valu au cinéaste cinq ans de « bannissement » de son propre pays. Nuits d'Ivresse Printanièr
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Une ville neutre
Le réalisateur explique qu'il a choisi la ville de Nankin pour tourner Nuits d'ivresse printanière à cause de sa neutralité : "Elle n’est pas aussi politique que Pékin, pas autant commerciale que Shanghai, ni aussi ouverte que Shenzen ou Hong Kong, mais c’est une ville moins dure que Chongqing et plus développée que certaines villes de l’ouest de la Chine."
Les acteurs d'abord
Lou Ye ne s'est servi que des éclairages naturels afin qu'aucun élément technique ne perturbe le jeu des comédiens.
J'ai trouvé ce film très beau et poétique. Certes c'est lent mais ça fait planer, les sentiments sont rendus avec finesse et les couleurs, la lumière, les plans sont superbes.
Nelly M.
Ce réalisateur emmène loin et peut laisser le spectateur rationaliste en rade, las de la montée en puissance d'une violence longtemps couvée, cela m'avait terrassée dans "Une jeunesse chinoise". Il y a du Fassbinder chez lui... Mais quand on a intégré ce point, possible de trouver du sens à l'incessant dédale avec lequel comoser. Ici grâce à l'envoûtement dégagé par UN des acteurs surtout, il crève l'écran... Fatal au début par sa dégaine sensuelle, puis humanisé en prenant conscience que l'amour vrai peut frapper. Bien montré aussi que c'en est trop pour une femme à forte vitalité de se voir deux fois pillée. Et bien que même une petite entaille dans la peau peut avoir son charme...Très savoureux au plan visuel. En dépit du soufre de la situation, aucune drogue dure et pas davantage de pornographie malgré la nudité du propos.
ngeslot
J'ai bien aimé !
annereporter94
Je serais moins sévère que Abarguillet, même si je partage l'essentiel de ce qu'elle a écrit. Je ne me suis pas ennuyée mais je reconnais qu'il faut s'accrocher tant la narration est lente et l'image sombre...
ARMELLE BARGUILLET HAUTELOIRE
L'histoire peut se résumer en deux lignes : une jeune femme, se doutant qu'elle est trompée, fait suivre son mari et apprend qu'il a une liaison avec un homme. A partir de là, tout va basculer : sa vie et celle de son époux. Le vertige des sens, les étreintes gays, la mélancolie des vies qui ne cessent de se défaire forment donc le support de ce long métrage, triangle amoureux d'une jeunesse désoeuvrée qui évolue dans la mauvaise direction et romance homosexuelle animée par un ange exterminateur qui détruit tout sur son passage, à commencer par lui-même. Matins blafards, bruits lancinants de la ville, cabarets travestis, bars rock, confidences chuchotées, mal vivre, le cinéaste se complait dans les affres d'un cauchemar et d'une mélancolie morbide, mais son opus souffre de confusion narrative, de répétitions et de longueurs qui diluent l'intérêt que l'on pourrait accorder à cet interminable ode à un amour, tatoué par la mort. En définitive, ces nuits d'ivresse printanière ne m'ont guère enivrée mais inspiré un profond ennui.