Juste et sincère, La Coupe à dix francs, est un drame très réussi. L'histoire fonctionne et nous dépeint une certaine réalité d'époque.
Cinéphiles 44
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3,5
Publiée le 21 septembre 2015
Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 1974, ce film de Philippe Condroyer est très méconnu du grand public. Pourtant, La Coupe à 10 francs est une pépite avant-gardiste de notre quotidien. André mène une vie classique entre ses parents, sa copine Léone et surtout son boulot de menuisier. Son patron, à l’image d’un dictateur obstiné, ne veut plus de cheveux longs dans son entreprise. André sent sa ...
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soulman
92 abonnés
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3,5
Publiée le 4 février 2016
Surprenant long-métrage qui débute sur le ton de la chronique plutôt guillerette (cousine des premiers Pascal Thomas) pour terminer de façon tragique, comme le laisse entendre tout du long la musique d'Anthony Braxton. Ancrée dans la réalité sociale des années 70, cette oeuvre intéressante offre à Didier Sauvegrain son 1er rôle, peut-être le meilleur de sa carrière.
On louche aussi du côté de Pialat dans la description sans ...
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Un visiteur
4,5
Publiée le 5 mai 2019
Voilà un film que je voulais découvrir depuis sa sortie (le fait-divers dont il s'inspire s'était déroulé quelques années auparavant à une dizaine de km de chez moi). Sa ressortie (assez discrète) en salles m'a permis de le voir. Aucune déception : c'est une superbe chronique sociale, où tout sonne juste, en particulier la violence des rapports sociaux entre ces jeunes, le patron de "droit divin" et le comte, hobereau local. Ca ...
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Pour son film, Philippe Condroyer s'est inspiré d'un article de François Caviglioli sur le suicide de l'adolescence paru dans le Nouvel Obs vers 1968. Il racontait l'histoire d'un jeune homme, nommé André dans La Coupe à dix francs, poussé à se couper les cheveux, subissant l'autorité de son patron et qui a fini par se suicider. Le réalisateur a été touché par l'événement et s'est très rapidement mis à écrire le scénario de son long-métrage.
Avance sur recettes
Pour La Coupe à dix francs, le réalisateur a bénéficié d'une avance sur recettes de la part du CNC de trente millions d'euros. Philippe Condroyer a quand même tourné son film avec des moyens très réduits en seulement deux-trois semaines.
Inconnus au bataillon
Pour son long-métrage, Philippe Condroyer a fait le choix de prendre de jeunes acteurs inconnus. Ils ont un peu tous disparu de la circulation aujourd'hui sauf Didier Sauvegrain qui a notamment joué dans L'empire des loups, Les Amants réguliers et des séries comme Section de recherches et Plus belle la vie.