Entre 2018 et 2020 et alors qu’une loi se prépare, Caroline Kim Morange a suivi un groupe d’activistes en Argentine qui militent pour le droit à l’avortement et, sans attendre une éventuelle légalisation, aident les femmes à avorter clandestinement.
Malgré les interdits, ces militantes conseillent et informent d’autres femmes par téléphone. Elles se font alors discrètes et tendres. Mais lorsqu’elles manifestent, elles sont flamboyantes et joyeuses, désireuses de sortir l’avortement de la clandestinité et de la honte. Entre ombre et lumière, portées par le collectif, elles luttent pour libérer les femmes avec un espoir : que la loi votée fin 2020 change enfin les choses.