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bruno E.
16 abonnés
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4,0
Publiée le 21 avril 2015
un ancien gangster sorti tout juste de prison tente de raccrocher mais son passé lui retombe dessus malgré lui. un classique sans aucun doute, mais la réalisation et la mise en scène très professionnelles permettent de maintenir une intrigue dynamique et vivante. reste aussi les performances des 2 acteurs principaux, déjà des monstres du cinéma américain.
Voilà ça c'est du grand DePalma, pas l'autre Scarface surestimé. Ca c'est vraiment super bien fait, enfin je rage juste sur cette fin qui est nulle de chez nulle de chez mal écrite et ça ça me fait péter un câble parce que lorsque t'as un quasi sans faute c'est quand même rageant de te le voir massacré parce que le scénariste ne sait pas quoi faire, Koepp c'est un peu le mec qui alterne entre le très bon et le très mauvais, dans sa carrière comme au sein de ses scénar et franchement là ça me fout les boules ! Heureusement que la mise en scène est superbe, enfin j'aurais préféré que ses plans longs soient de vrais plan-séquences, ça aurait eu encore plus de cachet. Mais bon quand tu vois la scène du billard, y a une telle mise-en-scène, qui passe aussi beaucoup par le montage, enfin c'est magistral. Pis comme tu sais comment ça se termine dès la première scène c'est vraiment dingue qu'il arrive à te faire stressé comme pas possible alors que tu sais que ça peut pas finir autrement mais t'aimerais croire que non, tu reconnais là bien le réalisateur Hitchcockien mais pour une fois ça ne me dérange pas d'être manipulé de la sorte. Et puis je trouve ce personnage tellement génial, Carlito, avec son code d'honneur, il a la classe et la beauté des grands héros le type qui va lutter en vain contre son destin. Et justement la fin veut renforcer cette ironie mais ça marche pas, ça marche pas parce qu'en plus elle est totalement ridicule, elle sort de nulle part et ajoute un tas d'incohérences. Voilà je suis trop déçu par cette fin alors qu'il y avait moyen de faire un truc tout aussi déchirant sans faire aussi tape-à-l'oeil. Mais hormis ce (petit) défaut (mais assez gros pour m'énerver) c'est génial !
Carlito’s way fut un coup de poing et un film choc pour moi. Et un des meilleurs films de gangsters qui puisse exister. Carlito Brigante, ancien grand malfrat veut se ranger mais c’est sans compter la destinée et son avocat qui le rattrapent. Amoureux, il tentera tout pour se sortir de cette impasse. De Palma filme mieux que personne et bien qu’il n’y ait presque aucune scène marquante plus que d’autres, c’est tout le film, l’intrigue, l’ambiance, les personnages et l’histoire d’amour qui nous tiennent en haleine. Pour moi, Carlito’s Way est bien supérieur et crédible que Scarface, pourtant référence des films de gangsters des années 80. Regardez-le et régalez vous !
Après son chef-d'œuvre Scarface, Brian De Palma réalise un autre film de gangsters avec Al Pacino, L'Impasse. Ce film est en quelque sorte l'opposé de Scarface : dans celui-ci, on suit un gangster qui veut grimper les échelons, et dans L'Impasse on suit un ancien gangster qui veut laisser son ancienne vie derrière lui et devenir honnête. Niveau personnage, grands changements aussi : dans Scarface, Montana est une ordure classe mais détestable et antipathique et dans L'Impasse Brigante est un personnage au contraire sympathique, qui tente juste de laver son nom, et on est pris de pitié et d'affection pour lui. Dans les deux cas ce personnage est rattrapé par les ennuis. Pas de suspens sur la fin dans le film : la mort de Brigante nous est montrée dès le début. Malgré ça on a quelques moments très tendus. Les acteurs sont excellents : Pacino comme je l'ai dit plus haut est très bon, Pénélope Ann Miller est très séduisante et touchante, mais c'est Sean Penn qui créé la surprise en avocat pourri. Il est tellement méconnaissable que je ne me suis rendu compte que c'était lui qu'à la 20è minute de film. La mise en scène est excellente, comme d'habitude avec De Palma, et surtout la course poursuite finale. Malgré ça,le film n'évite pas quelques longueurs. Un très bon film quand-même, à voir.
Excellent film de gangsters qui ne manque d'évoquer Le Parrain. Les points communs entre les deux films ne s'arrêtent pas à la présence de Al Pacino au casting, puisqu'on le retrouve dans Carlito's Way en train de se démener pour sortir de l'illégalité, tiré en avant par la femme de ses rêves - interprétée avec un classicisme savoureux par Penelope Ann Miller - dans un combat contre son passé qui ne va pas sans rappeler les efforts de Michael Corleone pour se ranger dans le second volet du Parrain. La maîtrise précise de Brian De Palma sur ces personnages et leurs évolutions installe un climat de tension progressif qui ne permet jamais au spectateur d'être totalement optimiste, sortant largement son film de l'ombre du Parrain, si jamais il y fut.
Comment, en tant que fan de films de gangsters scorsesiens des années 70-80-90, j'ai pu passé à côté de ce chef d'oeuvre signé Brian De Palma ? Comment ?
Mieux vaut tard que jamais, c'est à l'occasion d'une projection étudiante organisée dans le cinéma art et essai du coin que j'ai eu le plaisir de découvrir Carlito's Way, sur grand écran, pour la première fois. Je vais pas y aller par quatre chemins, je le trouve aussi bon, voire meilleur que Scarface. Al Pacino est géant, encore une fois, mais les seconds rôles sont eux aussi au top du top, tous écrits d'une main de maître et interprétés avec brio par leurs acteurs respectifs. Sean Penn est juste magistral, il nous offre une prestation digne d'un oscar dans la peau de cet avocat véreux. La réalisation made in De Palma est brllante, proposant des mouvements de caméra audacieux, des baisses de rythme pour plus de tension et des décadrages artistiques justes magnifiques, c'est un régal autant pour les yeux, que pour les oreilles. En effet, la bande son est elle aussi soignée, se partageant entre des morceaux pop de l'époque et une composition originale sublime signée Patrick Doyle.
Bref, j'ai vraiment pas grand chose à rajouter, je vous conseille plus que vivement de le découvrir ou de le redécouvrir, et si possible au cinéma, l'expérience étant encore meilleure. Merci Brian !
Une pépite de plus au palmarès de Brian De Palma ! "L'impasse" se pose comme le parfait exemple du film de gangsters, celui que l'on classera au coté de "Scarface", "Les affranchis" ou encore "Casino" (pour ne citer qu'eux). Les grandioses Al Pacino et Sean Penn se donnent la réplique dans un univers qui, comme son nom l'indique, n'offrira qu'une seule issue possible. Et même si cette scène finale moins aboutie (rappelant fortement celle de "Les incorruptibles") me laissera un peu perplexe, "L'impasse" bénéficiera pourtant d'un sacré condensé de qualités cinématographiques, dans un genre que Brian De Palma maitrise à la perfection.
Un excellent film de gangster, parfaitement racontée par un narrateur et présentant plusieurs scènes marquantes parfaitement exécutées. Les acteurs sont très bons : Al Pacino dans son rôle d'ancien gangster cherchant la rédemption mais qui va devoir reprendre du service, Sean Penn dans son double rôle de mafieux/avocat. Le film peut paraitre long, mais les 2h20 passent très rapidement grace à un récit limpide qui se termine par une scène finale à couper le souffle. Un classique du genre par De Palma.
Après Scarface, le duo De Palma/Pacino se reforme pour un film à nouveau sur la mafia. Mais avec un mafieux plus du tout ambitieux, mais qui tente tant bien que mal de quitter le milieu de la drogue. Le scénario est pas mal sans être exceptionnel, Al Pacino est bien dans son rôle, mais ce n'est pas sa meilleure performance, et j'ai trouvé certains acteurs comme Penelope Ann Miller pas excellents. A part les quelques défauts (évidemment ça reste mon avis) que j'ai trouvés, j'ai vraiment pris mon pied devant cette oeuvre poignante et très intéressante. Certaines scènes sont vraiment remplies de suspense et très bien réalisées comme celle avec le billard, ou la scène finale.
L'impasse est un des meilleurs films de De Palma, le du Palma/Pacino fonctionne autant que dans Scarface. Pour autant c'est très différent de Scarface, c'est plus dramatique et mélancolique et il est question de rédemption et de liberté. On ne voit pas les 2h20 défiler, le scénario est émouvant, très bien construit et c'est filmé avec l'énergie et la passion nécessaire (la poursuite finale est incroyable). Sean Penn est également incroyable dans sa performance et la BO (Patrick Doyle, Joe Cocker) vaut le détour. Une vraie claque, plus raffiné que Scarface.
Carlito Brigante retrouve sa liberté. Il avait pris 30 ans mais en a fait 5. Son ami et avocat Kleinfel l'a sorti de prison pour vices de forme. En 5 années, le milieu a changé : les anciens petits malfrats sont devenus des caïds, la coke à remplacée le shit... Tout a changé.
Carlito fait sa rédemption et désire se ranger, économiser 50.000 $ pour réaliser son rêve : Monter une affaire aux Bahamas. Il retrouve son ex petite amie Gail qui va l'aider. Le contraste est saisissant entre Carlito, qui se remet aux affaires et Charlie le "Carlito repenti" toujours amoureux de Gail.
Al Pacino est magistral dans ce rôle à doubles facettes : dur avec les caïds et tendre avec ses deux seuls amis. Le jeu des acteurs de "second plan" est aussi remarquable : Sean Penn dans le rôle de l'avocat Kleinfeld et Penelope Ann Miller est simplement superbe dans celui de Gail.
La photographie est magnifique (New York sous la pluie, les couleurs du salon de thé ou Charlie retrouve Gail). La bande musicale est extraordinairement riche et variée, allant de "lady Marmelade" à la voix sublime de Joe Cocker. Le scénario est si dense que les 2h20 du film passent très vite : intrigue continue, suspense, action, romantisme...rien ne manque dans ce thriller haletant qui démarre très fort : Scène Noir & Blanc, ralentis, musique dramatique, voix Off...
Le film vaut surtout pour deux scènes d'actions maîtrisé par de Palma, rarement un telle maestria a été atteinte. La distribution colle à ce type de film, la cadrage est propre et De Palma s'attache à un classicisme plutôt qu'à l'envolée baroque de certains de ses films. Le scénario est somme toute assez classique mais on se laisse emporté par l'histoire d'amour entre Carlito est sa dulcinée.
chef d'oeuvre l'un des meilleur film de al pacino moi qui trouver scarface enorme et que on m'avait dit que l'impasse et moins bien et bien c'est faut il est tout aussi enorme
Incontestablement le dernier des grands films de Brian De Palma, qui s'est ensuite malheureusement laissé aller aux missions sur Mars et autres femmes fatales. Peut-être même le dernier des grands Pacino, qui ne fera ensuite que s'auto-parodier (Plus cabot que lui dans "Heat", tu meurs) Le film, pour être imagé, donne l'impression cinématographiquement très agréable que la maturité est venue calmer la jeunesse furieuse de "Scarface", mais l'allusion s'arrête là tant les deux films (et les deux personnages principaux) sont diamétralement opposés malgré leurs activités. L'histoire imparable d'un ancien taulard qui veut mourir pépère à la campagne, opposé à ses affectueux associés résolument citadins. Les années 70 sont joliment reconstituées, et niveau mythologie tout y est: les flingues fumants largués en douce dans les poubelles, les indics à effacer, les procureurs obstinés, les avocats véreux et les derniers coups avant de raccrocher. La réalisation de De Palma atteint des sommets de virtuosité, plusieurs séquences (dont un règlement de compte hallucinant en pleine partie de billard) donnent même carrément le frisson. Les 25 dernières minutes sont aussi tendues qu'inoubliables (je remarque d'ailleurs, après "Blow out" et "Les incorruptibles" que De Palma aime beaucoup les scènes de gare) Penelope Ann Miller rempli à merveille son rôle de touche sentimentale, Sean Penn s'en donne à coeur joie en homme de loi ripou, le cultissime Benny Blanco is from the Bronx, et la boucle qui clos le film est tout simplement géniale: "L'impasse" détourne son suspens en tuant Pacino dès le premier plan, nous n'attendons plus de savoir si Carlito arrivera à prendre le large mais qui l'en empêchera. Le must pour un film noir.