Mon compte
    L'Impasse
    Note moyenne
    4,3
    14669 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Impasse ?

    663 critiques spectateurs

    5
    330 critiques
    4
    234 critiques
    3
    57 critiques
    2
    26 critiques
    1
    14 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    94 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2013
    C’est souvent quand De Palma se met au service d’un scénario qu’il n’a pas écrit qu’il donne le meilleur de lui-même en oubliant un instant certaines de ses obsessions encombrantes. Le thème de L’Impasse est classique mais efficace: l’impossible rédemption d’un ancien caïd (le ton est donné dès la scène d’introduction). Cela donne toute latitude au réalisateur pour laisser libre court à sa maestria technique. Le résultat est beau, rythmé, spectaculaire et d’autant plus marquant que le cinéaste peut s’appuyer en toute confiance sur les performances incroyables du duo Pacino/Penn. De Palma sort grandit de cet exercice et signe sans conteste son meilleur film des années 90.
    L_huitre
    L_huitre

    86 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2013
    Un film de Brian de Palma qui a échappé à mon radar, cela ne se rate pas. Alors quand la filmothèque du quartier latin le remet à l'affiche, on fonce !... Etrange que ce film soit aussi peu connu. Il faut dire qu'il reprend les recettes de nombreux autres films : "Scarface" bien sûr, avec le même Al Pacino, mais en moins outrancier; un zeste de "Il était une fois en Amerique" sur le thème de l'amitié trahi; et surtout une bonne dose des "Incorruptibles" avec le même final haletant dans la gare de New York. Bref, si "l'Impasse" ne joue pas l'originalité, force est de constater qu'avec ces multiples implants scénaristiques, de Palma a tricoté la meilleure des histoires. Al Pacino est parfait sur toute la ligne, avec une modération dans le jeu qui lui va mieux que dans le vibrionnant Scarface. Penelop Ann Miller est époustoufflante de grâce et de fragilité; quant à Sean Penn, il est totalement non-reconnaissable avec une tignasse bouclée dans le rôle d'un avocat véreux plus vrai que nature. Le scénario bien ficelé a des aspects de tragédie grecque, d'autant qu'on connaît dès le générique de départ ( superbe ! ) la fin de l'histoire. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment... Ah si seulement ce film était sorti avant ces illustres prédécesseurs ! On aurait crié au chef d'oeuvre....
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    114 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 novembre 2013
    Tous les points de sutures du monde ne pourront pas me recoudre … Brian De Palma retrouve Al Pacino après leur collaboration sur Scarface, l’indémodable film de gangsters, pour l’adaptation des romans d’Edwin Torres, Carlito’s Way et After Hours. Si De Palma était d’abord réticent de replonger dans les affres du banditisme latino, le scénario final, signé le prolifique David Koepp l’aura convaincu d’apporter son savoir faire à l’entreprise, globalement traditionnelle mais sur la forme, très personnelle. L’impasse revient sur la destinée de Carlito Brigante, trafiquant portoricain de drogue dans le Spanish Harlem des années 70. Sorti de prison grâce à la pugnacité de son avocat, à qui il doit la liberté, l’ami Carlito va tenter de se reconstruire, s’éloigner du milieu afin de s’exporter au soleil, réaliser son rêve. Mais la personne l’ayant fait sortir de prison s’enfonçant d’avantage dans la criminalité, le code d’honneur de Carlito le force à revoir ses projets.

    Film saisissant, l’impasse est, techniquement, un mix entre les classiques de De Palma que sont Scarface et Les incorruptibles. Référentiel mais aussi très référencé, ce nouveau cru offre, pour ma part, la possibilité à Al Pacino de délivrer sa meilleure prestation d’acteur, ce qui n’est pas peu dire en regard à l’ensemble de sa carrière. Jubilatoire dans son parler, sa gestuelle, sensible et dur à la fois, l’acteur prend ici les reines d’un film monumental alors qu’il incarne l’exact opposé de ses rôles de Tony Montana ou Michael Corleone. La rémission est-elle possible? Le passé ne nous rattrape t-il pas toujours? Edwin Torres posait la question sur le papier, au tour de Brian De Palma de transposer cet incroyable destin d’homme des rues sur les écrans. Si dans un premier temps, la version initiale du scénario ne convainquait personne, il aura fallu inclure cette formidable voix-off pour que la narration soit optimale, d’une clairvoyance exceptionnelle.

    Le film n’est en somme qu’un trait d’union entre la première et la dernière séquence, une remémoration d’un dernier tour de piste qui permet à l’ex gangster de renouer avec son ancien amour, de s’enrichir proprement et de replonger bien malgré lui dans la milieu, à la suite de son avocat, David Keinfeld alias un extraordinaire et méconnaissable Sean Penn. Sa réputation suffira t-elle à Carlito pour survivre à cette nouvelle incursion dans le banditisme alors que les familles italiennes deviennent des monstres en quête de vengeance? Comment préserver le lien fraternel qui unit le voyou repenti et son avocat verreux? Un tas de question auxquelles le scénario donne une réponse, dans la douleur, la joie ou la mélancolie. Comme le souligne De Palma lui-même, le final de son film est le romantisme par excellence. L’on ne pourrait lui donner tort.

    Pour une fois, un film de gangster n’est pas simplement un objet de culte, un malheureux modèle social suivi par une jeunesse désemparée, mais un réel drame, soutenu, triste et réjouissant à la fois. Comment ne pas choper la chair de poule lorsque Pacino, en voix-off, commente son dernier voyage, les yeux au plafond? … Ne m’emmenez pas à l’hôpital, leurs putains d’urgences à la con n’ont jamais sauvé personne. Il y a toujours un moyen pour qu’un mec vous flingue à minuit, ou il ne reste de libre qu’un interne chinois avec un gros thermomètre… Que de sorties cultes, tristes et émouvantes. Un film gracieux qui renvoie bien des cinéphiles à leurs copies. … J’espère qu’elle prendra l’argent et s’en ira, il n’y a pas de place pour un cœur aussi gros que le sien dans cette ville… 19/20
    Barth
    Barth

    5 abonnés 315 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2013
    Film très bien maîtrisé, le meilleur de Brian de Palma.
    Meh P.
    Meh P.

    4 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 octobre 2013
    film magistral interpretation epoustoufflante de sean pen et al Pacino magnifique brian de palma histoire magnifique bref du grand cinema comme on en voit plus aujourd'hui
    c'est un de mes films préfére
    leochou
    leochou

    16 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 octobre 2013
    Plus de dix après Pacino et Brian De Palma font une fois encore un thriller à la fois bouleversant et violent.
    Le récit et la mise en scène sont une vrai réussite. Les acteurs très investis offrent une prestation en or dominée par un Sean Penn méconnaissable en avocat cocaïnomane. Un immanquable!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 septembre 2013
    Magnifique tout simplement , avec le meilleur acteur de tout les temps ce film me rend fou il est juste sublime avec un jeu d'acteur parfait Pacino nous en donne des frissons !
    Louis Morel
    Louis Morel

    50 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2013
    DePalma, en état de grâce, nous livre l'un de ses plus beau film, porté par un Pacino au sommet...
    Vixare
    Vixare

    32 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2013
    Un thriller étonnant orchestré de main de maître par un De Palma des grandes heures. L'impasse fait partie de ses films aux variations de rythme brutales, aux rebondissements détonants et à la tension très vite omniprésente. Si l'histoire démarre lentement, ce n'est que pour mieux décoller ensuite. Pacino, habitué aux rôles de truand parvient à adoucir son jeu pour incarner ici un gangster désabusé, rangé et en quête de rédemption, livré à lui même dans la jungle du milieu. Face à lui le très troublant Sean Penn à la coiffure kitsch à souhait, excellent en avocat camé et perverti. Un film personnel et désenchanté à l'ambiance authentique où le seul défaut est à la fois le serviteur de la plus belle des narrations : le fait de connaître la fin dés les premiers instants.
    Inglorious_Ben
    Inglorious_Ben

    66 abonnés 1 519 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2013
    Une intrigue très plaisante à suivre, des péripéties originales (pour l'époque) et un réalisateur au top.
    Ce film fait partie de ces films cultes qui ont bercé toute une génération... J'aurais d'ailleurs dû le regarder il y a longtemps.
    Al Pacino est magistral et le personnage de Carlito lui sied à ravir.
    Les entourloupes dont il est victime suffisent à nous tenir en haleine 2 heures durant.
    Petit bémol tout de même : la Bande son aurait pu être beaucoup plus travaillée, et l'actrice qui interprète Gale n'est pas des plus dégourdies.
    Gabith_Whyborn
    Gabith_Whyborn

    39 abonnés 842 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juillet 2013
    Malgré de très bons acteurs, je me suis un peu ennuyé car la mise en scène est trop prévisible et certains passages n'ont pas réussi a m'émouvoir. Un film que j'oublierai vite...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 juin 2013
    La seule évocation du nom de Brian de Palma fait tout de suite naître dans mon esprit l'image d'une jeune fille maculée de sang de porc, le visage déformé par un rictus d'horreur, au bal de promo de son lycée. C'est par le biais de Carrie au bal du diable et de Blow Out que j'ai pu me familiariser avec le réalisateur du New Jersey (il est né à Newark en 1940). Alors que Carrie m'a vraiment plu, le second cité m'a moins marqué, la faute à un scénario faiblard et une réalisation qui m'a parue datée.
    C'est toutefois en 1983 que De Palma va réellement faire parler de lui avec la sortie de Scarface. L'ascension irrésistible de Tony Montana campé par un Al Pacino électrique va assurer au réalisateur une renommée mondiale, et à son héros l'adoration aussi bien de certains cinéphiles que de nombreux petits truands, qui s'identifient au style « bling-bling » et cocaïné du caïd porto-ricain.

    Malgré ce succès, il faut attendre 10 ans avant que le tandem ne remette ça, mais l'attente valait clairement le coup : en effet, Carlito's Way se paye le luxe de surpasser son illustre aîné. Il faut néanmoins rappeler que les deux films présentent de nombreuses différences qui leur donnent à chacun une identité propre.

    Tout d'abord, Tony Montana a fait place à Carlo Brigante dans l'Impasse. Ce dernier n'a pas l'ambition de conquérir le monde, et cherche au contraire la rédemption, après des années passées dans le milieu du crime. La scène d'ouverture est d'ailleurs savoureuse, puisque Al fait son mea culpa devant le juge, et admet bien volontiers les tords qu'il a causé à la société. Au delà de l'envie d'être libéré de prison, Carlo veut vraiment changer de vie. C'est un personnage usé et sincère que nous présente ici De Palma, un homme qui a tout perdu en prison, si ce n'est le respect de ses congénères, et qui veut profiter des années qu'il lui reste. Ce rôle, Pacino ne l'endosse que trop rarement, et c'est avec plaisir que l'on découvre la partition nouvelle qu'il livre, celle d'un homme plus fragile, mais qui reste néanmoins un redoutable prédateur.

    La volonté de Carlo Brigante de quitter le milieu va être mise à mal dès son retour dans les rues de New York où lui et son homme ont tué et racketté des années durant. En effet, il se retrouve très vite entouré d'une faune composée jeunes truands ambitieux (parmi eux Benny Blanco) qui cherchent à le remettre sur les chemins tortueux qu'il a autrefois arpenté. Ses envies d'ouvrir une entreprise de location de voitures, ou de profiter de son night club partent très vite en fumée. Même son avocat, et ami le plus proche, David Kleinfeld (campé par Sean Penn méconnaissable, et absolument génial) le pousse au délit. Il faut dire qu'il est généralement surcocaïné, et mouillé jusqu'au coup dans des affaires troubles.

    Kleinfeld va d'ailleurs être le déclencheur de la spirale infernale dans laquelle Carlo Brigante va être emporté. Il lui propose l'évasion d'un ponte de la mafia sicilienne à qui il doit un million de dollars. Suite à un pétage de plomb de l'avocat durant l'opération, l'évasion tourne au cauchemar, et le parrain et son fils meurent. De là, Brigante doit faire face à la volonté de vengeance des siciliens qui veulent sa peau. Dès lors, Carlo entreprend de quitter la ville avec la femme qu'il aime, ce qui occasionnera de nombreux morceaux de bravoure.
    Car des scènes mémorables, l'Impasse n'en manque pas. En effet, le film alterne des phases posées, avec des scènes d'actions pures ou des moments de stress, comme la fameuse scène du billard. Selon moi, les deux autres clés du film sont Carlo qui monte sur un toit sous une pluie battante pour voir Gail (la très jolie Penelope Ann Miller) danser dans l'immeuble d'en face. Avec la magnifique « You are so Beautiful » de Joe Cocker, cette scène nous offre un beau moment d'émotion. Enfin, la course poursuite finale dans le métro New-Yorkais vaut également son pesant d'or, avec un suspens montant en crescendo jusqu'au dénouement final.

    Au delà d'un scénario certes pas révolutionnaire mais assez bien construit, l'Impasse brille grâce aux acteurs qui mettent réellement leurs talents respectifs au service du récit, afin de donner de l'épaisseur et du caractère aux rôles qu'ils interprètent. Si Al Pacino et Sean Penn sont parfaits, comme d'accoutumée, les seconds rôles n'ont rien à leur envier, comme Luis Guzman ou l'excellent John Leguizamo, plus connu du grand public pour son rôle de Tybalt dans Romeo+Juliet. La brève apparition de Viggo Mortensen, acteur que j'affectionne particulièrement, ne fait que renforcer cette sensation de « casting béton ».
    Au niveau de la bande originale, la musique de Patrick Doyle sait mettre en valeur le suspens de certaines scènes, sans être inoubliable. On retiendra surtout la ballade de Joe Cocker citée plus tôt, qui clôt de manière magnifique le film, avec cette carte postale qui prend vie et s'anime au gré des notes de piano...

    Si à la fin de Scarface Tony Montana était sorti vivant de l'attaque de son « palais », et qu'il avait été incarcéré durant 5 ans, il serait peut-être sorti de prison dans la peau de Carlo Brigante. Le point fort de l'Impasse, c'est qu'il met en action un homme qui cherche à échapper à son passé, à un statut et une position sociale qui paradoxalement lui a tout donné avant de lui faire tout perdre. Le film nous dévoile un Al Pacino à fleur de peau, fragile et usé, qui cherche à survivre, pris malgré lui dans un engrenage infernal.

    L'Impasse est assurément l'un des plus beaux films des années 90, qui n'en manquent pourtant pas. La beauté envoûtante de sa photographie, la maturité de son scénario, couplés à des partitions d'acteurs parfaites font de ce film le digne successeur de Scarface, et l'un des plus beaux de la riche filmographie de Brian de Palma.
    Jimmyc
    Jimmyc

    163 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 juillet 2013
    Loin de son navrant "Scarface " misant sur la surenchère, Brian De Palma offre à Al Pacino son plus beau rôle dans la période 90,celui de Carlito Brigante voyou au grand coeur sortant de prison ne parvenant pas à se débarrasser de son passé ....perdu avant d 'avoir commencé cette course folle "Carlito " est un homme malchanceux ,seul (même si l 'amour d 'une femme l'apaise et lui donne l 'envie de se battre )la force des choses ne lui permet pas de tourner cette lourde page ...trahie par son meilleur ami (excellent Sean Penn ,comme toujours d 'ailleurs ) impliqué sans l 'avoir souhaité dans une histoire qui lui échappe complètement il doit se livrer à une lutte acharnée pour ne pas flancher et sombrer à nouveau dans les dédales qu'il voulait oublier ....

    Brian De Palma nous offre un polar d 'une grande habilité le final étant l ' un des plus grands moments de cinéma jamais vu dans cette catégorie précise ....

    A consommer sans modération
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mai 2013
    L’Impasse s'avère beaucoup plus subtil et mature que Scarface, du même Brian de Palma. Carlito Brigante est en effet bien plus attachant que Tony Montana, car moins vulgaire, plus honnête et plus humain. Par ailleurs, L'Impasse est un drame à la beauté opératique et Al Pacino tient peut-être là son personnage le plus shakespearien, et son rôle le plus complet. Sean Penn livra quant à lui une prestation extrêmement savoureuse, en avocat cocaïne et parano. En bref, un chef d’œuvre du film noir, à voir absolument.
    LayaleZina
    LayaleZina

    8 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 septembre 2013
    Un excellent film de gangsters comme on les aime. A voir absolument!
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top