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    L'Oiseau au plumage de cristal
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    77 critiques spectateurs

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    Hector de Troie
    Hector de Troie

    8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2024
    Ayant commencé comme beaucoup par Suspiria, je décidais de voir son premier long métrage.

    Tout d'abord la musique, c'est la première chose qui marque, cette musique lente enfantine et perturbante du début ... Le musique de Sergio Leone s'adapte parfaitement pour créer un univers de musique italienne des années 60, ce côté polar noir et enfin ce qui fait tout le sel de Dario Argento, de la sensualité, mais pervertie.

    Le film est un polar assez classique avec quelques petites touches qui feront plus tard le Giallo. On suit un homme témoin d’une tentative de meurtre qui décide de s’en mêler.

    Mais nous sommes troublés par plusieurs choses, comme le narrateur, on sent que quelque chose nous manque et ce sentiment nous suit tout le long du film, presque, comme lui, jusqu’à la paranoïa.

    J’ai senti l’influence du thriller psychologique, genre roi aux États-Unis dans les années 70, et le personnage, américain d’origine italienne est peut-être la symbolique de cet apport.

    Ce qui me fascine se ressent dans la plupart des films des années 70, des décorations incroyables, le début des grands immeubles où le béton permettait que le rez de chaussée ne soit que des pylônes, et où les halls d’entrée étaient décorés de sculpture et parfois de fontaines.

    Autre chose, nous sommes à Rome, mais il n’y a guère que le plan de la ville qui permet de s’en douter, comme le narrateur, nous sommes un peu écrasés par la ville où tous les plans sont proches et rien ne permet de prendre de la hauteur.

    Un très bon polar avec quelques éléments d'horreur très esthétiques (la porte mon dieu ...) qui font pressentir ce qui suivra chez Dario Argento.
    Charlotte28
    Charlotte28

    120 abonnés 1 982 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 octobre 2024
    Se retrouvent les attributs du cinéma de Dario Argento: une mise en scène tourbillonnante, riche, se jouant du spectateur pour mieux le surprendre par le twist final d'un scénario qui lance diverses pistes dans une enquête où faux-semblants, personnages fantasques et lieux décalés se joignent afin de construire une atmosphère singulière, inquiétante, brumeuse. Efficace, original, reconnaissable!
    Jean Despagne
    Jean Despagne

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2024
    Argento nous livre ici son premier film, nettement en deçà de ses futurs succès. Le film ne brille pas particulièrement par sa photographie, encore moins par son scénario... Sa mise en scène montre déjà certains gimicks signature du réalisateur mais rien de marquant non plus. Le film se laisse regarder mais n'a que peu d'intérêt.
    Alasky
    Alasky

    345 abonnés 3 359 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2024
    Excellent giallo signé Dario Argento et qui plus est son tout premier film, incroyable, quand on voit la minutie, la mise en scène et la sublime BO pour couronner le tout. Ambiance très oppressante de bout en bout pour ce thriller/film d'épouvante, trop surjoué certes, mais divertissant.
    Tietie007
    Tietie007

    3 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2024
    Un magnifique oiseau que voilà, très inquiétant et énigmatique. Un "Giallo" très réussi, avec une histoire originale et des effets visuels étonnants.
    Roub E.
    Roub E.

    939 abonnés 4 977 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Un pur Giallo signé Dario Argento maître du genre avec tous les éléments nécessaires: des exécutions sanglantes, un meurtrier mystérieux, une ambiance un peu flottante à la limite du surnaturel. Ça n est clairement pas mon film préféré du réalisateur italien. J ai trouvé la mise en scène plus sage et moins inspirée que dans ses meilleurs films, que le suspens ne prenait pas vraiment et que la révélation finale tombait un peu à plat. Dommage car pour le coup la distribution est plutôt bonne ce qui n est pas toujours le cas dans son cinéma. Le maître a fait beaucoup mieux mais cet oiseau au plumage de cristal peut être une bonne porte d entrée dans le genre.
    Lil Sprite
    Lil Sprite

    40 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juin 2023
    Un Thriller mené d'une main de maître par Dario Argento, l'oiseau au plumage de cristal est un film palpitant à suivre avec de multiples rebondissements servi par une mise en scène maitrisée
    bobmorane63
    bobmorane63

    184 abonnés 1 955 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2022
    Un thriller horrifique glaçant et intrigant que nous offre le cinéaste Dario Argento en 1968 !!
    Le seul film que j'avais vu du réalisateur Italien était "Phénoména" qui date de 1984 avec Jennifer Connelly que j'avais vu dans mon enfance qui m'avait traumatisé à l'époque. "L'oiseau au plumage de cristal" a plus une allure d'un polar, mème si à certains moments on tremble, mais on est captivé par l'enquète du tueur en série que mène un homme ordinaire qui aide la police après une agression du tueur qu'il a vu en reflet sur une dame. Ce sérial killer tue des femmes, on se pose des questions sur son identité de malade mental dérangé et on est dans les années 60 avec le tueur du "Zodiac" aux Etats-Unis, le monde qui change et Dario Argento nous livre sa vision ayant une métaphore artistique qui va faire son cinéma. La mise en scène nous met dans l'ambiance avec une magnifique lumière et la musique d'Ennio Morricone qui titille du suspense au long métrage. Les acteurs Italiens sont excellents, surtout l'acteur principal et une surprise vous attend au dénouement final. Du bon cinéma.
    Nicolas R
    Nicolas R

    5 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2022
    Dans ce film, les crimes sont, pour le cinéaste, l'occasion de réaliser des scènes d'une esthétique soignée, épurée. Dario Argento joue avec les décors, quelques couleurs contrastées, le hors-champ et l'ellipse pour créer des tableaux simples et saisissants. A côté de ces beaux moments, l'intrigue générale et les dialogues paraissent convenus.
    Shawn777
    Shawn777

    574 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2020
    Ce premier film réalisé par Dario Argento et sorti en 1970 est vraiment très bon ! C'est une nouvelle fois une très bonne surprise donc, alors que je n'en attendais rien de particulier, même si je commence à réellement apprécier de plus en plus le réalisateur. C'est donc l'histoire ici d'un écrivain qui assiste un soir à une tentative de meurtre dans une galerie d'art. Il va ensuite aider la police à trouver le coupable. Le film est adapté du roman "Le Ballet du désir" de Frederic Brown mais ne l'ayant pas lu, je ne pourrai pas dire si le film en est fidèle ou non. Enfin bref, on retrouve ici les principaux thèmes de prédilection du réalisateur, notamment lorsqu'il sera dans sa période très marquée giallo. Par ailleurs, même si ce film rentre dans les cases du giallo, je le vois plus personnellement comme un "simple" film policier que comme un véritable giallo, genre que le réalisateur ne cessera de perfectionner au fil des années (enfin, n'oublions pas non plus que Mario Bava est passé par là bien avant, notamment avec l'excellent "6 femmes pour l'assassin"). Bref, si l'enquête se révèle être au début plutôt lambda, elle devient en réalité de plus en plus passionnante même si elle est quelque part un peu prévisible pour les spectateurs connaissant les codes et ficèles qu'utilisent bien souvent le réalisateur. Le twist ne m'a en effet personnellement pas surpris, même si je reconnais qu'il est très bon, car je m'attendais à ce qu'Argento nous sorte un truc comme ça. Par ailleurs, même dans son premier film, le réalisateur affiche d'ores et déjà son goût de mettre en avant certaines minorités, notamment les homosexuels, et également un certain côté féministe, notions que le réalisateur ne cessera d'utiliser tout au long de sa carrière. En dehors de ça, la mise en scène est excellente, on repère aussi dès son premier film certaines manies qui deviendrons presque sa marque de fabrique, comme filmer les armes et beaucoup d'objets que manipulent le tueur en très gros plan. La scène dans la galerie d'art est quant à elle très belle, Argento utilise à merveille ce décor, et on y retrouve par ailleurs son goût prononcé pour l'art et le fait de vouloir en caser dans pratiquement tous ses films, presque par soucis de légitimité. Ainsi, on remarquera ici que le "meurtre" le plus emblématique a lieu dans une galerie d'arts, que l'intrigue tourne autour d'une peinture et enfin que le héros est écrivain. En ce qui concerne les acteurs, nous retiendrons surtout Tony Musante et Suzy Kendall qui jouent très bien. "L'Oiseau au plumage de cristal" est donc dans l'ensemble un très bon film !
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    51 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    A Rome, 3 femmes ont été assassinées en 1 mois. Sam Dalmas (Tony MUSANTE), écrivain américain de passage, assiste impuissant à la tentative d’assassinat au couteau d’une femme dans une galerie d’art (où il n’a pu entrer). spoiler: Après l’arrivée de la police, il est assigné à résidence (passeport confisqué) en tant que témoin. Il décide de mener sa propre enquête sur les 3 assassinats mais il est lui-même poursuivi par un tueur
    . Le scénario [adapté du roman « The screaming Mimi » (1949), écrit par Fredric BROWN et qui a aussi fait l’objet d’une adaptation au cinéma, assez différente, « Le ballet du désir » (1958) de Gerd Oswald] est bien écrit avec du suspense, des fausses pistes, une ambiance macabre mais pas toujours réaliste ; il montre néanmoins les débuts de la police scientifique : recours à l’ordinateur pour retrouver les suspects et analyse d’une voix enregistrée au téléphone [fait penser à « Blow out » (1981) de Brian de Palma]. Dommage que cela soit filmé (qualité de la pellicule 51 ans après ?) comme un téléfilm (alors que le directeur de la photographie est l’excellent Vittorio STORARO, 29 ans à l’époque et qui travaillera plus tard pour Bernardo Bertolucci, Francis Ford Coppola, Carlos Saura et Woody Allen).
    konika0
    konika0

    26 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juillet 2020
    Dans les placards italiens.
    On l’oublie souvent mais le cinéma italien a été un vivier du cinéma bis et un vrai laboratoire. Avec peu de moyens et pas mal d’ingéniosité, il a su créer un univers propre entre réalisme et onirisme. Souvent, je parle de mon amour pour le cinéma de de Palma en oubliant qu’il partage avec Argento et d’autres (Lenzi peut-être aussi) un héritage commun. L’Oiseau au Plumage de Cristal est le premier long métrage d’Argento. On y trouve toutes les qualités du giallo, genre purement italien très influencé par le cinéma anglo-américain. L’histoire est celle d’un type qui est témoin d’une tentative de meurtre. Pas tout à fait de plein gré, il va se retrouver à mener l’enquête et donc à se mettre en danger. Un pitch simple donc, classique même. Mais l’intérêt est avant tout sur le terrain visuel. Entre la première scène de violence qui questionne le regard du spectateur et joue sur sa perception en manipulant le son et toutes les références au jeux de regards, on nous place chez Hitchcock et chez Michael Powell (critique du Voyeur à venir). La photo en clair-obscur, la construction des plans, le jeu sur les formes de l’archi, le contraste des décors … c’est un ravissement de tous les instants et on pardonnera alors une interprétation un peu faiblarde. Contrairement aux usages, Argento ne va pas vouloir trop en faire dans ce premier film et il ne paraît pas surchargé d’intentions. Des pistes de travail, il y en a mais elles seront développées dans les films suivants jusqu’à l’épure. En bref, un très bon thriller au rythme surprenant qui mérite que l’on n’attache pas trop d’importance aux premières images.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 078 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2020
    Premier long-métrage de la carrière de la référence du giallo, Dario Argento, L'Oiseau au plumage de cristal n'est pas sans faire penser à une version test d'un de ses prochains films, l'excellent et palpitant Ténèbres. Le personnage principal, lui aussi romancier, assistera à un crime sans pouvoir rien y faire (là où le tueur de Ténèbres s'inspirera des romans du héros pour assassiner ses victimes) : bloqué entre deux portes fenêtres, il n'aura d'autres choix que celui de regarder, impuissant, la femme implorer son aide dans le sang, la souffrance et le cadre épuré des musées d'art contemporain.

    La scène, précise, préfigure déjà les futures tics du réalisateur : son montage, témoin d'un voyeurisme sans bornes (qui trouve paradoxalement ses limites dans la suggestion particulière d'Argento; il unira dès ici, avec une habileté unique, la mort au hors-champ), repasse les scènes de meurtre en boucle : au début, au milieu, à la fin. A la manière d'un Hitchcock sadique qui déciderait de faire ressurgir, par fragments éclatés, le meurtre de Janet Leigh sous la douche. Vision d'horreur, n'est-ce pas?

    En faisant cela, Argento prouve déjà, en 1970, que l'effroi du spectateur est moins conditionné par l'ultraviolence et le sanguinolent que par la maîtrise juste et malicieuse des codes du septième art (et du film de genre en particulier) : que valent les démons invisibles, les monstres assoiffés de sang numérique face au visage effrayé d'un Tony Musante se remémorant par bribes survenues sans prévenir l'abominable détresse rampante à ses pieds, implorante sans qu'il ne puisse rien faire d'autre qu'attendre que passe un badaud, et prévenir la police à la providence des promeneurs nocturnes?

    Il l'avait compris dès son premier film : l'un des pires sentiments pour l'homme, et qu'il faut reproduire dans le cinéma horrifique pour susciter chez lui le malaise propre à l'injustice, est celui de l'impuissance. C'est sur cette même impuissance qu'il décide de scotcher sa caméra, avec l'unique ordre de ne jamais la lâcher de (prise de) vue (élément narratif qu'il poussera à son paroxysme avec le meurtre de l'adolescente dans Ténèbres). Impuissance qu'il cite et recite par l'emploi des flashbacks de la nuit de l'agression; au maître de déposer les indices essentiels à la résolution de l'enquête, indices qu'on ratera à coups sûrs.

    Pour contrer l'impuissance, il lui reste la raison du crime : trouver un mobile aux meurtres rendra les sueurs froides plus acceptables. On pourrait même se prendre au jeu, et commencer à deviner qui en est l'auteur. Ce serait le sous-estimer : malicieux, Argento multiplie les fausses pistes avec une maîtrise surprenante, conduisant le spectateur vers une finalité qu'il a du mal à saisir; cela jusqu'au dénouement final surprenant mais manquant de punch, et bâclé par un deus ex machina honteux sorti d'une manche de magicien.


    En omettant la fin, qu'on pourrait ranger du côté des fautes dues à son statut de cinéaste débutant, L'Oiseau au plumage de cristal présente déjà, outre son esthétique, son sens si particulier de la photographie : classieuse, classique aussi, elle est faite de lumières discrètes et d'ombres profondes, ses jeux de clair obscur se raccommodant avec brio sur des tons d'un terne éclatant. C'est la nuit qu'elle brille le mieux, Argento étant doué pour mettre en image les villes italiennes en pleine activité nocturne.

    Tellement qu'il s'amuse avec les codes du genre : là où le crime se devait d'être discret, dissimulé dans la pénombre, il l'affiche au grand jour en grands intérieurs illuminés, ou dans le reflet lumineux et bleuté d'un miroir de salle de bain. En s'immisçant aux yeux de tous dans la vie de ses victimes, il décuple le sentiment d'impuissance abordé plus haut : le spectateur, condamné à voir sans pouvoir agir, se reconnaît dans la frustration des personnages et ne peut que se pencher, comme eux, sur les indices laissés par les nouveaux crimes qu'il n'a pas pu empêcher.

    Argento, dans tout cela, construit son style en vue de son prochain thriller, Le Chat à neuf queues, qui servira plus à confirmer sa patte qu'à le faire s'envoler librement.
    David-37
    David-37

    13 abonnés 92 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 septembre 2024
    Réalisation médiocre, acteurs qui surjouent de façon grotesque, scénario à la limite du ridicule et l'une des pires partitions de Morricone... Sans doute l'un des plus mauvais films de Dario Argento qui a fort heureusement proposé de biens meilleures choses dans sa carrière.
    Alexis C.
    Alexis C.

    4 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2019
    L'époque où Argento était au sommet de son art. Un giallo captivant et magnifiquement mis en scène. Comme souvent on retrouve la fascination du réalisateur pour l'architecture. On regrette quelques facilités scénaristiques même si l'écriture est solide.
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