Premier volet de son triptyque animalier, l'Oiseau au plumage de cristal est à classer parmi les chefs-d'oeuvre du grand Dario Argento. Pour un coup d'essai derrière la caméra, c'est un coup de maître. Le scénariste d'Il était une fois dans l'Ouest signe un giallo terriblement efficace qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière minute. Une mise en scène soignée, une belle photographie, un rythme soutenu, des acteurs convaincants mais surtout une intrigue incroyable avec un dénouement à couper le souffle. Beaucoup de superlatifs sont ici employés mais, et ceci n'engage que moi, je les assume parfaitement. On aperçoit déjà la marque de fabrique du maître dans ce film et il m'est toujours jouissif de retrouver les éléments communs à toute sa filmographie, dont la main gantée de noir que l'on retrouve sur l'affiche du film. Il est néanmoins triste de voir ce qu'est devenu le réalisateur trente ans après ce film. Néanmoins, il restera un génie jusqu'à la fin des années 80.
Argento fait ses premières armes dans le giallo : on trouve déjà toutes ses qualités à venir... et tous ses défauts. De grands moments de mise en scène, proches de l'abstraction, et une vraie poétique du signifiant cinématographique (l'image manquante autour de laquelle se structure le film). Mais aussi les errances d'une narration poussive et improbable, soulignées par une direction d'acteur calamiteuse. Comme à l'opéra, le livret est ennuyeux, mais les moments forts sont renversants. Ce premier opus a malheureusement un peu vieilli, et on le regarde plus avec nostalgie qu'avec effroi. On lui préférera le baroque "Profondo Rosso" ou le glaçant "Ténèbrae". Mais c'est néanmoins lorsqu'il quitte le réalisme pour toucher à la fable que le cinéma d'Argento se libère de toutes ses scories et atteint la perfection. "Suspiria" est le seul de ses films qui n'a pas pris une ride et, avec les années, qui confirme son statut de chef d'oeuvre.
Premier film de Dario Argento, L'Oiseau au plumage de cristal est peut-être l'un des meilleurs films du réalisateur italien. Je ne suis pas fan d'Argento et encore moins du giallo, soit meurtres filmés en très gros plans, où on ne voit que les mains du tueur, genre dont il sera le maître il faut avouer que ce premier long-métrage est bien interprété, bien filmé et très bien écrit, au suspense vraiment prenant du début à la fin... Une fin par ailleurs très surprenante, inspirée des vieux gialli des années 60 La Fille qui en savait trop et Six femmes pour l'assassin. Bien qu'étant un poil prévisible, Dario Argento brouille habilement les pistes en rajoutant maints et maints personnages tous aussi burlesques qu'attachants et ce, jusqu'à la découverte finale de l'assassin. Ici, ce ne sont pas les meurtres qui sont effrayants mais bel et bien leur mise en scène baroque, glauque et bien rythmée. La musique du grand Ennio Morricone y joue aussi pour beaucoup. Au final, L'Oiseau au plumage de cristal est un très bon film, peut-être pas le plus angoissant du cinéaste mais sûrement l'un des plus aboutis, avec des qualités graphiques inattendues (arrêts sur image, rapprochements, plans subjectifs...) et un scénario aussi simple que tordu. À voir !
1er Giallo d'Argento et premiere claque pour moi aussi! Ce premier film de l'un des maitre de ce genre bien spécifique à l'Italie démontre toute la virtuosité et la maitrise du réalisateur qui nos fait vivre l'enquête périlleuse d'un journaliste qui a assiste par hasard à une tentative de meurtre. Son enquête sera évidemment périlleuse et pleine de péripéties. Sur cette idée simple, Argento livre un film haletant dont les détails sont très important pour découvrir le véritable tueur. Doté d'une atmosphère bien moite, effrayante et d'une bande son bien caractéristique de la filmo du réalisateur, nous avons ici un des chef-d'oeuvre du polar transalpin et du Giallo.
Le meilleur Giallo jamais réalisé avec "Profondo Rosso", ce film est visuellement magnifique, l'intrigue est surprenante et novatrice... Un Chef D'oeuvre signé Argento
Pour son premier film, Dario Argento faisait déjà preuve de tout l’immense talent qu’on lui connaît à travers un scénario fascinant présentant déjà toutes ses obsessions, une mise en scène remarquablement personnelle, une musique enivrante d’Ennio Morricone ainsi que quelques plans de caméra originaux d’une beauté totale. Dommage cependant que le final soit si peu surprenant et qu’il n’atteigne pas celui des Frissons De L’Angoisse par exemple mais pour un premier film, L’Oiseau Au Plumage De Cristal s’apparente sans mal à un coup de maître, mais aussi et surtout à la naissance d’un cinéaste légendaire.
un des films de dario argento les mieux métriséS avec un suspense insoutenable jusqu'à la fin. la reconstitution du meutre est certe lente mais bien subtile sans excès avec une musique angoissante et une tension qui nous met mal à l'aise. avec une inspiration Hitchcockienne flagrante, qui est certainement plus un hommage qu'un plagiat, il réussi son thriller avec brillot et tacte.
Mélé par hasard à un crime, un américain mène son enquête pour aider la police. Le 1er film d'Argento est bon. Très bon. Ici ,pas d'horreur, mais un suspense. Bref, une enquête menée de main de maître par le réalisateur. A voir ABSOLUMENT !
L'oiseau au plumage de cristal, premier film de Dario Argento et premier thriller horrifique constitue une des réussites majeures de sa future flamboyante filmographie et mérite d'être considérée comme l'une des références du genre. En effet, pour son premier essai à l'âge de trente ans, Dario Argento qui venait de co-signer avec Bernardo Bertolucci et Sergio Leone le scénario de il était une fois dans l'ouest réalise un film passionnant et maîtrisé de bout en bout dans lequel on prend plaisir à plonger sans vouloir en sortir. Le film relate l'histoire d'un écrivain témoin d'un meurtre et qui va aider la police à découvrir le mystérieux assassin. Le scénario est remarquablement bien ficelé, L'ambiance est angoissante, active et redoutablement efficace, les plans et les scènes s'enchaînent à un rythme effréné et obligent le spectateur à se concentrer sur l'écran à chaque instant car pas une seule seconde n'est inutile. Argento montre tous les éléments qu'utilise la police, on voit différents appareils servant à déterminer la taille de l'assassin grâce à des indices laissés sur le lieu du crime, à enregistrer les voix sur le téléphone, à permettre de distinguer plusieurs voix. Argento organise son film de façon très minutieuse et complète de telle sorte à ce qu'il ne figure aucun trou dans cette intrigue riche en pistes et en rebondissements. L'indice final est inattendu et on se rend compte dès ce final la passion d'Argento pour les animaux et celle de placer son personnage principal en situation délicate. Les acteurs inconnus pour la plupart jouent bien leur rôle dans cette histoire sombre et macabre. Un Argento majeur!
Premier long métrage du maître du giallo et déjà toutes les caractéristiques des ses futurs films apparaissent : maîtrise totale de la caméra, richesse des plans, musique percutante et histoire très bien ficelée. La façon dont l'histoire de l'oiseau est contée est totalement prodigieuse (pureté de l'animal souillée par une chose que nous découvrirons lors des dernières minutes du film). Cependant le film souffre d'une fin trop ouverte voire baclée (faute de moyens peut être ?) enfin mon avis ne semble pas être partagé de tous mais je m'explique : le fin n'est pas aussi jouissive comparé aux autres films d'Argento comme "Les frissons de langoisse" ou encore "Ténèbres", un manque se fait sentir dans l'histoire des tueurs, une certaine précision que nous ne puvons pas décrypté (du moins au bout du premier visionage). Enfin, il me semble utile de préciser que la musique de monsieur Morricone est absolument sublime et l'association de ces deux maîtres (Argento/Morricone) donne un résultat prodigieux à ce somptueux film. Enfin, je trouve que la musique de Morricone a tout à fait sa place dans ce genre de films, le giallo est fait pour lui : voir "Le dernier train de la nuit" d'Aldo Lado (remake italien du film "La derniere maison sur la gauche" de Wes Craven) où il revisite à sa manière le personnage mythique de l'homme à l'harmonica de "Il était une fois dans l'Ouest". Bref, j'arrête de m'éterniser sur ce film, voyez-le !!!
Premier long métrage de notre génie Argento, ce premier film est tout à fait dans l'esprit et l'âme du réalisateur. Contrairement à la plupart des films de l'auteur, cet oiseau n'est pas gore. Il n'est que l'enfant timoré des oeuvres futurs de Dario Argento. C'est donc avec plaisir que l'on découvre une petite perle de mise en scène dotée d'un final à rebondissements original et palpitant... Le début d'une grande carrière !
Sans doute l'un des meilleurs Argento. Le metteur en scène italien ne tombe quasiment jamais dans l'excès, mais nous offrant une atmosphère bien rendue, avec un scénario assez tortueux mais habile et finalement bien construit. Bref, on c'est avec un réel plaisir que l'on suit ce bon polar, doté de plusieurs bonnes idées et aux détails insolites souvent bien rendus. Dommage que l'interprétation manque de relief, même si Tony Musante tient son role honorablement. Plutot un bon film, donc.
Dario Argento, est un maitre dans l'art de l'épouvante et du suspense et il le prouve largement dans cette exercice de style plus que reussie. Il faut dire aussi qu'il bénéficie là dans scénario sans faille et on s'en réjouie, tant la maitrise total de son sujet est plaisante. Bien que l'acteur principal n'est pas formidable, ces mimiques et sa fausse nonchalence à l'américaine agacent. "L'oiseau au plumage de cristal" est exellent dans l'histoire quelle raconte et surtout COMMENT elle est contée. Car le plus important est la manière dont on raconte une histoire plus que les acteurs, plus que l'histoire elle même. Regardez A.Hitchcock, les points forts de ces films sont bien evidamment sa mise en scène. Ce qu'il montre, ce qu'il suggère ect... Les fans de thriller comme moi seront entièrement comblés, et quelques scènes puissament jouissifs alimenterons votre joie. Voir le scène du meurtre que le héros voit impuissant derrière une vitrine. Pur exercice de style, "L'oiseau" est un exemple, une leçon de mise en scène à chaques séquences, dont le seul but est de divertir. OK, le film souffre de quelques scène pas trop crédibles et un rien exagérés, mais on va pas s'attarder sur ces faiblesses et plutot apprécier le travail effectué.