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    L'Oiseau au plumage de cristal
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    77 critiques spectateurs

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    Redzing
    Redzing

    1 100 abonnés 4 451 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2023
    Premier film signé Dario Argento, et déjà du tout bon ! Il faut avouer que le bonhomme n'était pas vraiment un inconnu dans le milieu du cinéma. Né de deux parents artistes, expérience de critique, et co-scénariste sur le monument "C'era une volta il West" : il démarre sa carrière de réalisateur avec un bon pédigrée.
    Il offre ici une mise en scène très maîtrisée, qui posera les bases de son univers, et confortera celui du giallo en général. Il reprend quelques éléments des films de Mario Bava (par exemple, la figure du tueur en imperméable, également vu dans "Sei donne per l'assassino"). Mais Dario Argento développe surtout son propre style.
    De nombreux jeux d'ombres, dans les ruelles de Rome ou les logements mal éclairés. Une colorimétrie qui frise par moment le cauchemardesque. Un montage riche, appuyé par des décors oppressants et une réalisation aussi baroque qu'inventive. Dont des tueries violentes pour l'époque, où se mêlent lames éclatantes et, occasionnellement, vues à la première personne.
    Et si l'intrigue policière apparait un peu lente au vu des standards actuels, plusieurs scènes bien tendues à souhait fonctionnent sans mal. La BO anxiogène d'Ennio Morricone aidant. Ou le protagoniste attachant, un auteur en mal d'inspiration happé malgré lui dans une histoire de meurtres. Incarné par un convaincant Tony Musante (qui a un faux air d'Eric Bana, version années 2000 !).
    D'autant que le film propose quelques audaces scénaristique. Jouant sur la notion de perception déformée ou incomplète des événements par les sens humains (une thématique qui reviendra dans plusieurs film d'Argento), ou celle de voyeurisme.
    "L'uccello dalle piume di cristallo" sera surpassé par d'autres oeuvres de Dario Argento (notamment "Profondo Rosso"), mais il demeure pour moi supérieur aux deux autres films de la trilogie animalière... et à l'immense majorité des giallo...
    cylon86
    cylon86

    2 495 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Première réalisation de Dario Argento, "L'oiseau au plumage de cristal" reprend les caractéristiques du giallo initié par Mario Bava et annonce déjà les nombreuses récurrences de l'univers de son réalisateur. Ici, on suit un écrivain américain qui assiste à une tentative de meurtre et qui mène une enquête pour retrouver le tueur qui continue de sévir dans la ville. Déjà, on trouve le sens de l'esthétisme d'Argento avec sa mise en scène truffée de bonnes idées, la présence de l'art dans le film et ses meurtres en gros plan. Le tout souligné par une partition d'Ennio Morricone, le film, sans être encore les chefs-d’œuvre qui viendront plus tard est une réussite certaine.
    Julien D
    Julien D

    1 194 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2013
    Premier film du réalisateur Dario Argento (alors âgé de 27 ans) et déjà une référence incontournable du giallo, ces thrillers sanglants initiés au cinéma par Mario Bava, L’oiseau au plumage de cristal en a en fait lancé la mode en Italie puisque sa mise en scène sordide -essentiellement lors de ses scènes de meurtres filmés en gros plans- est rapidement devenue une caractéristique majeure de ce genre qui s’est développé dans les années 70. C’est aussi ses images de tueur dont on ne voit que les gants en cuir qui sont devenues indissociables des réalisations suivantes d’Argento, à commencer par les deux autres opus de ce qui sera appelé la trilogie animale (Le chat à neuf queues et de Quatre mouches de velours gris). Avec son enquête réaliste et pleine de rebondissements sur cette série de crimes mystérieux, le scénario est surement l’un des mieux écrits de la filmographie de l’auteur et, par là même, un des plus passionnants.
    Tietie008
    Tietie008

    24 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 août 2021
    Le premier film d'Argento et le plus réussi. D'une scène énigmatique, Tony Musante va mener sa propre enquête pour retrouver un psychopathe qui ensanglante Rome. Formellement très beau, avec plein de clin d'oeil cinéphilique et une influence d'Antonioni et d'Hitchcock. A consommer sans modération.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    88 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 août 2013
    En 1970, le destin semblait sourire à Dario Argento. L’Oiseau Au Plumage De Cristal sortit en salle au moment même où un tueur en série terrorisait l’Italie, assurant au film un succès énorme. Sans cette coïncidence, la carrière de ce grand cinéaste n’aurait peut être pas décollé et nous serions passé à coté de quelques chef d’œuvres (et de pas mal de navets aussi…). Le film en lui-même est impressionnant de maitrise technique, surtout pour un coup d’essai. De la mise en scène baroque jusqu’à la superbe bande originale, tout est fait pour nous faire patauger dans une ambiance glauque. Nonobstant quelques incohérences scénaristiques, ce film reste pour moi un des sommets du giallo.
    necrid
    necrid

    21 abonnés 1 211 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2013
    Un giallo sous forme d'enquête d'un américain qui tente de retrouver le meurtrier des jeunes femmes dans une ville en Italie. Le film est excellent dans son déroulement et les quelques scènes de meurtres sont très bien orchestrés. Le déroulement final est étonnant et peut surprendre. Un bon film policier en somme.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    324 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2013
    Argento signe ici un très bon thriller à l'italienne. Entre les décors à la fois froids et étrange, la musique psyché de Morricone, et des scènes de meurtres très graphiques, on reconnait déjà le style du réalisateur qui donnera ses lettres de noblesses au giallo. Plus classique que Suspira, "l'oiseau au plumage de cristal" n'en est pas moins passionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mai 2013
    Film quasi fondateur du célèbre genre dit "giallo" (avec "La Fille qui en savait trop" de Mario Bava, en 1963, soit 6-7 ans avant le film qui nous intéresse), L'Oiseau au Plumage de Cristal, titre énigmatique et poétiquement inspirateur s'il en est, pose immédiatement les bases de la longue carrière du maître Argento - à savoir : un tueur mystérieux, vu de dos ou par parties du corps (généralement les mains, ici celles du réaliseateur lui-même), qui nous donne, à un moment ou à un autre, une caméra subjective ; des meurtres violents, à l'arme blanche, crus et sadiques ; de jolies filles (et, du coup, victimes) inoffensives livrées à l'assassin...
    Avant d'entremêler policier et fantastique (comme dans Les Frissons de l'Angoisse ou, plus encore, dans Suspiria), le réalisateur transalpin demeurait au début de sa carière dans une logique réaliste. Qu'il s'agisse, comme ici, de l'acuité du regard, qui permet d'analyser/disséquer la vision, ou bien des techniques scientifiques criminelles, comme dans Le Chat à 9 Queues, Argento pose le spectateur au même niveau que le personnage-enquêteur du film. L'intrigue a donc forcément un certain minimalisme quant aux procédés de l'enquête: certes l'on a, dans ce film, la présence de la police (et de techniques d'analyses qui leur sont propres), mais le vrai "héros", c'est l'écrivain Sam, qui s'improvise détective.
    Rondement mené (quoique pouvant laisser apparaître des zones d'ombres, notamment sur la présence de mystérieux tueurs à gages, mais bon), l'intrigue est appuyé par une mise en scène sobre mais très appliquée. Dans les bonus, Argento nous informe que, contrairement aux réalisateurs italiens de l'époque, il avait effectué un story-board précis auquel il a collé. Aussi n'est-ce pas surprenant de voir déjà, dans cette première réalisation, tout un travail de l'image, du cadre, alternant des travellings "soyeux" et fluides, avec des compositions du cadre quasi picturales, où les couleurs se répondent, donnent une vie propre à chaque décor parcouru.
    Et le travail de l'image ne se limite pas au cadre et aux mouvements de caméra, mais s'applique également au montage. Il n'est pas étonnant qu'on puisse rapprocher cette première œuvre des films de De Palma : les images sont interrogées, décortiquées, revisitées, jusqu'à un final bluffant. Un assemblage des images particulièrement intéressant donc, avec des effets de flashbacks multiples (voire répétitifs, mais jamais gratuits), avec zooms/dézooms sporadiques.
    Certes je pourrais dire qu'il y a certaines longueurs, certaines scènes quelque peu bancales, aux idées clichées (l'antiquaire homosexuel ou l'artiste fou) ou niaises (notamment les scènes d'amour et de sentimentalisme entre Sam et sa petite amie), mais le tout est bien vite rattrapé par la solidité du scénario et l'élégance de la mise en scène. Un premier film dont on comprend aisément le succès, surtout aux États-Unis (Hitchcock lui-même semblerait en avoir été touché, comme l'indique la bande-annonce d'époque), et qui donne déjà tous les rudiments des futurs slashers (avec caméra quasi voire carrément subjective, victimes vulnérables et crimes ensanglantés à l'arme blanche).
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 février 2013
    Entre thriller et perversion, l'Oiseau au plumage de cristal est certainement l'un des giallo les plus remarquable de Dario Argento. En effet, le cinéaste s'approprie les codes du giallo,courant des années 60/80 qui mélange une intrigue policière avec un rythme soutenu et une tension érotique, dont il aborde tous les aspects avec intelligence pour offrir un film tendu et immersif à travers une très bonne mise en scène.
    Car sur le plan technique, il faut reconnaître que Dario Argento réussit un film abouti qui ne souffre d'aucun défaut notable, même si la réalisation reste bien en dessous de l'excellent Ténèbres. On remarque cependant trois excellents éléments de mise en scène qui permettent au film d'instaurer une ambiance pesante et étouffante. Le premier est l'utilisation d'une focalisation interne au tueur, se retranscrivant par une caméra subjective suivant les victimes. Cet angle de vue particulièrement glauque apporte au film une tension importante, nous forçant à traquer les victimes aux côtés de l'assassin dans de longues séquences haletantes, donnant aux meurtres un aspect plus stylisé et brutal. Le second élément est quant à lui l'intégration de nombreux flash backs au sein du récit, sous forme d'éclair perçu par le personnage principal. Là encore, cet élément offre au film une tension toujours plus importante. Le dernier élément réside dans les thèmes musicaux exceptionnels signés par le grand Ennio Morricone. Ses musiques offrent au film une légèreté surprenante qui accentue le malaise que l'on peut ressentir durant le film. De ce fait, il contraste avec l'angoisse permanente tout en aidant à la création de cette dernière.
    Mais la tension omniprésente vient aussi du rythme du film, infernal. Car ce qui caractérise aussi le giallo est aussi le côté suspens qui ne nous lâche pas jusqu'à la fin du film. Ce rythme repose donc sur un scénario maîtrisé de bout en bout, sans grandes longueurs. On suit donc l'enquête d'un journaliste américain pour arrêter un mystérieux maniaque qui s'en prend aux jeunes femmes et dont il a été témoin de la tentative de meurtre de l'une d'entre elles. On alterne ainsi entre l'enquête de cet américain et les scènes de meurtres et de poursuite avec fluidité, permettant au film de garder un rythme très régulier. Mais le scénario jouit aussi de nombreux rebondissements qui nous perdent sur l'identité du tueur jusqu'à la révélation inattendue.
    C'est donc avec ce film que Dario Argento pose les bases du Giallo, entre l'intelligence d'un roman d'Agatha Christie, le suspens des plus grands thriller et la tension sexuelle d'un film érotique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 novembre 2012
    Un très bon polar d'Argento
    Max Rss
    Max Rss

    196 abonnés 1 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2019
    Avec "L'Oiseau au plumage de cristal", Dario Argento faisait une entrée fracassante sur la scène du Giallo. Ce film fait d'ailleurs partie de la trilogie animalière du cinéaste italien. "L'oiseau au plumage de cristal" propose un suspense qui par moments devient sérieusement oppressant: le réalisateur italien faisant la part belle aux gros plans. Film sorti en 1970 qui était "en avance" sur son temps, en témoignent les décors (la galerie d'art) qui ne sont absolument pas des décors des années 70. Cet "Oiseau au plumage de cristal" est sans conteste une réussite en témoigne le beau succès qu'il a reçu mais fait figure de mise en bouche en attendant les autres films d'Argento qui jouent encore plus avec les nerfs du spectateur...
    Kalie
    Kalie

    59 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2017
    C'est le premier giallo de Dario Argento. Un genre qui mélange intrigue policière du type whodunit, horreur et érotisme. Tout comme dans "Le chat à neuf queues", "Quatre mouches de velours gris", "Ténèbres" et "Le syndrome de Stendhal", Dario Argento utilise une recette qui marche : du suspense, de l'horreur, un brin d'érotisme et une révélation finale qui fait mouche.
    Kill-Django
    Kill-Django

    42 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2012
    Très bon premier film de Dario Argento, j'ai été très agréablement surpris par sa qualité de réalisation, par le fait que la musique et la scène de début à été repris par Quentin Tarantino dans "Boulevard de la mort" et par le suspens qui te tiens en halène tout le long du métrage. "L'Oiseau au plumage de cristal" est en excellent film.
    Akamaru
    Akamaru

    3 075 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juin 2012
    "L'oiseau au plumage de cristal"(1970)marqua l'apparition fulgurante de Dario Argento sur la scène du gallo,cette sorte de thriller italien baroque qui emprunte énormément à Hitchcock.On pense aussi au De Palma première période,même si ce film le précéda.A ma grande surprise,ce film est l'un des plus sobres de son auteur:très peu de meurtres sanglants,une tendance à rester dans un certain réalisme,et une enquête rondement menée par un journaliste qui s'improvise détective. Malgré cela,Argento impose sa patte unique,avec une mise en scène faite de plans subjectifs,de gros plans,d'arrêts sur image.Les homicides en eux-mêmes utilisent habilement le hors-champ.C'est aussi qu'on découvre le fétichisme du tueur en série,entre ses gants de cuir,son imperméable cire et ses couteaux soigneusement sélectionnés pour chaque victime.Evidemment,l'interprétation laisse à désirer,entre grandiloquence,incohérences et tentatives d'humour foireuses,mais on apprécie beaucoup la qualité esthétique de l'ensemble,ainsi que son final terrifiant en forme de pied de nez.L'Italie devient le berceau de la déviance flamboyante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juin 2012
    Sacré réalisateur ce Argento. L'oiseau au plumage de cristal est film policier sacrément efficace et qui se regarde toujours bien.
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