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Un visiteur
3,5
Publiée le 3 juin 2012
Ce film (qui n'a pas trop soufert avec le temps)est un policier efficace et ettonant bien que trés lent au milieu.La mise en scene est vraiment trés reussite,l'intrigue passable bien qu'un peu tirer par les cheveux.Il n'en reste que Argento est un trés bon realisateur
Réalisé à la fin des années 1960 à une époque où le giallo était bien sage, " L’oiseau au plumage de cristal " servit de détonateur à la production de genre transalpine. Redéfinissant le thriller local vers davantage de défis techniques et de mise en scène et surtout vers une violence et une sexualité sulfureuses, Argento réalise un film de maître dès son premier essai.
Un tout bon Dario....Le bon "Giallo" par excelence....Scenario tres bien ficelé....On cherche,on s'interroge sur l'indice qu'on aurait laisser passer sans le voir....Du grand art....A voir.
Je commence à apprécier les classiques d'Argento, sa maîtrise de l'esthétique, son habileté à s'approprier les lieux et à rendre une ambiance dans la manière de cadrer leurs lignes. "L'Oiseau au plumage de cristal" me rappelle un peu "Les Frissons de l'angoisse" (que Dario Argento réalisera cinq ans plus tard), mais sans le côté gore et doté d'un scénario un peu plus élaboré. Le rythme est également meilleur et le film évite de trop brasser du vent. On retrouve donc l'histoire d'un homme qui assiste à une agression et va jusqu'à mettre sa vie en danger en voulant aider la police à retrouver ce meurtrier qui s'en est déjà pris à plusieurs femmes. Comme d'habitude, le coupable se cache parmi les personnages du film et ne révèlera son identité qu'au dernier moment. Le spectateur est aiguillé sur de fausses pistes et se retrouve tourmenté, à l'instar du personnage principal, par ce sentiment que quelque chose lui a échappé dès le début... Un film plutôt efficace, mais qui pourra néanmoins paraître un peu mou pour ceux qui espéraient plus d'action ou de scènes choc. "L'Oiseau au plumage de cristal" est à considérer parmi les films du réalisateur qu'il faut avoir vus.
En Dario Argento, je n'avais vu jusque-là que "Suspiria", excellent film par ailleurs, ce qui veut dire en gros qu'au niveau de ce réalisateur je suis totalement à la ramasse. A part la très jolie Suzy Kendall, que je me rappelle avoir vu dans un de mes épisodes favoris d'"Amicalement vôtre", les acteurs ne croulent pas sous un charisme de malade, le doublage n'est pas génial et certaines scènes sont tournées de manière un peu approximative (pourquoi l'autre attend en hurlant sur son lit que l'assassin la poignarde alors qu'elle a largement suffisamment d'espace pour tenter une fuite ???). Mais ça se laisse regarder sans déplaisir pour quelques séquences réussies, comme la confrontation finale avec le tueur dans la galerie, et ses très fortes références hitchcockiennes. Sympatoche à regarder un après-midi bien pluvieux.
J'adore! "L'oiseau au plumage de cristal" est un thriller vraiment captivant. Première réalisation du grand Dario Argento (réalisateur que j'apprécie énormément), c'est avec ce film que celui-ci fonde les bases du genre "Giallo". C'est tellement agréable à regarder, à suivre l'intrigue et ce suspens omniprésent. C'est un film peu sanglant, mais si intelligent! Les acteurs, bien qu'il ne soit pas des plus convaicants, s'en sortent néanmoins avec les honneurs. Le scénario est intelligent, riche en rebondissement et un très bon mystère. Et bien entendu, il ne faut pas négliger la très belle musique du grand Ennio Morricone en guise de bande originale! Bref, pour tous les fans du genre, et surtout pour les fans des giallo, ce film est inévitable.
Une des plus grandes réussites du maître du giallo Dario Argento. Le réalisateur italien réussit à marier esthétique sublime et intrigue policière passionnante. L''intensité lors des scènes de meurtre, qui sont une véritable mise en scène à chaque fois, n'a pas de pareille. Et l'enquête se révèle passionnante. Un véritable bijou immanquable pour tout cinéphile.
Visiblement influencé par Antonioni, Dario Argento donne véritablement ses lettres de noblesse au genre avec ce giallo parfaitement huilé et jouant énormément avec la notion de point de vue et d'apparence.
Le premier long-metrage de Dario Argento, et deja une réussite, un film policier assez sanglant et irrésistiblement violent, appartenant a la fois au domaine du polar et au domaine de l'horreur... Une intrigue saisissante menée parfaitement du début a la fin, avec quelques surprises dans le scenario, tout ce la mis en scène bien sur avec beaucoup de justesse et de talent, et malgré un budget qui semble faible, Argento réussit son film, même si le meilleur est a venir.
Premier film de Dario Argento. Un très agréable Giallo, qui possède déjà de remarquables qualités. Si les prestations des comédiens sont inégales, la mise en scène est plutôt soignée. Le meurtrier a un style particulièrement fétichiste (les gants en cuir, le ciré noir, les soins particuliers apportés aux différents couteaux...) qui n'est pas sans déplaire au spectateur, et si l'enquête policière n'intéressera pas tout le monde, une certaine sensualité dans l'oeil de la caméra saura capter l'attention du public jusqu'au final. Très bon début.
J'ai adoré !! Le premier film de Dario Argento lui promettait déjà une grande carrière, personnellement je préfère "Suspiria" et "Les Frissons de l'angoisse" mais "L'Oiseau au plumage de cristal" reste surement une de ses meilleures œuvres !! Là où le long-métrage gagne le plus de point, c'est dans son visuel. La mise en scène est parfaitement maitrisée, les décors sont magnifiques et très modernes pour les années 70 (surtout la galerie d'art), la photographie est soignée... bref, j'adhère complètement !! Scénaristiquement c'est aussi de bonne facture. C'est bien rythmé, et la révélation du tueur à la fin est un soulagement. "L'Oiseau au plumage de cristal" est une bonne surprise, à voir et à conseiller !!
En outre, L'Oiseau est le premier de la trilogie ''animalière'' du cinéaste, qui se prolongera et s'achèvera dès ses deux réalisations suivantes [Le chat à neuf queues et Quatre mouches de velours gris] ; la quantité de giallos à venir sur le marché dont le titre incluera un animal sera la plus irrévocable preuve de l'influence de ce coup-d'éclat.
Mais surtout, dès son premier film, Argento transcende son scripte banal [le scénario en général n'est pas l'atout premier de son cinéma – ce n'est pas un problème, il le démontrera définitivement avec Suspiria] en cultivant une esthétique ''fétichiste'' [et il ne tarde pas : le meurtre raté se produit dans une galerie d'art] et une atmosphère languissante et ténèbreuse. Du réel mysthifié : le scénario progresse par palier, comme pour poser les enjeux et alors laisser libre cours à la mise en scène de tutoyer l'abstraction [les prémices des meurtres, les déambulations souvent contrariées du personnage principal].
Voici le premier chef d'oeuvre de celui qui deviendra par la suite le maître du giallo, le grand Dario Argento... On retrouve l'esprit du cinéma italien des 70's dans la pure tradition. Tueur ganté, meurtres à l'arme blanche, scène d'ouverture, faux coupable qui mène l'enquête pour se déculpabiliser, et surprenante scène finale... Tout est réuni ici pour du très bon spectacle!