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    Conte d'été
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    3,7
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    100 critiques spectateurs

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    Noistillon
    Noistillon

    83 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juillet 2012
    Un pur chef d'œuvre, un moment de cinéma absolument exquis. Une galerie de personnages attachants que Rohmer filme dans des cadres et des panoramas apaisants. C'est touchant, élégamment verbeux, légèrement mélancolique et sublime du début à la fin. Un film d'une classe folle, dont on ne voudrait pas qu'il se termine. Tout simplement parfait !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 novembre 2006
    Réussite esthétique et conceptuelle complète. Voir des films avec une telle ambition, une telle exigence intellectuelle et une telle acuité dans le regard porté sur les relations inter-individuelles est un vrai moment de bonheur. Mais aussi de mélancolie devant un constat d'une aussi implacable lucidité: toute forme de rapport social est biaisé dès le départ par le substrat égocentrique et au final narcissique sur lequel il repose. Rien n'est gratuit, toute confrontation à l'altérité n'est guidée que par la pulsion de jouissance personnelle et immédiate. Rohmer nous dresse ainsi le portrait d'un musicien en vacance en Bretagne, qui va tomber "amoureux" de deux femmes. Tout le film transcris sa longue quête morale ;remplie d'hésitations et de doutes; à travers des discussions qui peuvent sembler oiseuses si on adopte une grille de lecture primaire, mais qui en filigrane sont un témoignage sur la médiocrité inéluctable des rapports sentimentaux dans une société "fétichisante", superficielle et radicalement individualiste. Ce dont les protagonistes se rendent parfaitement comptent. Seulement, ils essaient encore de croire,de s'auto-mystifier mais cela sera un échec, la scène finale est particulièrement édifiante sur ce point. Le maître nous livre ainsi un énième chef d'oeuvre, fragmentant avec précision le "schème" amoureux , pour mieux en montrer l'inanité, la vanité et la logique réificatrice sur lequel il s'appuie et qui le sous-tend, il postule l'idée très schopenhauerienne (et houellebecquienne): que le bonheur est interdit à l'homme, tout au plus peut-il se distraire (via les plaisirs, fugaces, de la vie) mais certainement pas être heureux.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 909 abonnés 12 470 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2019
    Eric Rohmer poursuit son cycle des « Contes des quatre saisons » en baladant sa camèra sur les plages de Dinard, Saint Malo et Saint Lunaire en plein mois de juillet! Mais pour son jeune hèros qui flirte avec trois jolies filles en même temps, les bains de mer ont la saveur des atermoiements sentimentaux! Une hilarante promenade en bateau et de longs travellings sur les plages magiques de Dinard dynamisent les hèsitations du hèros ballotè entre ses trois jolies conquêtes, Margot, Solène et Lèna! Sous le soleil de juillet, maillots de bain et robes d'ètè soulignent la sensualitè des corps qui invitent au plaisir de l'amour! Raffinement, èlègance et limpiditè apparente du style de Rohmer! Prenez donc la vedette de Saint-Malo-Dinard qui traverse l'estuaire de la Rance et accostez à l'embarcadère de Dinard car ce "Conte d'ètè" est le nec plus ultra du marivaudage! Dernière chose, pendant la promenade en mer, il se peut que tout le monde chante la chanson de Gaspard : « Je suis une fille de corsaire, on m'appelle la flibustière »...Si c'est le cas, vous êtes en plein paradis rohmerien...
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2016
    Avec Rohmer, c'est toujours la même histoire, on y parle d'amour et de relations complexes hommes-femmes, et pourtant le cinéaste parvient toujours à émettre quelques subtiles variantes scénaristiques qui donnent à chacun de ses films leur singularité. La très belle idée de "Conte d'été" est de faire de son personnage principal un jeune homme que l'on croit dans un premier temps timide et solitaire avant de le voir courir après trois femmes en même temps, ce qui l'obligera à faire des choix et permettra à Rohmer d'établir une morale, comme le suppose le titre, cruelle mais qui échappe intelligemment à la dramatisation. Car l'amour n'est pas ici un potentiel tragique mais un moyen de se connaître soi-même dans le but de savoir avec qui on pourrait vivre durablement : une réflexion constante menée dans de longues conversations - en particulier entre Gaspard et Margot - qui ne cessent de commenter l'état sentimental progressif d'un garçon fait de contradictions, à la fois énervant et attachant. Rares sont les cinéastes qui font de la parole un élément aussi introspectif et qui touche une vérité des sentiments permettant à chacun de se projeter dans cette histoire; Rohmer fait encore preuve d'une remarquable lucidité sur ce point grâce surtout à une écriture une fois de plus savoureuse et à une mise en scène sobre, toujours soucieuse de garder une distance idéale avec les personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 septembre 2011
    Si dans la saga des contes de Rohmer, « conte d’été » est le seul dont les personnages principaux ont un âge peu avancé (contrairement aux autres personnages autour de la quarantaine). Cela va permettre à Rohmer de donner un autres aspect à son film, un aspect plus libre. Faisant penser aux « vacances de monsieur Hulot » mais prenant ensuite un chemin différent, on se questionnera sur ce qui fait de « conte d’été » un film original sur la jeunesse, les vacances et les flirts.



    Avant tout, « conte d’été » raconte l’histoire de Gaspard, jeune artiste à l’apparence qui montre à la fois son côté rêveur mais également son irresponsabilité, passe des vacances en Bretagne. Il attend son amoureuse du moment, Léna qui devrait arriver d’ici quelques jours. Cependant il rencontre Margot, jeune serveuse, et passe beaucoup de temps avec elle. Léna ne vient pas et Gaspard se met à courtiser Margot. Devant son refus il tente de démarrer une liaison avec Solène, amie de Margot. Alors que tout semble bien se passer, Léna revient en Bretagne. Le coeur de Gaspard hésitera alors entre les trois femmes. Cette intrigue est donc une parfaite intrigue de comédie d’été, avec ses flirts et ses rebondissements. Cependant Rohmer adaptera l’histoire d’une manière très personnelle.

    Cependant, Plusieurs éléments, typiques de la mise en scène de Rohmer sont visibles dans le film :

    1.Les dialogues évidemment, qui sont très écris comme par son habitude. Ils donnent une complexité et une philosophie propres à Rohmer à l’intrigue. Ils sont également à l’origine de tous les rebondissements. En effet, il n’y a aucune confrontation entre les personnages, Gaspard apparaît dans toutes les scènes et toutes les scènes n’accueillent que deux personnages (exceptée la boîte de nuit).
    2.Les acteurs sont jeunes et sont invités à montrer leur vraie personnalité (et ainsi une complexité), ce qui donne une originalité à chacun. Ils ont peu d’expérience mais cela ne les gène pas pour délivrer une performance remarquable.
    3.La nature prend une grande importance (dans les scènes de dialogue les personnages entrent en harmonie avec la nature
    4.Rohmer prend son temps et n’hésite pas à filmer des détails pour renforcer son réalisme.
    5.Rohmer filme la plage et la Bretagne comme il l’a ressent, au niveau de la vue et du son (voir II)1)
    Tous ces éléments témoignent donc de l’originalité de la mise en scène de Rohmer malgré un scénario banal.


    la scène initiale ne peut passer inaperçue, ces scènes où Gaspard découvre le lieu où il va passer ses vacances est tout à fait remarquable. D’une lenteur réalisme, Rohmer le filme traînant sa valise puis se baladant dans la rue le soir avec une sorte de mélancolie et d’isolement. Gaspard est dehors, il marche; le plan est très beau, on entend les bruitages des soirées de Bretagne. Entre les discussions, les bruits de pieds qui se déplacent et la mer : tout est audible. Il y a également un jeu avec l’éclairage dans le fond du plan qui donne une impression de légers tremblements de l’image, comme lorsqu’on regarde quelque chose en marchant. Et puis l’isolement de Gaspard est parfaitement mis en scène, en le filmant marcher ainsi avec une belle lenteur au milieu de ce côté de la Bretagne (Dinard) , dont il ignore tout. Le silence sera brisé par Margot dans la scène du restaurant puis totalement sur la plage. Rohmer aura filmer avec une très belle aisance et poésie, le passage du silence à la parole; de l’arrivée à l’intrigue amoureuse.

    Ces chansons de marin, respirant la liberté et l’espoir, ont également une place importance dans le film (en partie celle que Gaspard écrit). Elles témoignent d’une volonté d’originalité (au milieu de la place actuelle du rock et de la pop). La chanson de Gaspard prendra une place importante dans le film, en devenant son thème, mais également dans sa place dans l’intrigue amoureuse : Gaspard l’avait écris pour Léna, cependant il l’offrira à Solène. Rohmer donne également une vision personnelle de l’artiste : Gaspard écrit la chanson parce qu’il le sent ainsi, comme par intervention de son inconscient et ne se laisse pas influencer par la musique actuelle. Ses volontés sont purement personnelles et il écrit avec son ressenti (voir la scène de la table chez Solène).

    Critique complète avec un plan visible sur :

    http://vingtquatrefoislaveriteparseconde.wordpress.com/2011/09/04/conte-dete-de-eric-rohmer/
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    45 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2016
    De Rohmer je n'avais rien vu. Les différents cycles de sa filmographie m'intriguaient, en particulier celui tournant autour des quatre saisons. J'ai donc regardé Conte d'été, qui m'avait été chaudement recommandé, en espérant trouver dans le long-métrage l'ode à la nature que laisse présager son titre. Les premières minutes mettent doucement l'histoire en place en montrant un garçon arriver à Dinard, passer quelques jours seul en tant que touriste, jusqu'à la rencontre avec une fille... Et à partir de là, on a la certitude que Rohmer sait, qu'il comprend ce que c'est d'être jeune, de partir en vacances à la mer, d'errer sur les plages de Bretagne en ayant rien à faire, de se laisser aller au hasard des rencontres... Et, grâce à la simplicité des plans fixes et quelques travellings délicats, il rend tout cela beau et vrai. Il faut voir la façon dont le cinéaste montre Gaspard et Margot se lier d'amitié. Les deux personnes commencent par se parler longuement, chacun leur tour, afin de se présenter. Puis, peu à peu, ils se mettent à répondre plus vite, à être plus concis, jusqu'à devenir vraiment intimes. La proximité est également physique puisqu'ils marchent de plus en plus proches l'un de l'autre, jusqu'à parfois s'enlacer ou se tenir la main. Un naturel à faire tourner la tête se dégage de toutes ces scènes, bien aidé par le charme d'Amanda Langlet qui crève l'écran avec son petit sourire malicieux. Les acteurs (professionnels ou non) font tous preuve d'une spontanéité que je n'avais jamais vue auparavant, à tel point que je me suis à plusieurs reprises demandé si tout n'était pas de l'improvisation. Le niveau de langue me semble trop soutenu pour cela, mais il est si bien employé par les acteurs que le doute subsiste. J'ai également beaucoup aimé les méandres amoureux de Gaspard. Attendant l'éventuelle arrivée de sa petite amie à Dinard, il est condamné à errer en espérant qu'elle finisse par donner de ses nouvelles. Les autres filles croisées vont remettre sa relation en question. Est-ce qu'il devrait profiter de l'instant présent ou attendre sa copine, avec le risque qu'elle ne vienne pas, ou pire, qu'elle ne veuille plus de lui ? Ces interrogations vont également se heurter aux envies et aux émotions des filles rencontrées pour former un méli-mélo amoureux qui sait rester très léger, et presque pur, en un sens. Premier film et première claque de Rohmer donc. Le cinéaste a réussi à mettre en scène les émois de la saison estivale avec beaucoup d'émotion et de sincérité, si bien qu'à la fin j'avais l'impression de dire au revoir à des amis... Je me souviendrai longtemps de Conte d'été, je pense.
    Roub E.
    Roub E.

    983 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 mars 2022
    Gaspard est un gougnafier à cheveux long qui va passer ses vacances à Dinart. En attendant sa petite amie qui doit le rejoindre il écrit des chansons qui donneraient envie d acheter l’intégrale de Christophe Maé et fait la rencontre d’autres jeunes femmes avec qui il va avoir des conversations qui m’ont fait revoir ma définition de la vacuité. Car Gaspard est un des personnage les plus vide et inintéressant que j’ai pu découvrir dans un film (je ne suis pas méchant, lui même en convient). Deuxième incursion pour moi dans le cinéma d’Eric Rohmer et deuxième nanar label nouvelle vague. Je me suis ennuyé, énervé et finalement usé j’ai ri devant un film aussi prétentieux que vide. J’avais l’impression de regarder un épisode d’Helene et les garçons; mais si la vieille série AB production était volontairement stupide pour vendre du temps de cerveau disponible, il y a dans ce film une forme de snobisme qui le rend encore plus risible. Les dialogues ultra écrits ne peuvent jamais être naturels et les pauvres acteurs qui semblent constamment lutter avec eux deviennent rapidement ridicules (à ce titre le monologue du personnage de Lena sur la plage peut être considéré comme le pinacle du film). Ça n’est pas un cinéma du sentiment, le personnage de Gaspard étant tellement transparent qu’il ne semble pas être capable d’éprouver quoi que ce soit, c’est du cinéma petit bourgeois, persuadé de son importance mais totalement mort.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    701 abonnés 3 050 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2019
    Avec son Conte d’été, Rohmer sonde l’âme humaine et rapporte les rythmiques d’un cœur qui ne bat qu’imparfaitement au diapason des autres ; c’est toute une palette de nuances sensibles qui se décline sur une toile cinématographique gorgée de lumière et de couleurs, où les corps laissent éclater leurs formes, leur texture et jouent la musique qui les anime intérieurement à la manière de monologues intérieurs de nature romanesque subitement extériorisés et soumis au truchement d’autrui. Ces vacances estivales sont le temps d’un voyage dans lequel trois filles polarisent l’espace et le temps : Solène n’a de cesse de faire des points et de contraindre l’amour à des lois là où Lena navigue dans des cercles de garçons qui lui tournent autour. Margot court-circuite ces deux polarités opposées en prenant le jeune Gaspard par la main à la manière d’un guide dans cette descente en soi. « L’amitié c’est sérieux, peut-être bien plus que l’amour ». Par leur diction parfaite qui met à mort insultes, vulgarités et approximations syntaxiques, les personnages célèbrent la langue française comme langue d’introspection, capable de passion et de raison simultanées. Conte d’été met en scène une errance flamboyante où la parole retrouve sa valeur performative : elle agit concrètement sur le monde alentour, qu’elle soit collectée sous la forme d’un entretien avec un ancien marin ou déclamée dans l’instant présent, ouvrant alors sur tous les possibles. L’œuvre de Rohmer est une mémoire langagière et imagière de l’humain saisi dans l’extraordinaire de son quotidien.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 094 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2010
    Je ne sais pas quoi dire, ce film reflète un peu la vie, la vrai vie, plus que celle d'un conte, tout est romancé, ce qui doit arriver arrive, mais c'est d'une vérité rare. Enfin un film qui permet de s'identifier aux personnages.
    Julien D
    Julien D

    1 211 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 octobre 2013
    Sans doute faut-il voir l’ensemble de la quadrilogie des quatre saisons pour apprécier ce conte d’été à sa juste valeur, mais toujours est-il que ces incessantes conversations filmées sur les plages bretonnes est d’un ennui désolant. Même si Melvil Poupaud est assez crédible dans son rôle de jeune homme divisé entre trois femmes, celles-ci sont peu convaincantes, tout comme cette agaçante chanson « la flibustière » et la mise en scène rébarbative qui transforme l'idée de rester fidèle à temporalité diégétique en séparant les jours en un véritable calvaire. Entre ses dialogues trop littéraires pour être réalistes et sa rythmique digne du plus plat des sitcoms, Eric Rohmer nous livre un film bavard et plan-plan qui, au lieu de réussir à être romantique et caustique, n’est que terriblement laborieux et déprimant qui n'a finalement absolument rien à raconter.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 décembre 2011
    Dans l'impossibilité de mettre 0 étoile, je mets la note 0,5 à ce "Conte d'Été". Pourquoi ? Certains considèrent ce film comme sa "masterpiece". Et pourtant, ce film est chiant au possible. Les dialogues sont récités du début à la fin, il n'y a aucun naturel. Le personnage principal n'est pas charismatique : je n'ai subit aucun attachement concernant Gaspard tout du long du film.
    De plus, les scènes s'enchaînent les unes après les autres, en n'apportant rarement quelque chose de nouveau à l'histoire. Basiquement, voici le schéma d'enchaînement de mes pensées durant le visionnement du film : "Bon, Gaspard aime Léna en fait. Ah non, finalement c'est Solène. Bon quoi que finalement c'est Margot. Ah non c'est... (etc... pendant 2h)".
    Quoi de plus à dire, sinon que je vous déconseille ce film ?
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    304 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 décembre 2009
    Par delà l'intrigue totalement superficiellle se déroulant à l'intérieur de vacances smart en bretagne une fiction tellement emplie du caractère bourgeois et prêchi precha l'esprit "c'est pas moi mais les autres" de Rohmer que le film en devient presque visible sinon bien entendu à voir au second degré.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    400 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2019
    Un peu dans la continuité naturelle du "Rayon Vert" dans le genre d’histoire de personnage un peu paumé qui malgré lui cherche l’amour, obéissant à ses principes tout en en se mentant à lui-même, c’est vraiment un film que j’aurais aimé réaliser, ou du moins avoir eu l’idée, car mine de rien ce type c’est quasiment moi il y a 10 ans, c’est assez fou, je me suis vu totalement en lui, même physiquement. Tout lui tombe sur le coin de la tête et il ne sait comment véritablement réagir, il vit tout simplement et se livre, parfois du bout des lèvres, Rohmer trouve cette justesse à chaque instant, rien que les conversations avec Margot sur les dunes ou avec Lena qui le laisse tomber sur la plage, que de scènes incroyables qui m’ont subjugué. Ma seule réserve c’est la fin où la situation abuse un tantinet du rocambolesque, sinon c’est juste parfait.
    Un vrai coup de coeur.
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    De la poésie oui, mais du bavardage surtout. Certains vont voir dans le conte de Rohmer un mauvais épisode de Plus Belle la Vie, d'autres au contraire une œuvre touchante sur les rapports homme/ femme. Personnellement j'y vois les deux, mais à des moments différents.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 décembre 2011
    Selon wikipedia le mot conte désigne à la fois un récit de faits ou d'aventures imaginaires et le genre littéraire (avant tout oral) qui englobe ces dits-récits. Le conte, en tant qu'histoire, peut être court ou long. Conçu pour distraire comme pour édifier, il porte en lui une force émotionnelle ou philosophique puissante.
    Selon Rohmer le mot conte désigne à la fois un long-métrage de faits longs et ennuyeux ou une aventures absurdes entre trois têtes à claques dénuées de personnalités ou de dignité et un genre de laxatif (avant tout an*l) qui englobe ces dits-dialogues interminables tournant autour d’une pseudo-philosophie à deux balles cinquante. Conçu pour achever le spectateur comme pour le consterner, il porte en lui une force soporifique ou emmerdante puissante qui fera passer le 8 mai 1945 comme une libération insignifiante comparé au générique de fin de ce calvaire. (J’abuse un poil mais je vous promets que c’est un enfer à regarder)
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