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    Conte d'été
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    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2016
    Gaspard débarque en solitaire à Dinard pour une quinzaine de vacances. Il arpente les plages, compose des chansonnettes et attendant que celle qu’il aime (Lena) daigne rentrer à Saint-Lunaire et lui consacrer un peu de temps. La solitude ne lui pèse pas, il a l’impression d’être invisible dans le groupe ; c’est donc un choix. Dans cette attente paisible, il va tomber sur Margot qui elle aussi est une amoureuse avec un problème de timing (soit en France avec un amoureux à l’étranger soit l’inverse). Lors de longs travellings sur la belle côte d’émeraude, les deux jeunes gens vont se livrer lors de dialogues magnifiquement écrits. Evoquant tour à tour, sur le ton de la vérité, leurs questionnements sentimentaux. Puis Solène entre en piste, pulpeuse et séductrice mais avec des valeurs d’un autre temps (« je ne couche pas le premier soir »). Jeté dans les bras de Gaspard par Margot, juste pour voir ce qu’il va advenir. Il se lance dans cette relation, puis Lena finit par débarquer. Et elle incarne la femme dont il rêve. Lui, si transparent, fait dire à Margot : « Tu trouveras une femme que tu aimeras et qui t’aimera. Mais pas tout de suite. C’est pour çà qu’on a envie de s’attacher à toi. On a envie d’attendre… ». Visionnaire et en avance sur les garçons, cette Margot, aura une réplique bien tranchante à propos de la différence de maturité homme femme un peu plus tard. A moins qu’elle n’ait pas perçu la place laissée au hasard par Gaspard dans ses relations : « Je n’aime pas provoquer le hasard. Par contre, j’aime bien que ce soit le hasard qui me provoque. » . En effet, laissant le hasard guidé ses pas, Gaspard se retrouve dans un gentil marivaudage adolescent avec trois belles filles très différentes entre lesquelles il navigue au gré de ses coups de cœur et des allers et venues des belles. Finissant par se retrouver piégé entre les trois auprès desquelles il a fait la même promesse. Lui le transparent se retrouve avec trois courtisanes… inespéré… Mais ce grand dégingandé laisse constamment le hasard agir et si peu acteur de ses choix. Et c’est bien le hasard qui va décider pour lui en donnant presque raison à Margot sur l’impossibilité de Gaspard à trouver une femme à ce moment de sa vie. A moins que cette dernière, dans un final romantique et mélancolique, finisse par obtenir ce qu’elle semble chercher tout le film : l’amour de Gaspard… Mystère sur les réelles intentions de Margot.
    C’est Rohmer, il faut passer l’apparence esthétique très roman photo pour apprécier les enjeux et les propos échangés durant cette heure 45. Et au terme du film, mélancolique aussi, je me suis dit qu’il n’était plus d’actualité 20 ans après malgré qu’il ne fasse pas dater. 1996 c’est encore un temps où le téléphone était encore filaire et imposait la réflexion, la patience et l’attente… loin de l’immédiateté actuelle qui a transformé en profondeur les rapports humains et donc amoureux.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2016
    Quelques longueurs et poncifs. Mais ce film est un véritable conte -au sens premier du terme- qui dépeint les atermoiements et les errements sentimentaux de quatre jeunes gens pris entre clichés et faux semblants. En outre Melvil Poupaud capte facilement la caméra qui nous emmène dans son histoire dès la première scène, sans un mot mais au rythme de ses ressentis.
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2020
    Un Rohmer solaire, léger, un brin ironique et évidemment merveilleusement écrit. La simplicité de la mise en scène est au service de ce chassé-croisé amoureux dans lequel Gaspard choisit toujours trop tard.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2019
    Un joli marivaudage sur fond de paysages marins bretons admirablement filmés qui donne l'occasion de réfléchir sur la relation à l'autre, la vérité des sentiments et la relative insoucience de la jeunesse.Les acteurs jouent juste et de façon naturelle. Les dialogues sont plus ou moins du type "noiuvelle vague", mais ça passe plutôt bien.
    Au total, une oeuvre esthétique, plaisante à regarder
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    589 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Quelque soit la beauté et les références granitiques de ce film, y compris le moment de grâce de la création de la chanson entre Solène et Gaspard, quelque soit la mise en scène soignée ainsi que les dialogues, il m’est impossible d'adhérer pleinement à ce cinéma de couples ou les passions physiques sont totalement retenues ou absentes. Ces liaisons n’intéressent pas Rohmer, son oeuvre en est dépourvue malgré tout son talent à filmer les corps humains. D’ailleurs, cette contradiction mériterait une psychanalyse. Subir presque deux heures durant la vie oisive de ce gentil jeune homme qui ne demande rien à personne, se fie aux hasards du destin et se heurte à la perversité des femmes dragueuses qu’il rencontre est douloureux. La psychologie des trois filles est pour moi une psychologie de bazar nombriliste qui ne vaut pas trois rond sauf lorsque Lena finit par craquer et avouer ses désirs profonds. Cette très belle séquence sur une plage déserte détonne toutefois un peu et semble moins maîtrisée, elle n’en est que plus naturelle. Rohmer est indiscutablement un grand cinéaste, une sorte d’anti Bresson auxquels je reconnais beaucoup de mérite et de talent . Simplement, ni l’un ni l’autre ne sont pas ma tasse de thé.
    Stephenballade
    Stephenballade

    395 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 janvier 2019
    Dans ma jeunesse, j’avais un pote qui avait trois copines en même temps. Jusqu’au jour où il s’est retrouvé avec les trois au même endroit… au même moment. Situation improbable quand on sait que ces trois jeunes filles habitaient à des dizaines de kilomètres les unes des autres, voire une bonne centaine et même plus. Une situation un peu semblable à celle de Gaspard, personnage central du troisième acte de la quadrilogie d’Eric Rohmer qui s’impose de plus en plus comme le cinéaste de l’âme humaine. A la différence près que Gaspard a ces filles à pied d’œuvre, les trois résidant dans un mouchoir de poche. Sauf que mon pote en question et Gaspard sont fondamentalement différents. Dans le cas de mon pote, il ne se posait pas autant de questions. Lui, il croquait la vie à pleines dents. Et puis qu’est-ce que ça a été drôle de le voir prendre la poudre d’escampette devant cette situation inextricable !! Mais ici, il n’y a absolument rien de drôle. C’est même d’un pathétique ! Le sujet aurait pu susciter l’intérêt de tous si le ridicule de la situation avait été exploité avec un brin d’humour par des scènes épiques. Au lieu de ça, "Conte d’été" ressemble plus à un cours de philosophie qu’autre chose, notamment quand Margot (Amanda Langlet) et Gaspard (Melvil Poupaud) se donnent la réplique. En regard de leur jeune âge, je ne peux dire que j'aie été convaincu (pour ne pas dire pas du tout) par la teneur de la réflexion. Ce n’est pas que je prends les jeunes pour des idiots finis, loin de là, mais je les vois mal décortiquer jusqu’au moindre détail leurs pensées erratiques. Paradoxalement le propos est intéressant, notamment auprès des personnes qui se cherchent, qu’ils soient jeunes ou moins jeunes mais voilà : si je parle de cours de philosophie, c’est parce que l'interprétation des acteurs ressemble à du scolaire. Le plus flagrant est dans les échanges verbaux entre Margot et Gaspard car on dirait bien qu'ils récitent leurs leçons assidûment apprises par cœur. De toute façon, la manière dont ils ont été mis en scène fait penser à celle qu’on met en œuvre au théâtre. Pareil pour les discussions entre Léna (Aurélia Nolin) et Gaspard. C’est un peu moins vrai quand Gaspard est confronté à Solène (Gwenaëlle Simon) si on excepte leur dernière association à l’écran : on y sent un peu plus de spontanéité, et c’est sans doute dû à cette jeune femme qui sait ce qu’elle veut… et ce qu’elle ne veut pas. Dans tous les cas, c’est un peu (beaucoup ?) « je t’aime moi non plus ». Mais le plus agaçant, c’est Gaspard, ou plutôt Melvil Poupaud. Déjà par sa psychologie de son rôle en mec qui ne sait pas ce qu’il veut, tel un gars qui se cherche et qui en prime n’a aucun caractère ni la moindre personnalité. Mais ce qui m’a agacé le plus, c’est sa gestuelle : visiblement en mode réflexion permanente. Et vas-y qu’il porte la main au menton, et vas-y qu’il porte la main à l’oreille, et vas-y qu'il se triture les mains quand il ne fourre pas dans ses poches ou les pose sur les hanches. C’est qu’il ferait presque peine ce gars-là ! Ben même pas. Pire, je l'ai trouvé horripilant. On voudrait même le secouer un bon coup pour qu’il daigne grandir parce que qu’est-ce qu’il est gnangnan ! Pire, on ne comprend même pas pourquoi ni Margot, ni plus tard Solène, ne l’envoient pas valser. De la même façon qu’on comprend pas pourquoi il n’éjecte pas Léna au caractère changeant. Franchement… je veux te voir mais je pars en vacances ailleurs sans même te prévenir en t’envoyant une petite carte postale, j’ai un amoureux mais je dois du temps à ma famille, je ne veux plus te voir mais le lendemain je te rappelle presque comme si de rien n’était… Bref, tout ce qui m’énerve. Je sais que ça existe, bien sûr, et en cela je salue Eric Rohmer pour avoir su le porter à l’écran, mais bon sang que j’ai trouvé tout cela ennuyeux ! La réalisation est trop plate, ne met pas vraiment en valeur les personnages malgré leur omniprésence, et encore moins les paysages bretons. Bon ok, ce ne sont pas non plus les plus beaux décors de l’Armorique. Cependant le réalisateur a su préserver une certaine authenticité en excluant presque totalement la musique hormis les notes sortant d’une ou deux guitares et accessoirement d’un accordéon, et en laissant un effet de résonance sur la bande son comme s’il s’agissait d’un document amateur pris sur le vif.
    artaud
    artaud

    26 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2012
    Réfugié derrière un modeste avis personnel qu'une authentique critique, je préfère les histoires plus posées bien que ce film ressemble à ce qu'il y a de plus vivant. Je suis perdu dans toutes les considérations abordées dans ce film et je suis surpris du peu d'enjeu au final, un final qui résonne à l'accouchement d'une comédie.
    Langlet est trop miam. Pauline a un peu moins la peau des vacances que Margot mais son esprit vivace est là !
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 360 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2024
    Ce conte d'été, c'est en somme les amours de vacances de Gaspard, un jeune homme un peu timide et solitaire que sa relation distante avec son amie n'oblige pas à la fidélité.
    Sur une plage bretonne et ses environs, deux autres jeunes femmes se proposent à Gaspard. Elles ont, comme on peu s'y attendre de la part de Rohmer, des personnalités aussi différentes que possible auxquelles le cinéaste peut confronter son jeune héros. Laquelle correspond à Gaspard, indécis jusqu'à la confusion. Son amie, capricieuse et egoiste? Margot, l'étudiante bavarde et cérébrale? ou Solène, sensuelle, exigeante...?
    La comédie de Rohmer n'est pas une affaire de hasard mais de choix, d'opportunité. Pourtant le personnage de Melvil Poupaud n'est pas précisément un séducteur et se laisse volontiers guidé par les situations. Gaspard est la première victime de son irrésolution, lui qui qui ignore quelle forme revêt le grand amour.
    La comédie a la légèreté des marivaudages, la simplicité des études de caractères façon Eric Rohmer mais, dans ce conte-ci, elle donne parfois l'impression de tourner en rond, de ressasser ou de bavarder vainement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    Le conte d'été est le deuxième mouvement des contres des quatre saisons, et vraisemblablement le mieux noté. A cause d'actrices mémorables qui ont une présence très remarquable. L'intrigue porte sur l'amour autour d'un jeune garçon diplômé. Tous les acteurs principaux sont diplômés, ce qui n'explique pas leur langage châtié, La diction est particulièrement présente et annonce la patte de Rhomer. Les décors naturels sont aussi un trait particulier du réalisateur. Rhomer utilise son propre code du cinéma ce qui fait qu'on aime ou on n'aime pas, selon que l'on comprend ou que l'on ne comprend pas l'intention. La partie musicale est particulièrement intéressante et accrochante avec une chanson que l'on voit évoluer depuis le début. Le spectateur est vraiment spectateur et assiste aux débats d'idées devant des réalités évidentes que le personnage ne perçoit pas. C'est une pièce de théâtre filmé.
    Cine vu
    Cine vu

    141 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    le chant des sentiments selon Rohmer

    Et ce bon Eric est un grand chef d’orchestre à travers cet opus, par lequel il nous narre les tribulations amollies de Gaspard en vacances à Dinard, animé -si l’on peut dire- par l’hypothétique retrouvaille d’une dénommée Léna…

    L’ensemble est le prétexte et la raison du film pour Eric Rohmer, pour nous livrer une douce réflexion -une de plus !- sur l’état amoureux.

    Gaspard (très fin Melvil Poupaud) se perd dans Dinard, rencontre Margot, serveuse de crêperie et étudiante éthno, se laisse attraper par un début de camaraderie flirtée… et succombe, sans guère d’enthousiasme, à Solène qui, elle, sait ce qu’elle veut et ne s’encombre pas.

    Et tout l’art de Rohmer est là! A travers les cogitations, les atermoiements, les valses hésitations de Gaspard (avec laquelle partir à Ouessant? et puis Léna arrive sans prévenir! ).

    La baguette de Rohmer est d’une subtilité, d’une finesse bienveillante et il dirige tout ce joli monde avec douceur (il me vient à penser: qu’aurait-il fait avec un Bruce Willis?!) où chacun tient sa
    partition avec justesse et naturel.

    Nous sommes donc là dans un très bon Rohmer. Dinard, ses plages, ses promenades, sont de plus bien filmés… Un très bon moment car Rohmer n’est jamais barbant dans l’analyse du Sentiment.
    « Le vieux bonhomme » a très souvent saisi avec justesse et délicatesse l’état amoureux des jeunes gens.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2023
    Eric Rohmer nous emmène flâner en Bretagne, avec Gaspard et ses péripéties sentimentales. Trois femmes, au caractère affirmé, mène en bourrique ce jeune homme en perdition tel un bateau englué dans le sable d'une marée basse. Compositeur rêvé, il cherche la partenaire de son été, voir davantage. Il fait mine d'être attiré par une pour aller vers une autre, tout en remettant en question les paroles qu'il a tenu la veille. Cela dit, il n'est quand même pas très bien aidé par le côté instable de ses prétendantes, désireuses d'attention sans réellement donner le leur. C'est un arrêt sur image de ce qu'à pu être la séduction dans les années 90. A l'aube de l'air numérique, tout est équivoque, confus, mystérieux mais du coup, précieux. L'interprétation des mots, des situations, des réactions, n'avait pas le temps à la justification. Le vertige d'être appeler sans le savoir. Eric Rohmer tient beaucoup en ses dialogues, d'un langage soutenu et théâtralise sa mise en scène pour ne se consacrer que sur l'interprétation de ses personnages. Une grande majorité de plans se font en duo, comme pour exprimer cette constante opposition entre le personnage interprété par Melvil Poupaud et ses partenaires de jeu. On envie sans forcément convoiter sa situation, un conte en somme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 novembre 2016
    La force du cinéma de Rohmer c'est de dire sur le ton du badinage des choses absolument essentielles sur la nature humaine,le sentiment amoureux,son inconstance,ses doutes,qui fait qu'il restera un des cinéastes essentiels du cinéma français à côté de Miller,Tavernier,Truffaut,Resnais(liste non exhaustive,j'aurai pu citer Sautet,Renoir et,peut-être le plus grand,H.G.Clouzot).
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    59 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2014
    Être ou ne pas être adepte des films du cinéaste Eric Rohmer n'ont pas la moindre importance pour moi. Le récit est très bien construit en autre grâce aux même ingrédients que nous retrouvons dans tout les cycles : le travail du cadrage entre les rapports de chaque personnages ; la structure du récit plus précisément les événements ; l'utilisation de musiques discrètes et naturelle qui apportent toutes leurs importances dans le récit ; et bien sur l’expression de la parole et du corps . Conte d'été fait partie du cycle des Contes des quatre saisons dans lequel ces quatre films mettent en scènes des personnages qui par un heureux hasard , ce rencontres et vivent de multiples expériences amicales ou amoureuses . Le doute et ses contradictions ainsi que la construction dramatique sont toujours au cœurs de ces récits. Bref , Conte d'été est un très beau film dans lequel Melvil Poupaud , Amanda Langlet sont touchant . L'aspect vacancier et son coté documentaire sont agréable . Très réussit .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 août 2010
    Sans doute meilleur opus des contes des quatre saisons. Tout y est : l'amour, la recherche de l'amour et de l'amitié, l'ambiguité entre amour et amitié... mais aussi le masque, le mensonge, l'aveu. Et biensûr le hasard comme élément matriciel à toute rencontre et à toute narration rohmérienne qui se respecte. Un film pour tous ceux qui savent aimer !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2016
    Dans cet épisode issu de son cycle des Contes des quatre saisons, Rohmer fait du Rohmer, encore et toujours. Et qu'est-ce que c'est bon ! On a juste envie que jamais ne se terminent ces bavardages et marivaudages qui prennent ici pour cadre un été de Bretagne au cours duquel le cœur d'un jeune homme, magnifiquement porté par un Melvil Poupaud légèrement indolent, va balancer entre trois femmes. Comme souvent, spoiler: à force de tout vouloir, on finit par tout perdre
    ... Simplement délicieux.
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