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    Conte d'été
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    3,7
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    99 critiques spectateurs

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    Typi35
    Typi35

    46 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2014
    Avec Rohmer, la seule chose réellement imortante, ce sont les personnages, et dans Conte d'Ete encore plus que d'habitude. De ce point de vue c'est intéressant, pour le reste on repassera.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2013
    Tout les éléments Rohmeriens son au rendez-vous dans ce conte d'été passionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 janvier 2013
    Affligeant. Un des plus mauvais film que j'ai jamais vu, j'étais tellement énervé par sa nullité que j'ai falli frapper quelqu'un. Sérieusement, c'est pas à un film à voir. Et je l'ai au BAC, youpi !
    Outburst
    Outburst

    111 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2011
    Supplice. Voilà le mot que j'utiliserai si on me demandait de qualifier l'ensemble du film. Enfaite pendant 2h on ne fait que se demander ce que raconte l'histoire et si elle raconte vraiment quelque chose. Beaucoup de films ne racontent rien, mais on au moins le mérite de se pencher sur autre chose, par exemple quelques prouesses techniques et visuelles, pour faire croire qu'on peut y accorder une once d'intérêt. Ici, c'est tout simplement l'ennui qui s'empare de nous et ne nous lâche jamais. Si encore on pouvait compter sur les acteurs mais même pas, on a l'impression de voir un film de vacances amateur filmé par le papa de famille.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 septembre 2007
    A partir d'un scénario banal et simpliste (les états d'âmes d'un jeune homme partagée entre trois filles), Rohmer signe un film absolument chiant dont de nombreuses scènes semblent tout droit sorties d'un sitcom de bas étage. Les personnages sont tous ultra bavards, ce qui pourrait avoir son charme si les dialogues tenaient la route... Mais ces derniers sont absolument ridicules ! Aucun naturel dans les répliques, les personnages semblent tous en train de réciter un vieux roman du 19ème... Certaines scènes sont franchement hilarantes tant les dialogues pourraient provenir d'une scène d'ouverture de film porno. Du coup, les acteurs paraissent franchement mauvais, mais est-ce leur faute finalement ? Le film est pourtant tourné dans les magnifiques paysages bretons, mais la réalisation est tellement ennuyeuse que Rohmer a réussi a leur faire perdre leur charme.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    935 abonnés 4 853 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2019
    Un des deux contes de la jeunesse avec le printemps.
    Le propos est sur l’amour et l’amitié. La promesse ou le mensonge.
    En un mois le garçon a appris des choses et il a changé. La raison avec celle qui vient d’Espagne, les principes avec la chanteuse et la vérité avec la crêpière.
    C’est beau, plaisant et terriblement sympathique
    ned123
    ned123

    129 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mars 2023
    J'ai vu un film... mon premier film de Eric Rohmer ! Eh oui, avant-hier Proust (mon premier)... Et mon 1er Rohmer ! Bon, je dois dire que je n'ai pas été totalement emballé... Peut-être parce que c'était mon premier, et qu'il va falloir que je persiste... Bon, le héros qui flirte l'été venu avec 3 jeunes filles en fleur... Ses atermoiements, des interrogations, ses discussions sans fond... Je n'ai pas été emballé... C'est un marivaudage d'adolescents insouciants..

    Certains dialogues sont vides... C'est bavard, plan-plan et pour tout dire sans réel intérêt...

    Et que dire de la direction d'acteur, j'ai eu une impression de surjeu vide de sens...

    Je n'ai pas été pris. Je vais persister un peu. On verra si ça rentre ;)
    andika
    andika

    94 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2019
    Alors, qu'est-ce que ce conte d'été ? Ce sont de jeunes gens, beaux, intelligents. Gaspard, étudiant en mathématiques passe son été à Dinard, où il doit retrouver sa copine Léna. Mais leur relation est un peu particulière. Au lieu de retrouver Léna, il se lie d'amitié avec Margot, serveuse dans une crêperie mais aussi doctorante en ethnologie. Pour l'inciter à oublier sa Léna, elle le pousse dans les bras Solène, une de ses amies.

    Au début, on suit seulement Gaspard et Margot au travers de balades au bords de la plage. Ils discutent de la vie, des études et surtout des amours. Ici, le sens du dialogue de Rohmer tape juste. Même si c'est très écrit, cela ne manque pas de spontanéité, les acteurs étants très crédibles dans leurs rôles respectifs. Gaspard semble un peu perdu, cynique, taciturne. Il est avec Léna mais elle se comporte parfois bizarrement, et est assez versatile. Il en ressort un certain dépit dont il fait part à Margot. Il pense ne pas du tout s'en sortir avec les femmes. Au moment où il énonce cela, on sait qu'il ment. Margot le sait aussi. La seule vérité étant à l'image. D'une part, il ne laisse pas margot indifférent. Que ce soit par le fait qu'elle passe d'innombrables heures avec lui, où de part ce que suggère la caméra lorsqu'elle film innocemment la jambe de Margot lorsqu'elle lui dit qu'elle pourrait éventuellement l'accompagner à Ouessant.

    Durant tout ce film, les mots disent une chose et les images en disent une autre. Les mots sont feutrés, un peu neutres alors que toute l'imagerie comporte un érotisme très puissant. Bien entendu, rien n'est montré, que des petits baisers, mais au travers d'une caresse, d'une posture, on devine les désirs et les envies des personnages. Le côté parlé est très cérébral là où le charnel est instinctif, direct, vrai.

    La mise en scène est dépouillée au milieu de ces décors naturels et pourtant, l'ensemble pue le cinéma. Les acteurs sont dirigés et surtout, la caméra a un rôle actif, elle participe elle même au ballet des corps, à cette suavité de l'été, à ces amours qui se défont aussi rapidement qu'ils ne se font. Rohmer, c'est la moiteur de l'été présentée de façon élégante. Une façon de montrer calmement ce qui est pourtant si torride. C'est un charme qui ne se savoure qu'avec un certain recul. Ce sont surtout des comédiens magnifiques. Melvil Poupaud en Gaspard, tour à tour touchant lorsqu'il semble perdu avec sa guitare au début, puis exaspérant dans ses hésitations. Margot, interprétée par une magnifique Amanda Langlet, espiègle, drôle, belle, séductrice. La sensualité de Solène jouée par une magnifique Gwenaëlle Simon. Et enfin, la fouge de Léna bien rendue par Aurélia Nolin.
    Starwealther
    Starwealther

    50 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2021
    "Conte d'été" est une oeuvre rohmérienne d'une grande qualité et d'une grande profondeur psychologique. Le réalisateur français décrit très subtilement les ressentis et émotions de Gaspard (Melvil Poupaud), un jeune garçon venu pour les vacances au bord de la mer. Rohmer choisit la Bretagne et ses plages servants de décor à cette comédie romantique très explicite sur les relations amoureuses. En effet Gaspard, mal à l'aise en groupe et presque mutique, se révèle et devient sacrément bavard sur la fin du film. En effet, le hasard fera qu'il devra choisir entre 3 jeunes filles qui le courtisent. Deux ne font pas dans la dentelle, le malmènent quelque peu et le respectent tout juste. La dernière Margot est la plus intéressante, celle qui lui permettra de faire sa propre introspection. Rohmer ne déroge pas à son habitude et sert encore une jolie histoire d'amour enrichie d'une réflexion psychologique et philosophique sur les relations de couple.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 741 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2019
    Ayant beaucoup aimé Ma nuit chez Maud, je fais des efforts pour trouver chez Rohmer ce qui parait extraordinaire à certains. Pour du cinéma parlant, on est servi effectivement. J'ai tenu jusqu'à la fin, et à force de dialogues, j'ai retrouvé certaines des interrogations que peuvent avoir les garçons et les filles à 18 ans. La valse hésitation a remplacé la valse musette et la baie de Dinard les bords de la Marne. Bref, je reste sur ma faim. TV1 - janvier 2019
    ferdinand75
    ferdinand75

    462 abonnés 3 660 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2019
    Une des oeuvres majeures de Rohmer, une pépite et qui revue en 2019 n'a pas vieillit d'un poil. Tout d'abord des dialogues formidables, ciselés,de la dentelle comme aurait adoré L.F. Céline, même si on est plus prêt de Marvivaux. Mais aussi des personnages complexes intéressants , torturés qui ne savent pas ce qu'ils veulent, à la recherche de l'amour, mais aussi de la liberté ,de l'indépendance, de l'autonomie. Le duo Melvil Poupaud et Amanda Langlet fonctionne à merveille,et le jeune garçon en Candide, narcissique, assoifé d'aventure nous intrigue. Il arrive à séduire ces trois filles mais n'arrive pas à se décider, faut-il choisir la facilité, le challenge ? IL est vraiment très bon . Mais le film doit aussi surtout au superbe jeu de Mlle Langlet , d'une fraîcheur d'une naiveté charmeuse . Son petit regard mutin et son sourire, aux lèvres bien dessinées nous hypnotise. Ele joue toute les nuances de la séduction . Elle est absolument délicieuse . Après avoir été découverte dans "Pauline à la plage" , quelques années plus tôt , elle ne jourera que très peu et ne fera pas carrière. C'est asez surprenant et inexplicable car on aurait misé sur elle . C'est dommage . Enfin l'image est très belle , le bord de mer est superbe et tous ces travellings de bord de plage ou de falaises sont parfaits et rajoutent à l'envoutement . Un film magique .
    Hotinhere
    Hotinhere

    429 abonnés 4 766 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2014
    Pendant l’été, à Dinard, Gaspard rencontre Margot, attend Lena, puis se laisse charmer par Solène. Dans ce troisième volet des « Contes des quatre saisons », Rohmer filme délicieusement les hésitations amoureuses en traçant le portrait de Gaspar, un volontariste de l’indécision qui a choisi de ne pas choisir. Un film tendre qui donne envie de revivre nos 20 ans.
    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2023
    Conte d'été est un film beau et rafraichissant, dans sa - splendide - langue, de par sa photographie, ses décors, la Bretagne n'y est pas pour rien, et puis bien sur pour cette manière de filmer, de ces moments captés par Eric Rohmer. D'ailleurs, c'est ce qu'il y'a de bien avec le cinéma, on croit savoir, et puis non ...

    Je n'avais jusqu'à ce soir encore jamais vu aucun de ces films, par fautes d'occasions, et il est vrai un peu à cause de certaines idées reçus. J'avais comme une impression de snobisme, une idée dépourvue par un trop de culture à étaler... Et bien non. Ce film est d'ailleurs si remarquable qu'il poursuit son petit parcours existentielle avec intelligence et subtilité. Une merveille dans le genre.

    Je vais stoppé net cette critique, j'ajoute que j'ai passé un superbe moment et je compte bien revenir avec quelques bagages car oui, " un voyage, ça se prépare " et que cette fois, mes velléités resteront au placard !

    Voilà qu'une année est passée, oui déjà, je n'ai en règle général pas l'habitude de revenir si vite vers un film. J'aime prendre le temps de le retrouvé, de le redécouvrir sous le prisme d'une avancée, ce qui est le cas d'ailleurs ici, le laps étant nettement plus court, j'en avais quelques brides encore bien fraiche, et des idées sur ce que je voulais retrouvé. Il y'a des attentes, elle sont comblées. J'ai aussi beaucoup apprécié revoir des petites choses, ici et là, qui m'avais un peu filé entre les doigts.

    Son calendrier qui défile, narre la route de l'avancée des amourettes sous une constante de découverte de sentiments, ou l'énonciation sont belle et bien ses plus beaux espaces ! De ses promenades, des ballades, se sont ses échanges-là que je voulais tant retrouvé ... Des confidences, mènent une complicité, quelques baisers, et une phrase que je sort pour manifesté tout ce ressentit : " - Il n'y a qu'avec toi que je suis moi . " Le plus beau des amours de vacances !

    Entre ses instants, le petit jeu aussi à de quoi tenir en haleine. Rohmer stimule son superbe décor avec l'aide de son micmac hésitant, il y capture des délices, entre colère et joie, renforce des tempéraments, et élude les antipathies pour une définition renforcé d'un charme qui opère, à touts les coups ! Y compris pour d'autres jolies endroits, pour ne pas mentionner La Rochelle ...

    Il me faudra une troisième incursion, pour vraiment pouvoir écrire une " vrai " critique de ce film que j'adore vivre pleinement à tel point que j'en zappe mes notes et ma petite posture. Un avis est un avis, pour ce qu'il en est, Un Conte d'Été est, en tout les cas pour moi, en train de devenir un idée, un idéal, une perfection de foules d'imperfections, une petite histoire sublime.

    A dans quelque temps, un peu plus d'un an pour le coup ! A moins que ...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2016
    Gaspard débarque en solitaire à Dinard pour une quinzaine de vacances. Il arpente les plages, compose des chansonnettes et attendant que celle qu’il aime (Lena) daigne rentrer à Saint-Lunaire et lui consacrer un peu de temps. La solitude ne lui pèse pas, il a l’impression d’être invisible dans le groupe ; c’est donc un choix. Dans cette attente paisible, il va tomber sur Margot qui elle aussi est une amoureuse avec un problème de timing (soit en France avec un amoureux à l’étranger soit l’inverse). Lors de longs travellings sur la belle côte d’émeraude, les deux jeunes gens vont se livrer lors de dialogues magnifiquement écrits. Evoquant tour à tour, sur le ton de la vérité, leurs questionnements sentimentaux. Puis Solène entre en piste, pulpeuse et séductrice mais avec des valeurs d’un autre temps (« je ne couche pas le premier soir »). Jeté dans les bras de Gaspard par Margot, juste pour voir ce qu’il va advenir. Il se lance dans cette relation, puis Lena finit par débarquer. Et elle incarne la femme dont il rêve. Lui, si transparent, fait dire à Margot : « Tu trouveras une femme que tu aimeras et qui t’aimera. Mais pas tout de suite. C’est pour çà qu’on a envie de s’attacher à toi. On a envie d’attendre… ». Visionnaire et en avance sur les garçons, cette Margot, aura une réplique bien tranchante à propos de la différence de maturité homme femme un peu plus tard. A moins qu’elle n’ait pas perçu la place laissée au hasard par Gaspard dans ses relations : « Je n’aime pas provoquer le hasard. Par contre, j’aime bien que ce soit le hasard qui me provoque. » . En effet, laissant le hasard guidé ses pas, Gaspard se retrouve dans un gentil marivaudage adolescent avec trois belles filles très différentes entre lesquelles il navigue au gré de ses coups de cœur et des allers et venues des belles. Finissant par se retrouver piégé entre les trois auprès desquelles il a fait la même promesse. Lui le transparent se retrouve avec trois courtisanes… inespéré… Mais ce grand dégingandé laisse constamment le hasard agir et si peu acteur de ses choix. Et c’est bien le hasard qui va décider pour lui en donnant presque raison à Margot sur l’impossibilité de Gaspard à trouver une femme à ce moment de sa vie. A moins que cette dernière, dans un final romantique et mélancolique, finisse par obtenir ce qu’elle semble chercher tout le film : l’amour de Gaspard… Mystère sur les réelles intentions de Margot.
    C’est Rohmer, il faut passer l’apparence esthétique très roman photo pour apprécier les enjeux et les propos échangés durant cette heure 45. Et au terme du film, mélancolique aussi, je me suis dit qu’il n’était plus d’actualité 20 ans après malgré qu’il ne fasse pas dater. 1996 c’est encore un temps où le téléphone était encore filaire et imposait la réflexion, la patience et l’attente… loin de l’immédiateté actuelle qui a transformé en profondeur les rapports humains et donc amoureux.
    Charlotte28
    Charlotte28

    94 abonnés 1 754 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2016
    Quelques longueurs et poncifs. Mais ce film est un véritable conte -au sens premier du terme- qui dépeint les atermoiements et les errements sentimentaux de quatre jeunes gens pris entre clichés et faux semblants. En outre Melvil Poupaud capte facilement la caméra qui nous emmène dans son histoire dès la première scène, sans un mot mais au rythme de ses ressentis.
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