Mon compte
    Le Baiser du tueur
    Note moyenne
    3,5
    884 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Baiser du tueur ?

    112 critiques spectateurs

    5
    10 critiques
    4
    34 critiques
    3
    44 critiques
    2
    20 critiques
    1
    3 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Alolfer
    Alolfer

    128 abonnés 1 150 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 août 2024
    Comme tous les plus grands réalisateurs, le début d'une carrière est souvent compliqué. C est le cas du 2e long métrage de Stanley Kubrick. Malgré un scénario assez "oubliable" et pas forcément emballant, je dois avouer que, dès le début de sa carrière, Stanley Kubrick bluffe par son ingéniosité : Une grande partie des plans de ce film sont magnifiquement bien réalisés ! La photographie est également magnifique ! Dès le début, Kubrick installait son style cinématographique qu'il gardera et qu'il perfectionnera toute sa carrière
    selenie
    selenie

    6 259 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2022
    Après le film de guerre d'un point de vue psychologique, le réalisateur s'attaque à un genre en vogue dans les années 40-50 mais déjà en perte de vitesse, le Film Noir dont il reprend les bases, à savoir les bas-fonds, un anti-héros looser, la pègre et surtout la femme fatale. La plupart des films du genre sont tournés en studio, Kubrick préfère les décors réels et tournent donc dans les rues de New-York sans autorisation. On remarque surtout que Kubrick reste avare de dialogues inutiles (un paradoxe vis à vis de la voix Off !), et surtout il ose plus sur les mouvements de caméra ce qui offre deux séquences marquantes voire cultes, la course poursuite sur les toits de la ville et le duel final à la hâche (!) dans l'entrepôt de mannequins. Il est certain qu'avec ce genre de scènes Kubrick prend de l'assurance et impose déjà un style. Imparfait mais prenant et semé de coups de génie, ce second long métrage est le dernier essai (mais un coup de maître !) avant son premier chef d'oeuvre, mais c'est une autre histoire...
    Site : Selenie
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2021
    Dans ce moyen métrage, le maitre s'entraine à ces futurs combats et grands succès d'anthologie. C'est court et pas aussi parfait, mais déjà certaines scènes sortent de l'ordinaire et rappellent d'autres grands metteurs en scène: le combat de boxe filmé de très près ( on pense à Scorcese ou Eastwood), la fenêtre qui donne chez la voisine ( Hitchcock bien entendu) ou la poursuite finale dans l'atelier de mannequins ( pourquoi pas Orson Welles?). un bel entrainement dans le domaine du film noir. DVD vo décembre 2021
    Nicolas V
    Nicolas V

    53 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2021
    Davy Gordon, un ancien boxeur, se retrouve aux prises d'un ponte de la mafia pour lui arracher la femme qu'il aime.

    Réalisé en 1954, "le baiser du tueur" est un film noir qui se déroule à New York, ville natale du cinéaste. Bien qu'en manque de moyen, Stanley Kubrick réalise un film d'une grande qualité visuelle. L'éclairage joue avec les ombres et la lumière pour un contraste saisissant. Cette oeuvre préfigure le talent naissant du réalisateur par un style visuel déjà marqué par les mouvements de caméra et une intrigue kafkaïenne. Le récit est lui aussi très bien maîtrisé malgré sa simplicité qui n'empêche pas le suspens et les flash-backs d'avoir lieu. Par ces multiples aspects et bien d'autres, "le baiser du tueur" est un jalon dans la filmographie de Stanley Kubrick.
    Laurent M.
    Laurent M.

    2 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    Premier film du GRAND et IMMENSE Stanley Kubrick.... pas son meilleur certes (scénario assez bateau), mais on sent déjà la patte du futur génie avec une atmosphère plutôt envoutante dans le New York (souvent désert c'est assez surprenant!) des années 50, une tension palpable tout du long et une photo de jeu d'ombres et de lumières magnifique.... mention spéciale pour la scène avec les mannequins et la hache, du pur Kubrick !
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 747 abonnés 12 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2020
    Hèritier direct de la tradition du cinèma noir amèricain comme nous le prouve ce "Killer's Kiss" (1955) et surtout "The Killing" (1956), Stanley Kubrick eut le mèrite de tourner des oeuvres politiquement très engagèes à une èpoque où une telle entreprise ètait vraiment dangereuse aux Etats-Unis! Second long-mètrage de Kubrick, "Killer's Kiss" est un film noir imparfait mais maîtrisè de bout en bout! Budget limitè, acteurs mèconnus, ambiance d'une profonde tristesse...et pourtant un classique à l'arrivèe qui amène le cinèaste au faite de la gloire (bien plus avec "The Killing" et "Paths of Glory") à moins de trente piges! La mise en scène met l'accent sur la violence et la brutalitè, traitè avec beaucoup de force et de rudesse par le jeune Kubrick, dans un New-York proche de la dèshumanisation! Deux sèquences sont à marquer d'une pierre blanche : le combat de boxe et l'affrontement final dans le dèpôt qui ègalent en puissance un Wise & un Wellman...
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2020
    Œuvre de jeunesse d’un Stanley Kubrick pas encore trentenaire, Le baiser du tueur, deuxième long métrage de fiction réalisé en 1955 soit deux ans après Fear and desire, porte déjà tous les germes d’un cinéaste en devenir. Comme son aîné réalisé en 1953, Le baiser du tueur tient quasi plus d’un moyen métrage par sa durée excédant à peine une heure. Mais ce film est bel et bien un réel long métrage notamment par son contenu en termes de réalisation. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/travelling/travelling-2020/
    Théo Pouillet
    Théo Pouillet

    6 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Ce qui me gêne avec ce film, c'est que l'histoire est sympathique, le dernier tiers vraiment bon, mais les deux premier beaucoup moins, avec beaucoup de scènes inutiles.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2019
    J’ai bien aimé ce film même s’il est un peu long à démarrer et à trouver son rythme. On fait la connaissance d’une part d’un boxeur qui galère un peu à gagner des titres importants ; d’autre part d’une jeune fille dont est fou amoureux un riche mafieux, mais dont elle souhaite se séparer.
    Une fois que l’intrigue est lancée (finalement quand le chemin des deux personnages se croise), elle ne s’arrête plus et nous embarque avec elle jusqu’au bout. La tension est maintenue jusqu’au combat final, et jusqu’à la scène de fin dans la gare on reste suspendu au fil du récit.
    On note des beaux plans, de jolis effets de lumière, des jeux d’ombres. C’est soigné et réfléchi. La narration est également intéressante avec des retours en arrière. Un bon film.
    Estonius
    Estonius

    3 365 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mai 2019
    C'est très court : 65 minutes. Les formalistes vont encore nous dire que le scénario et la direction d'acteurs ne sont pas le plus important, on va les laisser dire mais il faut bien reconnaître que l'intrigue est d'une banalité à peine croyable et que l'actrice principale joue sans conviction, il y a pas mal de remplissage, notamment cette inutile scène de la grande sœur en voix off avec une ballerine, ce combat de boxe très confus ou cette poursuite sur les toits trop longue. Quelques bonnes idées, les deux clowns sur le trottoir, dont on ne comprendra l'utilité qu'ensuite et surtout cette hallucinante bagarre dans le dépôt de mannequins qui à elle seule sauve le film de la catastrophe.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2018
    Les vrais débuts. Le tout premier long de Kubrick n’était pas franchement une réussite. Mais tout vient à point à qui sait attendre. Nous tenons là un polar dans la veine d’Hitchcock, « depalmien » même dirons-nous quelques décennies plus tard. L’ambiance est celle d’un film noir auquel on aurait ôté le clair-obscur. En gros, c’est l’histoire d’un boxer raté qui va prendre sous son aile une danseuse dont le patron mafieux est un peu pressant. Forcément, les deux bonshommes ne vont pas s’entendre. Le thème de l’anti-héros cher au genre est bien exploité puisqu’ici tout respire la pitié dans les conditions de vie du mec. Et comme dans tout film noir qui se respecte c’est par la femme que l’homme va savoir rebondir et par elle aussi qu’il va réellement se mettre en danger. Mais quand on ne vit pas, qu’a-t-on à perdre ? On notera quelques incohérences dans le scénario mais rien de bien méchant. Ce qu’on appréciera en particulier ce sont les jeux de fenêtres entre les scènes chez l’un et chez l’autre (ils sont voisins à la mode de « fenêtre sur cour ») et surtout une scène de bastons pas mal du tout parmi des mannequins de vitrine. Kubrick est en phase de chauffe et n’a pas encore trouvé qui il était mais cette étape noire est tout à fait bienvenue.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2018
    Quel plaisir que de voir sur grand écran la version remastérisée du deuxième long-métrage de Stanley Kubrick « Le baiser du tueur » sorti en 1955. L’histoire de ce long flash-back se terminant sur le fameux baiser (avec pour une fois chez Kubrick une histoire qui se termine bien !), peut paraître simpliste avec la rencontre de 2 solitudes – Frank un boxeur sur le déclin avec son petit poisson rouge et Gloria une entraîneuse dans un dancing avec sa poupée poupon - que rien ne laissait prévoir si ce n’est que ces 2 héros habitent une petite chambre en face en face avec des plans dignes de « Fenêtre sur cour » d’Alfred Hitchcock sorti un an plus tôt.
    Mais et pour un budget très serré, quelle maitrise cinématographique que ce soit en termes de noir et blanc et de cadrages audacieux (même si Kubrick en a une grande expérience via la photographie) avec des jeux de miroirs et d’éclairages sublimes, mais aussi de montage alterné assuré par Kubrick lui-même, de bande son également (scène d’introduction, combat de boxe, scènes de rue …) avec la voix-off, et une trouvaille très audacieuse que celle de raconter la piètre histoire familiale de Gloria sur une scène de ballet. A noter enfin et c’était je pense très innovant pour l’époque, des scènes filmées dans la rue à New-York … un peu comme dans « Pierrot le fou », le film phare de la « nouvelle vague » mais Kubrick l’a fait 4 ans avant Godard !
    Et puis dans ce film on entrevoit déjà des images des chefs-d’œuvre de Kubrick : le visage du boxeur filmé à travers l’aquarium annonce le visage de l’astronaute devant les ratées de HAL 9000 dans « 2001, l’odyssée de l’espace » (1968) et pour ce même film, le rêve que fait le boxeur filmé en négatif un peu solarisé annonce la grande séquence du voyage intersidéral et un gros plan sur l’œil de Franck annonçant l’œil de la fin de l’odyssée de l’espace ; l’époustouflante scène de bagarre dans l’entrepôt de mannequins annonce « Orange mécanique » (1971) mais aussi le combat des gladiateurs de « Spartacus » (1960) et le patron du dancing manie la hache comme Jack Nicholson dans « Shining » (1980) …
    Bref un petit bijou à redécouvrir car il annonce tout le génie de Kubrick !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2018
    Le Baiser du Tueur, réalisé en 1954, est le second long-métrage de Stanley Kubrick. Fortement influencé par les mises en scènes d’Alfred Hitchcock, le raconte la rencontre entre un boxeur, qui vient de perdre un match, et une entraîneuse de dancing, malmenée par son patron. Mais ce dernier est amoureux d’elle et tente d’éliminer le boxeur afin de la reconquérir. Voici que notre protagoniste principal se retrouve mêler dans une histoire de désir et de jalousie. A seulement 27 ans, Kubrick réalise une œuvre à la tension palpable, à la photographie superbe grâce à un noir et blanc sublimement éclairé et à la juste mesure entre des dialogues efficaces et des scènes d’action prenantes. Seul le happy-end ne correspond pas à l’image de l’artiste et n’est ici, que pour plaire à Hollywood.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 février 2018
    Un constat médian pour un objet de curiosité filmique plus que pour une œuvre réellement aboutie de la part d'un jeune Stanley Kubrick, pas encore au faîte de sa gloire, qui a déclaré de lui-même que l’« intrigue de ce second long-métrage était stupide ». Entrant par la petite porte du cinéma américain, Le baiser du tueur (Killer's Kiss) est le deuxième long-métrage du prometteur cinéaste de 27 ans alors, sorti en 1955. Le deuxième, et également le dernier dont l'audience reste limitée aux cercles d'initiés et d’intimes. Thriller dont les premiers pas s’inspire à l’incipit d’un de ses courts-métrage, Day of the fight, il place un boxer raté en situation d’amoureux transi et de défenseur acharné des causes perdues. Un vis-à-vis amoureux, fenêtre contre fenêtre, où l’amour n’a pas sa place, perturbé par des aventures interlopes et une flopée de gangsters peu recommandables malgré la flamme qui habite le plus haut placé d’entre eux.
    Entrons dans le vif, pourquoi aller visionner ce film relativement désuet aujourd'hui. Avant tout, pour comprendre l'influence d'un réalisateur encore en apprentissage technique et d'influences. Ouvertement inspiré des polars à succès d'Alfred Hitchcock, il reprend de nombreux codes du genre (l'intrigue relativement "creuse", la lenteur éprise de tensions, les courses poursuites dans des univers vides et policés, la dramaturgie dramatico-policière). La technique naissante de Kubrick est mise en exergue par plusieurs situations et plans talentueux, les plans fixes face miroir révélant deux horizons, la traversée fixe d'un aquarium etc ... Son noir et blanc, brumeux et tirant vers le gris, est esthétique et efficace, sans doute doctement inspiré des visionnages de l'expressionnisme allemand en vogue à l'époque. Les ombres et lumières et le travail géométrique dans l’utilisation des décors et des peintures urbaines, utilisées avec parcimonie et talent, enrobent les univers, parfois chatoyants (Broadway, le dancing), parfois ascétiques (les rues désertes d’un quartier « brooklynien » de New-York, les appartements respectifs), d’un halo erratique. La bande-son originale oscille entre une musique usité soutenant l'intensité tendue et un charivari totalisant desservant l’œuvre par sa toute-présence. La grandiloquence n'est pas non plus de mise dans le jeu plat et minaudant d'un duo d'acteurs pusillanimes (Irène Kane & Jamie Smith) qui n'ont pas laissé une trace indélébile dans l'histoire du 7ème art (une curiosité sur leur filmographie est assez édifiante). La trame, ficelée par un nylon très ténu, se déroule donc sans anicroche devant nos yeux loin d'être scotchés ou ébahis. La tension mélodramatique n'atteint pas l'osmose tremblotante des chefs d’œuvre du genre, et les personnages suivent leurs pérégrinations sans détour ni psychologie. Certes, le format, 1h07 à peine, ne permet pas un développement romanesque de l'intrinsèque d’anti-héros mutiques et dépassionnés. Les aléas comminatoires sont lourdement arrimés au fil du déroulement, tombant comme un deus ex machina sur la soupe scénaristique. L'empathie n'existe plus, l'immersion non plus et nous nous portons distinctement jusqu'au générique final, jusqu’à esquisser un sourire sur un affrontement caustique.
    Œuvre de connaissance plus qu’œuvre de complaisance, à visionner pour mieux comprendre plutôt que pour apprendre ou savourer. Les prémices, techniques peut-être, du futur omnipotent et qualitatif de Kubrick sont latents, à chercher entre les lignes d'un bien fade polar des années 50. Faîtes-vous archéologues de l'écran noir plus que cinéphile averti pour en profiter.
    Eselce
    Eselce

    1 397 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 janvier 2018
    OK, c'est un Kubrick ! Avec de belles idées de prises de vue et de décors qui se ressentiront dans ses films suivants. Mais ici, cela ressemble plus à un bout d'essai. Musique pas terrible, histoire d'amour sans émotion (Sauf peut-être chez le patron), narration ennuyeuse, acteurs principaux qui ne s'impose pas assez à l'écran et défilé de banalité sans intérêt dans ce que font les personnages. Les voir s'habiller, monter et descendre les escaliers... Quel déroulé de pellicule inutile par moment ! Et pourtant le film est court ! Mais on s'ennuie près d'une heure. Intéressant de voir l'évolution du réalisateur qui, comme tout le monde, a bien du démarrer quelque part et s'ajustera avec le temps.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top