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Un visiteur
4,5
Publiée le 3 novembre 2012
Bien sur on revoir ce film à l'aure de ce qu'est devenu stanley kubrick (c'est son premier film "officiel"). On s'attache à ce personnage qui nous emmène dans une histoire déstructurée. Un film circulaire qui a influencé Tarantino dans "Reservoir dogs" (On dit "influencé" pour Tarantino, on dit pas "pomper" hein... ca serait moins classe)
Un des premiers films de Kubrick fait avec les moyens du bord. Malgré un mauvais jeu d'acteur et un scénario bateau, on y reconnait déjà des grandes qualités de réalisation, et la patte Kubrick (cf la scène des mannequins).
Le jeune Stanley Kubrick expose déjà dans ce second long-métrage la maîtrise dont il est capable de faire preuve : si le scénario est très léger, la mise en scène, sous influence wellesienne, est quasi-parfaite et le réalisateur se place ainsi au-dessus du lot. Les plans de New York, sombres et fascinants, font vraiment la force du film et c'est avant tout le Kubrick photographe et documentariste qui nous est ici présenté : panoramas de la ville, match de boxe et ballet, scènes de rue à Times Square - autant de caractéristiques qui le démontrent. Ainsi, à une histoire un peu simplette au romantisme bidon - dont les personnages sont néanmoins conscients ("je ne le connais que depuis deux jours", déclare ainsi Gloria à Rapallo pour justifier qu'elle n'est pas tombée amoureuse de Davey) - se superpose une vision personnelle de la Grosse Pomme, ville cosmopolite qui n'empêche pourtant pas à ces habitants d'éprouver une grande solitude, et c'est le cas pour tous les protagonistes de ce film : ils se regardent à travers des miroirs ou via des écrans de télévision, et lorsqu'ils sont censés être ensemble, les événements les forcent à ne pas se croiser (cf. la scène impressionnante dans laquelle le manager de Davey, qui devait pourtant venir le retrouver, est entraîné dans une ruelle sombre pour se faire tuer). Puis vient la scène finale, course-poursuite démentielle sur les toits de la ville qui s'achève dans une usine de mannequins, et qui s'impose comme le moment le plus marquant. Si l'intrigue gagnerait à être développée - les ellipses narratives sont bien trop nombreuses -, force est de constater que Kubrick signe ici le digne précurseur d’œuvres comme "Taxi Driver", "π" ou "Cosmopolis", qui comme dans celui-ci, présentent le parcours de marginaux dans un New York réaliste et contemporain de l'époque du tournage, tout en garantissant une vision personnelle.
Le baiser du tueur est un bon film noir dans lequel on sent que Kubrick en est encore à se faire ses armes. Le film est encore un peu "expérimental" et ça ressemble encore un peu à du Hitchcock même si on retrouve quelques éléments caractéristiques du cinéma de Kubrick comme l'utilisation de nombreux plans larges. L'histoire est quant à elle assez moyenne et pas vraiment originale. Le film a également plusieurs points forts tels qu'une bonne mise en scène, une très belle photographie et des acteurs plutôt bons. La seconde moitié du film est également très bien rythmée. La musique par contre est utilisée à outrance et pas toujours utile.
Rien de bouleversifiant. Stanley avant Kubrick, dans ses années de formation on va dire. On dirait qu’il a tout fait tout seul, de l’écriture, à la photo, jusqu’au montage. Cela sent l’artisanat et le mec qui en a, mais à qui on ne fait pas encore assez confiance pour lui donner les moyens de ses ambitions. Reste quelques plans hypnotiques sur un ring de boxe, une femme fatale, un héros looser figure qu’il va mieux utiliser par la suite, et des dialogues envahissants comme d’hab. L’histoire est trop banale pour dire qu’on peut s’attarder là-dessus, et la fin rame un peu, vivement le prochain.
Pour son second film, Stanley Kubrick nous offre un magnifique thriller dans la plus pure tradition américaine des année 50. L'image est absolument magnifique grace, notamment, à une gestion de l'ombre et de la lumière incroyable. Les premisce du génie Kubrick !!
Une ébauche de mise en scène de celui qui deviendra un maître incontesté du 7 eme art. Un format plutôt court : 1h05 pour mettre en place sa mise en scène et une mise en lumière fantastique. Un bon film avec des défauts (acteurs pas vraiment convaincant, scénario qui met du temps à capter l'attention du spectateur) mais qui est assez maîtrise pour être regardé par tout les spectateurs et pas juste les fan de Kubrick.
Une main sûr pour un premier film qui montre que Kubrick avait le talent pour le métier. On s'attache à ce personnage qui nous emmène dans sa propre histoire. Un film circulaire qui de là marque sa force par cette structure imparable. Un bon moment.
Le jeune Stanley Kubrick réalise son premier coup de maître. Un film noir à la mise en scène virtuose pour un réalisateur sans grande expérience derrière lui. La scène du combat entre les mannequins est tout simplement époustouflante. S'il est dommage que le film ne dure qu'une heure et quelques, l'avantage est que ça ne traîne pas en longueur comme, éventuellement, L'Ultime razzia dans quelques unes de ses scènes. Un scénario bien ficelé pour un film noir de qualité.
Deuxième long métrage de Stanley Kubrick deux ans après "Fear and Desire". Il y raconte ici l'histoire d'un jeune boxeur qui tombe amoureux d'une danseuse prénommé Gloria Price. Ils ce rencontrent de manière plutôt inhabituelle en effet , celle-ci est maltraitée par son patron Vincent Rapallo fou amoureux d'elle. Un scénario basique mais très prometteur qui poussera très rapidement à Kubrick à réaliser de grands films et ainsi faire de lui le réalisateur le plus convoité du monde !
Deuxième long métrage du Maître Kubrick. Sur ce film, on peut voir tout le travail soigné et méticuleux qu'apporte Kubrick à la photographie du film. Stanley Kubrick est un cinéaste que je respecte beaucoup et surement plus que " Tarantino " j'ai beaucoup aimée ce film , l'histoire romantique entre le jeune Boxeur et une danseuse et simplement magnifique ♥ , un très bon scénario , le combat a la fin est juste énorme et inoubliable ! De très bon dialogue , !!l de Excellent jeu d'acteur et d’actrices !!! Un bon film de Kubrick !!! Bon film dans l'ensemble !!! CHEF D’ŒUVRE !!!!
[Vu en V.O] Second long-métrage de Stanley Kubrick après Fear and Desire, Le Baiser du tueur, sorti en France en 1962, est extrêmement intéressant à découvrir dans la mesure où il démontrait déjà toutes les qualités du génie que deviendra Kubrick. Doté d'une durée relativement modeste (Une heure et sept minutes) afin de narrer une histoire, Le Baiser du tueur est donc, par définition, moins profond et moins travaillé que le sera, par exemple, un Lolita (Sorti en France la même année), et qui lui ne durera pas moins de deux heures et demi. Cependant, il n'empêche en rien que Le Baiser du tueur nous gratifie d'un scénario bien ficelé et bien narré, flirtant très souvent avec le film-noir. Kubrick met en scène de très bons passages, comme la séquence du combat de boxe, la séquence du rêve ou encore la course-poursuite et le combat final, inoubliables, dans l'entrepôt rempli de mannequins. Et si ces scènes sont tellement réussies, c'est grâce en très grande partie à la réalisation de Stanley Kubrick. Déjà terriblement impressionnante et à couper le souffle, l'artiste fait de véritables prouesses techniques pour l'époque. On ne peux s'empêcher d'éprouver un énorme sentiment d'admiration. Frissonnant, tendu, noir et prenant qu'est ce Baiser du tueur. Stanley Kubrick nous assénait l'une de ses première claque. Petite, certes, quand on connaîtra la force des suivantes, mais une claque malgré tout.
A New York un homme et une femme sont voisins, leurs fenêtres donnent l'une sur l'autre. Il est boxeur et va partir combattre, elle est danseuse dans une boîte d’entraineuses dirigée par un mafieux qui l’a sous s coupe. Ils tombent amoureux et veulent ensemble quitter la ville. Le caïd veut récupérer la fille et envoie ses hommes de main. Petit film au scénario limité mais qui conjugue avec talent les classiques du film noir : des personnages troubles (boxeur sur le tard, femme perdue, mafieux et hommes de main), une superbe photographie noir/blanc et de belles ambiances de décors urbains (animation des rues de New York la nuit, attente dans Grand Central Station, poursuite dans les entrepôts déserts et sur les toits), l’angoisse (combat dans une pièce remplie de mannequins)
Une déception pour le deuxième film de Kubrick, une oeuvre banale et pas incroyable. Cela reste quand même un bon film avec de bon jeux de lumières. Le génie de Kubrick peut peut-être s'apercevoir dans la scène de combat dans l'usine à mannequin. Mais il ne restera pas longtemps dans nos mémoires, contrairement aux autres films du magicien.